« Au cœur du débat de la primaire socialiste, le revenu universel « pose des questions sérieuses qui méritent que l’on y apporte des réponses solides », assure un collectif d’économiste dans une tribune publiée cette semaine dans Le Monde. « Économiquement et socialement, le revenu universel d’existence peut être pertinent et innovant », écrivent les signataires, parmi lesquels figurent, outre Thomas Piketty, Emmanuel Saez (université de Californie à Berkeley), Antoine Bozio (École d’Économie de Paris) ou encore la sociologue Dominique Méda*.
Ils défendent la proposition phare de Benoît Hamon, candidat qui « peut être économiquement crédible et socialement audacieux ». Soulignant que l’ex-ministre fait face avec cette proposition « à un procès en incompétence gouvernementale », les auteurs de la tribune estiment que le revenu universel d’existence, « correctement conçu et précisé », peut « constituer un élément structurant de la refondation de notre modèle social ». »
Vers un énorme échec.
Si le communisme a mis 70 ans à s’effondrer, et encore parce qu’il était soutenu au cric par un système totalement et intégralement totalitaire, un système basé sur un revenu dit « universel » est voué à un effondrement encore plus rapide dans la mesure où même dans les pays communistes, on demandait aux gens de travailler ! Il y avait même « stakanovisme » ! Ceux qui travaillaient encore plus étaient récompensés et encensés, pas par l’argent mais la « Patrie »! Même en ex-URSS il y avait une forme larvée d’incitation positive.
Le revenu universel c’est le fait d’ériger l’assistanat en vertu. Le revenu universel, c’est oublier ce que l’homme a de dimension individuelle et d’instinct de la possession, le revenu universel c’est créer les conditions de l’asservissement des masses qui, loin d’être libérées du travail, tomberont dans les griffes d’un système totalitaire dont elles seront réduites à attendre, hébétées, leur pitance.
Le revenu universel, c’est la négation de tout progrès, car il n’y a plus aucune incitation à entreprendre ou créer.
Le revenu universel c’est enfin l’absence de sens à la vie, l’absence d’utilité, et évidemment au bout du compte, l’absence de dignité et d’honneur.
Le revenu universel n’a rien à voir avec l’idée de droit opposable au travail que je défends. Un travail qui peut même être considéré comme non rentable ! Mais tout salaire doit avoir comme corollaire une activité, un échange. Je donne ce que je reçois. Je produis.
Avez-vous remarqué que personne ne parle de travail ?
Personne ne parle d’inventer du travail, ou même de l’activité ?
Personne ne veut aller donner à manger à nos anciens dans les maisons de retraite.
Personne ne veut aller aider à les faire traverser les rues !
Personne ne veut aller aider les gamins partout en soutien scolaire, ou à faire fonctionner les crèches en plus grands nombres…
Personne ne veut travailler ! Ils veulent tous le revenu universel, sans rien. Ils veulent raser gratis avec l’argent qu’ils n’ont pas et qu’ils iront prendre toujours dans les poches des mêmes.
Encore une fois, le revenu universel est une abjection. Parlons plutôt du travail et d’un mode juste de redistribution de la richesse créée.
Tout le reste n’est que de la démagogie boboïsante et « gôchisante » à souhait.