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Les causes du retour perdant de Nicolas Sarkozy

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Publié le 12 mars 2015
628 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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La politique est véritablement un domaine soumis à une incertitude radicale. Nicolas Sarkozy l’apprend à ses dépens chaque jour. Cette figure montante de la politique qui avait remporté assez aisément l’élection présidentielle de 2007 a, par la suite, perdu, de façon cuisante, l’élection de 2012 face à un adversaire sous-estimé, voire moqué.

 

Les raisons mises en avant par le camp de la droite sont les suivantes : la crise est à l’origine de cette défaite. Les premiers ministres « voisins » ont été balayés et il était logique que Nicolas Sarkozy le soit également.

 

C’est oublier l’inconstance de Nicolas Sarkozy dont la crédibilité n’a cessé de s’éroder au cours des derniers mois de sa présidence.

 

Entre les deux tours, Nicolas Sarkozy n’avait pas hésité à attaquer son futur successeur sur le fait que son programme était dangereux pour les finances publiques. C’est oublier que lui-même, au cours de ses cinq années à l’Élysée, avait creusé la dette publique de plus de 500 milliards d’euros…

 

Pendant le débat télévisé, il s’était rendu coupable d’approximations honteuses, notamment sur l’imputabilité du déficit structurel, une notion qu’il ne maîtrise visiblement pas, comme l’avait rappelé Yves Adaken trois jours avant le second tour.

 

Approximations également quant à la stratégie politique adoptée. Pierre Haski de Rue89 rappelait, quelques mois avant le second tour, qu’il était tiraillé entre le centre et l’extrême droite. Un tel grand écart visant, initialement, à siphonner les voix des électeurs de Bayrou et de Le Pen s’est finalement avéré perdant puisque le premier avait publiquement indiqué voter Hollande tandis que la seconde avait voté blanc au grand dam de Nicolas Sarkozy qui l’a accusée, en septembre 2014, d’avoir ainsi favorisé son adversaire.

 

Le Nicolas Sarkozy post-6 mai 2012 a-t-il changé ? Absolument pas. Ses « mensonges » se sont même accentués. Déjà sur le fait qu’il avait juré ses grands dieux, sur plusieurs plateaux, qu’il arrêterait la politique en cas de défaite en ce 6 mai 2012. Ce n’est pas ce qu’il a fait. Il indiquait également qu’il fallait laisser la place aux jeunes. Or, Nicolas Sarkozy aura 62 ans en 2017 et, s’il est réélu, quittera donc les affaires à 67 ans, âge peu synonyme de jeunesse…

 

Mais ce n’est pas tout : les mensonges de Nicolas Sarkozy depuis le 6 mai 2012 viennent d’être « récompensés » par le « prix du menteur en politique » créé par le politologue, Thomas Guénolé. Dix-sept « approximations » ont été relevées par le jury de ce prix qui, involontairement, met aussi en exergue les incohérences du futur candidat Sarkozy qui n’hésite pas à attaquer François Hollande sur la hausse de certaines dépenses (comme l’aide médicale d’urgence) tout en lui reprochant, dans le même temps, une hausse fantasmée du budget de la culture…

 

De plus, Nicolas Sarkozy reproche à son successeur une hausse exagérée des impôts, lorsque lui, le président du bouclier fiscal les a augmentés de façon encore plus importante à la fin de son mandat…

 

C’est donc naturellement un homme affaibli par ses cinq ans à l’Élysée mais également par ses mensonges quasi-quotidiens qui repart à l’assaut de la Présidence en mai 2017 après avoir récupéré l’UMP.

 

Un très récent sondage BVA montre que, même dans son camp, Nicolas Sarkozy est loin de faire l’unanimité.

 

En septembre 2014, Nicolas Sarkozy était le favori des sympathisants de l’UMP pour la primaire de 2016. Aujourd’hui, au sein de son propre parti, Nicolas Sarkozy est devancé par l’ex-Premier Ministre.

 

Selon Le Monde, cela s’explique par la pauvreté idéologique de son programme : Nicolas Sarkozy indique être à la recherche d’« idées nouvelles ». Belle preuve d’humilité, diront certains. Mais cela montre surtout l’opportunisme de l’ancien président qui, comme tout homme politique, cherche plus à se faire réélire qu’à faire triompher des idées.

 

 

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