Vous connaissez l’adage que je prête aux mamamouchis d’ici et d’ailleurs qui nous dirigent ? « Il n’y a pas de problème qu’une nouvelle taxe ou qu’un nouvel impôt ne puisse résoudre ! »
Comme vous avez sans doute vous aussi pu le remarquer, à chaque nouveau problème apparaît un nouvel impôt, toujours paré des atours de la justice sociale ou autre argument dégoulinant de bien-pensance dont on n’a que faire.
La dernière grande idée, donc, de nos mamamouchis européens, est de … taxer les robots !
Pourquoi pas évidemment, cela peut éventuellement se discuter, mais dans un monde ouvert, si les robots sont taxés en Europe et pas en Angleterre, ou pas en Chine et que l’on n’impose pas de droit de douane ou de « compensation » (peu importe le nom donné), il est presque certain que les robots seront installés là où ils ne sont pas taxés. Du coup, il n’y aura ni taxe de perçue, ni évidemment de production réalisée.
Pour le reste, le fait que nos « europathes » finissent par vouloir taxer les robots montre bien à quel point l’évolution de la robotique et son utilisation exponentielle en lieu et place des hommes commence à poser de très sérieux problèmes d’emplois.
Côté face, on vous explique que tout va bien et qu’il ne faut pas tenir le même genre de discours que les Canuts, et côté pile, on prépare une législation fiscale de fin du monde sur la robotique qui, elle, supprime bien des emplois !!
« Le parlement européen pourrait envisager l’introduction d’une taxe sur les robots qui détruisent des emplois. C’est la proposition sur laquelle la Commission des affaires juridiques du Parlement a planché pour contrebalancer les effets négatifs de l’automatisation dans l’économie.
Plusieurs partis suggèrent en effet que les robots se substitueront graduellement à de nombreux travailleurs pour accomplir certaines tâches.
Le prélèvement d’une taxe sur le travail des automates permettrait aux autorités européennes d’offrir une compensation financière ou d’autres soutiens pour les travailleurs ayant perdu leur emploi en raison de l’automatisation.
Cette proposition de taxe est une idée de la vice-présidente de la Commission, la Luxembourgeoise Mady Delvaux, reprise à son compte par le député français Benoît Hamon, membre du groupe socialiste au Parlement européen. Elle comprend la création d’une nouvelle agence européenne pour la robotique et l’intelligence artificielle. »