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Cours Or & Argent

Les ennemis gauchistes de la liberté

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AFR.org
Extrait des Archives : publié le 09 janvier 2017
2499 mots - Temps de lecture : 6 - 9 minutes
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Rubrique : Fondamental

L’une des ironies les plus tragiques de l’Histoire est qu’au moment où est née la liberté en Amérique, avec l’adoption de la Constitution en 1787, au lendemain de la signature de la Déclaration d’indépendance, le concept de liberté lui-même a été menacé par les philosophes européens qui ont coulé les fondations de l’étatisme des temps modernes. L’idéologie est maîtresse de l’Histoire. Les sociétés humaines sont façonnées par les idées qui prévalent sur les grands esprits de leur temps. Ainsi, la liberté en tant que concept philosophique est aujourd’hui en retrait de par le monde, y compris aux Etats-Unis.

Ce recul a d’abord commencé en France au début du XIXe siècle, en conséquence de l’influence du philosophe Jean-Jacques Rousseau sur les penseurs de son époque. En 1900, il s’était déjà frayé un chemin au travers de l’Europe, sous l’égide d’Auguste Comte et de Karl Marx, et a explosé en 1917 pour donner lieu à la Révolution bolchevique en Russie. Il s’est ensuite répandu au Royaume-Uni et en Amérique, et consume très subtilement la civilisation occidentale depuis quatre-vingt ans.

Je perçois ce recul comme un évènement « moderne », parce que le rejet de la liberté individuelle n’a rien de nouveau. Il peut être observé sous une forme ou sous une autre à toutes les époques de l’Histoire depuis le début de la civilisation humaine, comme par exemple au travers des atrocités commises en France par les terroristes jacobins pendant la Révolution française de 1789, ou encore les inquisitions religieuses des XIV et XVe siècles, la stagnation et les superstitions des Âges sombres, la chute des démocraties grecque et romaine, les vastes Etats byzantins des Pharaons, et les efforts du peuple de l’Israël de l’Ancien testament de désigner un roi chargé de gouverner leurs vies.

Le désir insatiable de collectivisme

La propension des Hommes à se révolter contre une vie établie autour de la liberté personnelle est profondément ancrée dans leur désir collectiviste éternel de sécurité matérielle qui excède leur autosuffisance et de sécurité intellectuelle qui les libère de la nécessité de penser pour eux-mêmes. A chaque fois que se développe une civilisation, elle fleurit parce que les Hommes ont été, dans un certain degré, libres de réfléchir aux questions intellectuelles et à l’économie de la vie. A chaque fois qu’une civilisation décline, elle se meurt parce que la mentalité collectiviste de l’Homme est pleinement libérée, et en mesure d’utiliser la contrainte de l’Etat pour dicter la vérité et redistribuer la productivité, afin d’obtenir quelque chose en échange de rien au travers de l’expropriation des autres.

Il y en aura toujours parmi nous qui haïront la liberté. C’est la raison pour laquelle Jefferson et les grands penseurs du XVIIIe siècle nous ont dit que « le prix de la liberté est une vigilance éternelle ». Il existe quelque chose au plus profond des hommes et des femmes qui les pousse naturellement à rechercher la liberté avec enthousiasme, ou à la rejeter avec affront. C’est inscrit dans leur ADN. Il est vrai que nous soyons tous, dans une certaine mesure, le produit de l’éducation que nous a donné notre famille, de notre enseignement et de notre culture ; mais ces facteurs ne sont qu’un déterminant de l’homme ou de la femme que nous devenons. L’autre déterminant nous est inné. Nous sommes programmés non seulement par notre éducation, mais aussi par la nature. Malheureusement, cette vérité est méprisée par les intellectuels des temps modernes. Dans les esprits des érudits d’aujourd’hui, nos chemins sont tracés par l’« environnement » de nos premières années, et le « code génétique » avec lequel nous sommes nés n’est d’aucune importance.

La programmation naturelle

Je suis, en revanche, d’avis que la modernité se soit gravement trompée, et ait établi une image déformée de la personnalité humaine en se basant sur une fausse représentation de la génétique, de la physiologie, de l’idéologie, de la philosophie et de la vie elle-même. Comme le célèbre physicien, Henry G. Bieler, l’a une fois dit, « votre carcasse est un indice de votre caractère ». La physiologie humaine, l’endocrinologie et l’héritage génétique sont de puissants déterminants de ce que nous recherchons et de ce que nous devenons. En tant qu’humaines, nous sommes forgés par la nature et par notre éducation. En conséquence, nos convictions politiques ne naissent pas seulement de ce que nous avons appris à l’école.

Certains Hommes sont naturellement programmés pour préférer moins de liberté. Ils appartiennent à deux catégories fondamentales – ceux qui souhaitent gouverner et ceux qui souhaitent être gouvernés. Ils naissent en étant naturellement prédisposés à accepter une existence de dominance gouvernementale. La liberté, le laisser-faire et l’autosuffisance leur sont désagréables, et le seront toujours. Même si on leur apprend les bénéfices et la propriété morale de la liberté tout au long de leur jeunesse, ils rejettent inconsciemment ces vérités, et cherchent toujours à justifier leur soif de pouvoir sur les autres, ou leur soif de soumission à d’autres. Ils sont par nature des ennemis de la liberté.

Ces Hommes sont continuellement attirés vers une société de collectivisme. Ils ne considèrent bien évidemment pas l’approche qu’ils recommandent comme une forme d’esclavage. Ils se confortent dans l’idée que l’Etat-monstre pour lequel ils travaillent assidument est « nécessaire à la justice », que « la liberté ne fonctionne plus à l’heure d’aujourd’hui », et que « le capitalisme est antédiluvien ». Les forces physiologiques qui les poussent vers l’oblitération de la liberté ne sont pas reconnues par leur esprit conscient. Mais elles s’y trouvent depuis le début. Jefferson et les Pères fondateurs ont tenté de nous y préparer.

Ces « ennemis de la liberté » prennent le dessus sur notre société à la manière de germes sur une blessure de guerre. Beaucoup de patriotes pensent, comme moi, que les pires de ces germes ont été, au cours de ces vingt-cinq dernières années, Barack Obama et Hillary Clinton. En revanche, aussi virulents et traitres qu’ils aient pu être, ils ne sont que deux des nombreux pathogènes qui nous nuisent aujourd’hui.

Voici dix des plus dangereux pathogènes qui demandent aujourd’hui plus encore de collectivisme aux Etats-Unis :

Paul Krugman - Professeur d’économie à l’Université de New York, et chroniqueur du New York Times. Krugman, âgé de 63 ans, est aujourd’hui le plus important chroniqueur libéral aux Etats-Unis. Il a travaillé au MIT, à Yale, à Princeton et dans d’autres universités, et est l’exemple parfait de ce qui ne va pas avec le concept économique keynésien et son endossement d’un étatisme accru. Orwell ne le savait pas, mais en écrivant son livre 1984, il a raconté la vie d’hommes comme Krugman – de maîtres du sophisme adeptes d’une fausse idéologie, désireux de gouverner leurs semblables au travers d’un gouvernementalisme arbitraire et monstrueux.

Chuck Schumer - Sénateur libéral de l’Etat de New York depuis dix-huit ans, ayant précédemment travaillé à la Chambre pendant dix-neuf ans. Il n’a jamais eu de travail à proprement parler, et a été élu à l’Assemblée de l’Etat de New York à 25 ans, à sa sortie de l’université. Sa vision du monde est la manifestation moderne du corporatisme de Mussolini, c’est-à-dire le fascisme économique. A ses yeux, le gouvernement représente le Salut non seulement des Américains, mais de la race humaine dans son ensemble. Il a capitulé face aux banques de Wall Street et aux magnats bancaires qui le soutiennent à l’approche de chaque élection et qui, en retour, apprécient grandement son corporatisme. Il est un machiavélique qui a su maîtriser la logique de l’étatisme aussi bien qu’Il Duce a maîtrisé le pas d’oie.

Nancy Pelosi  Membre du Congrès californienne et chef de la minorité à la Chambre, cette pourvoyeuse de poison législatif est l’une des femmes politiques les plus puissantes de l’Histoire des Etats-Unis, et pour toutes les mauvaises raisons. Elle n’a jamais posé les yeux sur un programme gouvernemental qui n’est pas parvenu à la faire saliver. Elle vient d’une famille politique et est amoureuse de la politique depuis son enfance. Elle a été élue au Congrès en 1987 au cœur du royaume de la folie libérale, San Francisco. Connue pour son trop-plein d’énergie, elle méprise ses vacances pour se concentrer sur sa mission obsessionnelle de transformation des Etats-Unis en une utopie collectiviste. Elle a soutenu le Patriot Act, ne cesse de demander l’interdiction des armes à feu, et a fièrement imposé Obamacare aux Américains en difficulté. Les patriotes comptent les jours qui les séparent de sa retraite.

Ben Bernanke – Directeur de la Réserve fédérale entre 2006 et 2014. Il a fait ses études à Harvard et au MIT, et est captivé par la déclaration faite par Keynes en 1936 selon laquelle « le capitalisme a atteint sa maturité » et requiert désormais un Etat omniprésent accompagné d’une banque centrale dotée de copieuses quantités de devises fiduciaires pour alimenter le moteur de l’inflation, sans laquelle le marché s’effondrerait dans le primitivisme. C’est la raison pour laquelle Bernanke a injecté des trillions de dollars d’assouplissement quantitatif sur le marché en 2008 plutôt que de laisser l’économie se débarrasser de la dette et du mal-investissement. Les erreurs idéologiques de Keynes dominent Bernanke et l’établissement étatiste d’aujourd’hui. Le péril économique dans lequel se trouvent aujourd’hui les Etats-Unis ne pourra pas être résolu tant que les acolytes keynésiens ne seront pas relégués au cimetière de l’Histoire avec les avocats de la société pour la promotion de la thèse de la Terre plate.

Rachel Maddow – Hôte de l’émission télévisée Rachel Maddow Show sur MSNBC et opposée à l’idée de gouvernement constitutionnel limité. Elle est intensément partisane, et est le testament du fait que les médias grand public américains sont corrompus par la vision gauchiste. On dit souvent que le cinéma reflète la santé ou la détérioration de la société. La même chose peut être dite des médias. Leurs personnalités et les idéologies que transpirent leurs programmes sont le reflet de la société que nous forgeons. MSNBC, CNN et les autres grandes chaines sont truffées des germes du gauchisme. Rachel Maddow en est l’une des plus létales.

Cass Sunstein – Proche conseiller du président Obama, nommé au Bureau des affaires règlementaires et de l’information. Il a enseigné le droit à l’université de Chicago pendant trente ans. Il est un auteur prolifique d’ouvrage sophistiqués qui s’opposent tous à la liberté, tels que The Second Bill of Rights: FDR’s Unfinished Revolution and Why We Need It More than Ever, et a cherché tout au long de sa carrière à imposer la « justice sociale » aux Américains au travers d’un gouvernement toujours plus impérialiste. Il a revendiqué son soutien pour toujours plus d’infiltration gouvernementale dans les affaires privées des citoyens, groupes et entreprises, et se présente comme un défenseur des libertés humaines de la manière la plus orwellienne qui soit. Il pense fondamentalement que les hommes, les femmes et le marché devraient être contrôlés par de « sages élites » aux commandes d’un Etat paternaliste et omniprésent.

Arianna Huffington – Femme d’affaires et écrivaine glamour gréco-américaine, elle a fondé le très influent Huffington Post. Née en Grèce en 1950, elle a émigré aux Etats-Unis en 1980, a adhéré à une politique républicaine traditionnelle et épousé l’élitiste millionnaire, Michael Huffington, membre républicain du Congrès de 1993 à 1995. Mais son républicanisme n’a pas duré. En 2000, Arianna avait embrassé tous les aspects du libéralisme. Elle est le parfait exemple du génie des médias dépourvu de convictions philosophiques, ce qui explique pourquoi il lui a été si facile de se tourner vers le gauchisme après avoir compté parmi les conservateurs. Son opinion intellectuelle est certainement plus motivée par la « popularité » que par le « principe ».

 

Bill de Blasio – Maire de New York City et strident défenseur de la cause libérale, depuis le contrôle des loyers jusqu’à l’expansion des aides sociales, en passant par la naturalisation des sans-papiers, le mariage homosexuel et les impôts progressifs. Il a fait ses études aux universités de New York et de Columbia. Après ses études, il est parti dans le Nicaragua et s’est engagé à soutenir les sandinistes socialistes. Le gauchisme est né en lui à la manière de prédation dans un vautour. Les factions multiculturelles de New York ont trouvé en lui leur champion de la confiscation gouvernementale. Et il ne fait aucun doute qu’il cherche à utiliser son tremplin municipal pour se présenter aux présidentielles de 2020.

John Podesta – Ancien chef de cabinet du président Bill Clinton, conseiller du président Barack Obama et directeur de la campagne d’Hillary Clinton en 2016. Il est l’opérateur politique ultime de la gauche, actuellement directeur du Centre américain pour le progrès, un groupe de pensée libéral de Washington, et membre du Podesta Group, une firme de lobbying représentant de grosses corporations telles que WalMart, British Petroleum et Lockheed Martin. Il parle la langue de la liberté, mais ses mots relèvent plus de la charlatanerie cérébrale que des idées des Pères fondateurs. Son esprit est aux prises avec le jargon stratégique du gradualisme du gros gouvernement, autrement dit du fabianisme.

Maureen Dowd – La princesse journalistique de l’étatisme aux Etats-Unis, chroniqueuse pour le New York Times ; elle est l’une des collectivistes les plus subtiles, et aussi les plus sinistres. Elle est suffisamment intelligente pour convaincre les forces politiques des deux côtés de l’hémicycle. Mais pour ceux qui comprennent comment l’idéologie détermine la vision du monde de tout un chacun, Dowd est indubitablement une sympathisante gauchiste. Ayant reçu le Prix Pulitzer en 1999 et été élue femme de l’année par le magazine Glamour en 1996, elle articule savamment les images de la politique, de l’économie et de la culture américaine pour ses loyaux lecteurs. Son écriture habile lui confère le pouvoir de séduire les amoureux de littérature tout en dissimulant son gauchisme dormant.

Purger les ennemis de la liberté

Tous nos problèmes découlent aujourd’hui de l’idée marxiste et keynésienne selon laquelle le capitalisme est diabolique, et qu’il a, pour reprendre les mots de Keynes, « atteint sa maturité » en 1929 et devrait désormais être remplacé par un Etat bienveillant et puissant chargé de guider les forces économiques de la vie. Les dix personnes citées plus haut sont de véhéments défenseurs de ce concept économique tragiquement erroné.

Une telle vision du monde est évidemment absurde. Il n’existe rien de tel qu’une maturité du capitalisme. Le capitalisme pourrait exister à jamais si les hommes et femmes étaient simplement libres d’innover, de rêver et de construire à leur guise. Penser comme le fait la gauche, c’est décréter que la liberté est une valeur qui prend de l’âge et peut être abandonnée si tel est notre désir. C’est une proposition honteuse ; qui revient à dire que la musique, l’amour et l’héroïsme pourraient être exclus de nos vies. La vie ne peut être vécue sans vérités éternelles. La liberté est l’une de ces vérités. Les dix personnes mentionnées ci-dessus sont des ennemis de la liberté. Elles la pensent dépassée. Notre salut réside en la purge de ces traitres de la liberté et de tous ces autres qui pensent comme eux.

 

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