Je me suis posé les même questions, plus quelques autres, il y a près d'un an quand j'ai décidé d'en prendre une, juste pour voir. Je n'ai pas pris beaucoup de risques, pcq je n'en avais pas les moyens, mais au moins, je sais un peu de quoi je parle. Au total, j'ai réussi jusqu'ici à accumuler, à force de privations, environ 25 gr d'or, soit environ 4 napoléons, pas même encore un "Vera valor" qui pèse une once de Troyes et sert de base physique à la Veracarte (https://fr.wikipedia.org/wiki/Vera_valor ).
Une des premières raisons qui m'y ont poussé est le principe de la diversification. J'ai quelques napoléons physiques et davantage d'écus Ag de 5 Fr (Union latine) acquis depuis des années , au temps où ils n'étaient pas chers. Les problèmes qu'on rencontre avec le physique, c'est d'une part le stockage, ensuite la convertibilité en devises ou en matières en cas de crise aigüe d'autre part, et la difficulté de passer sans ennuis les frontières, en cas de nécessité urgente, plus évidemment le risque de vol.
La Veracarte présente le risque -quoique très faible- d'une éventuelle arnaque d'un membre de la société ou tout simplement de l'un ou l'autre gouvernement, ainsi que le risque lié au système de payement international SWIFT dont elle est tributaire (réseau Mastercard). Par exemple, si un jour, suite à un bank run, les distributeurs sont vides, la carte devient inutilisable pour les retraits en cash (pas pour les payements).
Elle présente par contre l'avantage de pouvoir passer sans problèmes les frontières avec de l'or "plastique" convertissable en devises étrangères partout où fonctionne encore le système SWIFT. Par exemple, si ça tourne mal en zone euro, vous pourrez vous barrer en Pologne ou en Tchéquie (hors zone) et retirer du cash local ou payer avec votre Veracarte, donc avec de l'or. Mais vous ne pourriez pas le faire éventuellement en Russie si les USA bloquaient le système comme ils l'ont déjà fait partiellement il y a quelques mois dans le cadre de leurs sanctions économiques et financières contre ce pays. (Aujourd'hui, ils ont trouvé mieux : la baisse manipulée des cours du pétrole).
Un mot encore au sujet de la "prime" ou frais d'achat et de dépense de la Veravalor virtuelle. Le spread - ou écart entre prix d'achat et de revente (comme pour le jeton physique) est d'environ 6 %, soit une prime maximale ( pour un Eagle ou un Panda de même poids fin, comptez environ 5,50 % , pour un Krugerrand, un Mapple Leaf ou un Nugget, comptez env. 4 % , etc... voir : http://www.goldforex.be/servlet/javaparser?pgm=lst_or_new&lg=fr), sans compter l'abonnement (actuellement 40 € pour 3 ans). C'est cher mais j'estime que cela vaut bien les avantages escomptés.
Bref, des avantages et inconvénients des deux côtés, le physique et le plastique : c'est pourquoi il y a toujours intérêt à posséder les deux.
J'ajouterai encore que Veracarte s'apprête à instaurer incessamment l'approvisionnement de la carte en argent (Ag) , ce qui m'intéresse plus particulièrement pcq nettement plus accessible pour moi et potentiellement plus rentable proportionnellement.
Et, bien sûr, le mieux est évidemment d'approvisionner la carte au moins cher (c'est actuellement le moment) et de l'utiliser au plus cher, ce qui semble être pour bientôt.