Ces quinze derniers jours, les marchés boursiers globaux ont
enregistré des performances positives après que la Réserve fédérale a maintenu
ses objectifs de taux de fonds fédéraux inchangés à 0-0,25%.
La Fed a également commenté
sur l’amélioration enregistrée sur le marché du travail, qui renforce sa
décision de faire grimper les taux avant la fin de l’année.
Elle a cependant manqué de
préciser quand surviendrait cette hausse des taux. En zone euro, les
discussions entre les dirigeants européens et la Grèce se passent mieux que
prévu. Des accords devraient être signés cette semaine quant au plan de
sauvetage grec de 86 milliards d’euros.
Au cours de ces deux
dernières semaines, le prix de l’or a perdu 0,41% pour passer à 1.903,8
dollars l’once. Son prix continue de stagner autour de son record à la baisse
sur plus de cinq ans, alors que le rapport sur le secteur tertiaire a ravivé
les attentes d’une hausse des taux d’intérêt dès le mois de septembre. La
perspective de hausse imminente des taux a été défendue par le président de
la banque fédérale d’Atlanta, Dennis Lockhart.
Le prix international de
l’argent a gagné 1,33% pour terminer la journée à 14,83 dollars, et contraste
avec la chute du prix de l’or et le renforcement du dollar. Le déclin des
prix des métaux de base n’a pas non plus influencé les mouvements du prix de
l’argent, et la chasse aux bonnes affaires a pu soutenir sa reprise.
Ces quinze derniers jours,
le WTI et le pétrole Brent ont perdu 9 et 11% respectivement, pour terminer
la journée à 43,87 et 48,61 dollars par baril. Les prix ont baissé dans le
cadre d’une hausse des réserves de carburant aux Etats-Unis à l’approche de
la fin de l’été, une saison qui enregistre traditionnellement une forte
demande en carburants automobiles. Le Ministre iranien du pétrole, Bijan
Namdar Zangeneh, a annoncé que son pays pourrait faire grimper sa production
de 500.000 barils par jour une semaine après la fin des sanctions, et d’un
million de barils par jour sous un mois. C’est un point à soulever, puisque
l’Iran aura une importante part de marché à récupérer, ayant été le deuxième
plus gros producteur de pétrole de l’OPEP en termes de barils par jour avant
l’imposition de sanctions.
Les métaux précieux
devraient continuer de baisser à l’approche de la hausse potentielle des taux
au mois de septembre et en raison de l’optimisme général face à l’économie
américaine. La surabondance d’une part et la capacité de l’Iran de faire
grimper sa production de l’autre exerceront une pression à la baisse sur le
prix du pétrole.
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