Mes
chères contrariées, mes chers contrariens !
Gégé
devient russe…
Ça y
est mes amis, notre Gérard Depardieu n’est plus français.
Il est russe désormais. Il faut dire qu’à Moscou, la
capitale de l’ancien Empire du mal soviétique et communiste, le
taux d’imposition n’est « que » de 13
% !!
Vous vous
rendez compte, 13 % !! De quoi nous faire rêver nous autres
pauvres français abonnés aux taux d’imposition
dépassant allégrement les 40 % sur à peu près
tout et à tous les niveaux.
C’est
Vladimir Poutine en personne qui a signé le décret permettant
à notre vedette du cinéma de prendre la nationalité
russe.
Je trouve
d’ailleurs cette information très instructive sur ce que nous
sommes devenus. En tout cas, Vladimir Poutine envoie un signal clair au
monde. Le pays communiste, actuellement, c’est la France et ses taux
d’imposition disons-le clairement confiscatoires.
En Russie,
c’est 13 %. Chez nous, c’est un peu plus élevé. Je
ne vous ferai pas toute la liste de nos prélèvements, mais
globalement quelqu’un qui gagne bien sa vie sera taxé à
40 % sur ses revenus. Puis, lorsqu’il aura placé (ses
économies déjà taxées donc), s’il gagne des
sous, il sera à nouveau taxé du même montant sur ses
gains. C’est normal, puisque notre gouvernement a décidé
d’aligner les taxations du travail et du capital, en nous expliquant
que c’est tout à fait normal. Normal, lorsque l’on a un
Président Normal.
On oublie
juste au passage de vous dire encore une fois que le capital est en
général issu d’une forme d’épargne et du
fruit du travail donc qu’il a déjà été
taxé.
Enfin,
troisième impôt important : la TVA de 20 % sur tout ce que
l’on consomme ou presque.
Bref, comme
nous le montre si bien Vladimir Poutine, l’enfer soviétique
c’est la France, ce n’est plus la Russie.
Arnaud
Montebourg en Commissaire politique de l’URFS
« Les
gémissements des plus fortunés »
Pendant ce
temps, Benoît Hamon ironise sur les gémissements des riches en
déclarant :
« Quand
j'entends un certain nombre de grandes fortunes gémir sur le niveau
d'imposition dont elles souffriraient, c'est quelque chose de
particulièrement indécent, d'entendre ces gémissements
des plus fortunés, à côté du silence des
Français qui voient leur pouvoir d'achat, en lien avec la crise,
parfois être remis en cause. »
Il peut
ironiser Benoît Hamon, il ne comprendra la réalité des
choses et de l’exode fiscal en cours que lorsque les impôts qui
rentreront dans les caisses auront baissé de façon importante.
Il y a
aujourd’hui 200 000 Français en Belgique. À Londres,
le quartier français représente plus de 400 000 de nos
concitoyens, un nombre tellement élevé que dans certaines rues
de la capitale du Royaume-Uni on entend plus parler français
qu’anglais.
Ce que
Napoléon n’a pas pu faire, c’est-à-dire unifier
l’Europe, la construction de l’Union Européenne depuis 50
ans et le tunnel sous la Manche nous ont permis d’envahir pacifiquement
la perfide Albion !
Encore une
fois, si notre gouvernement souhaite augmenter les impôts, il doit
mettre en place un système coercitif comme il existait en ex-URSS il y
a encore 30 ans. Une police politique, des frontières
grillagées et des gardes armés tirant à vue sur tout
candidat potentiel à l’exil ou à l’exode fiscal.
Il y a
des alternatives
Car Monsieur
Hamon, sachez qu’il existe des alternatives crédibles pour payer
moins d’impôts alors… pourquoi s’en priver. Ce que
vous appelez « gémissements » sont en
réalité des alertes de la part de vos citoyens qui vous disent
stop. STOP au racket fiscal. Vous balayez cela d’un revers de main en
disant : « gémissements ». Or vos riches
vous préviennent.
Ignorez-les,
ils partiront, c’est aussi simple que cela, ou alors
attachez-les… Mais le bilan « globalement »
positif du communisme a largement prouvé que cela ne marchait pas
vraiment.
La
limite des augmentations d’impôts
Cette limite
va très bientôt apparaître à notre gouvernement.
Alors oui, en 2013 on élargira les assiettes, on augmentera les taux,
on baissera un peu ci ou ça… mais à
l’arrivée, on ne pourra pas taxer au-delà d’un certain
point car sinon le découragement gagnant tout le monde, la richesse
taxable sera de plus en plus faible.
Alors fin
2013, début 2014, il faudra commencer à baisser les
dépenses, et là ce sera une autre histoire !!
Pour le
moment les taux d’emprunt de la France restent très bas
« Pour
l'emprunt de référence à échéance dix ans
qui nous intéresse tout particulièrement, les taux
d'intérêt français poursuivent leur mouvement de
baisse », note René Defossez, stratégiste
obligataire chez Natixis. L'AFT a adjugé 3,530 milliards d'euros au
taux moyen pondéré de 2,07 % contre 2,22 % lors de la
dernière opération comparable, le 31 octobre. Autrement dit, la
France emprunte moins cher qu'avant la perte officielle de son triple A, le
20 novembre dernier, quand l'agence Moody's s'était alignée sur
Standard & Poor's en abaissant d'un cran la note du pays.
Nous avons de
la chance, et également l’épargne des Français
à travers les livrets A qui peuvent financer les déficits et
les dettes.
C’est une bonne nouvelle, mais le
moindre changement serait porteur d’une grande menace.
|