30 % des bénéficiaires des APL touchent plus que leur loyer

Ce constat rappelle la crise des sub-primes aux USA. Les banques prêtaient à 100 % et même parfois plus, à des acquéreurs qui n'avaient pas manifestement les moyens de rembourser normalement. Il fallait que la bulle immobilière enfle régulièrement pour qu'ils revendent en faisant un bénéfice et réinvestissent illico. Comme un arbre ne monte jamais jusqu'à l'infini, le processus a fini dramatiquement.
Là ce sont les APL, créés en 1977 par Raymond Barre, versés par la CAF à la personne et non au logement ( aides personnelles au logement) cofinancées par l'État (11 milliards d'euros), les employeurs (3 milliards d'euros) et par les régimes de prestations familiales (4 milliards d'euros).
Comme le montre Pupponi, le système y trouve son compte à travers ce véritable dumping artificiel. Imaginez le litre de lait aidé à 100 % pour favoriser le consommateur et, en réalité, pour masquer la crise du lait ! A ce régime, pas de raison de s'arrêter: les pneus, les séche-linge, les voitures par exemple.
Quand la nappe phréatique des impôts, taxes diverses sera à sec, la pompe à phynances tournera dans le vide et le système s'écroulera.

Toucher plus d'APL que le montant de son loyer? Normalement c'est impossible!
Là où j'habite encore moins, vu le prix des loyers.