Donald Trump est un
révolutionnaire, et les établissements du gouvernement n’aiment pas les
révolutionnaires. Il en est ainsi depuis l’aube des sociétés humaines. Ceux
qui menacent de réduire le prestige et l’influence des blocs de pouvoir qui
prévalent sur la société ont toujours été pris pour cibles et considérés par
ces blocs comme des ennemis à entacher, voire à exterminer si nécessaire.
C’est une loi de la politique qui est aussi certaine que les flux et reflux
de la marée et les trajectoires des planètes.
Qu’est-ce que le Deep
State ? Il s’agit de la vaste panoplie de bureaucraties et d’intérêts
privés qui se cachent derrière les institutions visibles du gouvenement
(dans le cas des Etats-Unis le président, le Congrès et la Cour suprême). Il
s’agit du « complexe militaro-industriel » contre lequel Dwight
Eisenhower nous a mis en garde alors qu’il quittait ses fonctions en janvier
1961, ainsi que des bureaucraties telles que la CIA, la NSA, le FBI et le
Département de sécurité intérieure. Y appartiennent également la Réserve
Fédérale et ses « négociants principaux » (Goldman Sachs, JP Morgan
et autres), ainsi que d’autres institutions internationales comme le FMI ou
encore la Banque mondiale.
Le Deep State est ce que Ron
Paul qualifie de « gouvernement fantôme ». Il est orwellien dans sa
présence néfaste au travers des Etats-Unis, et ses ambitions s’étendent à
l’échelle de la planète. Ses membres sont à la fois des démocrates et des
républicains, et il ne fait serment d’allégeance à aucun des partis
politiques majeurs des Etats-Unis. Ce à quoi il a prêté serment, c’est à
l’établissement d’un nouvel ordre mondial au sein duquel le concept de
« souveraineté nationale » est inexistant. Le globalisme est son
idéologie. L’usurpation sa méthodologie. Le pouvoir son seul objectif. Et la
tyrannie égalitaire son désir ultime.
Pourquoi Trump fait
trembler le Deep State
Une révolution bouleversante
est en chemin. L’ancien ordre mondial est à genoux, et les élites et
institutions du Deep State le savent. Elles sont parfaitement conscientes que
si les politiques proposées par Trump devenaient lois aux Etats-Unis, alors
leur position de pouvoir et de prestige s’en trouverait grandement diminuée.
Nous pouvons nous attendre à ce que les membres du Deep State se soulèvent
contre la révolution Trump de toutes les manières possibles, qui incluront
des calomnies publiques au travers des médias, d’innombrables oppositions
légales auprès des cours de justice du pays et, si telle était la dernière
option possible, un potentiel assassinat.
Les quatre piliers de la
réforme de Trump sont ce par quoi le Deep State se sent le plus menacé. Ils
sont 1) une réforme radicale de l’immigration, 2) des réformes rationnelles
des politiques commerciales, 3) de sérieuses réductions des taxes et des
règlementations, et 4) la restauration d’une politique étrangère à la
« mêlons-nous de ce qui nous regarde ».
1) Politique d’immigration.
Les élites au pouvoir du Deep State défendent avec vigueur l’idée de
frontières ouvertes et l’importation d’immigrants clandestins aux Etats-Unis.
La raison en est que 90% des clandestins finissent par voter pour le parti
démocrate, qui est le plus gros défenseur du globalisme. Non pas que les
républicains ne soient pas, eux-aussi, globalistes, mais le parti démocrate
est pour eux un véritable paradis. Il existe encore parmi les républicains un
certain nombre de nationalistes.
2) Politique commerciale.
Les élites au pouvoir s’opposent avec véhémence à une réforme rationnelles
des politiques commerciales, parce qu’elles souhaitent que les Etats-Unis
restent impliqués dans un certain nombre de traités multilatéraux tels que
l’OMC et le PTP, qui réduisent la souveraineté des Américains et favorisent
l’évolution du globalisme.
3) Réduction des taxes et
règlementations. Les élites au pouvoir s’opposent à une réduction
substantielle des taxes et des régulations, parce qu’ils s’opposent au
capitalisme. Ils sont d’avis que les marchés libres capitalistes sont
dangereux et doivent être contrôlés par un gouvernement hautement centralisé.
La taxation confiscatoire et les régulations oppressives sont les outils qui
permettent ce contrôle.
4) Réforme de la politique
étrangère. Les élites qui contrôlent le Deep State sont horrifiées par
l’attitude à la « mêlons-nous de ce qui nous regarde » de Trump,
parce qu’elles sont persuadées que les Etats-Unis doivent utiliser leur
suprématie militaire et monétaire pour imposer une hégémonie américaine sur
le Proche-Orient, l’Europe, la Russie et l’Asie, et permettre aux élites
américaines de contrôler les efforts globalistes d’établissement d’un
gouvernement mondial. Les élites sont aujourd’hui principalement des
néoconservateurs qui, depuis l’effondrement de l’URSS au début des années
1990, cherchent à établir leur hégémonie où que ce soit dans le monde.
Cette recherche compulsive
d’hégémonie a mené les Etats-Unis à l’intervention en Irak, en Afghanistan,
en Lybie, mais aussi en Ukraine (le coup de Kiev de février 2014 et la
tentative de faire entrer l’Ukraine dans le camp de l’OTAN afin que des
missiles puissent être installés sur la frontière russe). L’hégémonie globale
est l’obsession première des élites du Deep State, ce qui explique pourquoi
la nomination de Rex Tillerson au poste de Secrétaire d’Etat leur semble si
consternante. Sa nomination suggère que Trump souhaite abandonner leur
recherche d’hégémonie sur la Russie. Une telle poursuite est cependant une
folie qui ne pourrait nous mener qu’à une troisième guerre mondiale contre
Poutine. Trump et Tillerson, en revanche, nous offrent une chance de
réinjecter un peu de bon sens dans nos politiques étrangères.
Les divisions
idéologiques majeures auxquelles nous faisons face aujourd’hui
Il existe aujourd’hui trois
divisions idéologiques majeures que nous pouvons utiliser pour expliquer la
bataille qui se joue entre les élites et le peuple américain. Les
voici :
1) Globalisme contre
nationalisme
2) Collectivisme contre individualisme
3) Etatisme contre capitalisme
Le Deep State est compris des
idéologies gauchistes du globalisme, du collectivisme et de l’étatisme. Le
peuple américain défend les valeurs de la droite, qui sont le nationalisme,
l’individualisme et le capitalisme. Au cours de ces 85 dernières années,
Washington a été dominé par les idéologies de la gauche. Mais l’élection de
Donald Trump a présenté une épreuve formidable pour ce noyau de pouvoir aux
commandes de la cité impériale. Ceux qui défendent les idéologies de droite
ont été envoyés à Washington par les électeurs. Et leur leader est un homme
qui ne recule devant rien.
Ces quatre prochaines années
seront porteuses de changements. Elles nous apporteront une révolution telle
que nous n’en avions plus vue depuis 1932 et l’élection de FDR. Espérons
qu’elle se fasse dans la direction opposée du New Deal, qui n’était qu’une
extension de la prise de pouvoir des globalistes sur notre système monétaire
qui a commencé en 1913 avec la naissance de la Fed, et avec l’établissement
d’un impôt fédéral sur les revenus. La Fed et les impôts sur les revenus sont
les deux institutions qui ont permis aux idéologies de la gauche de subvertir
la république américaine. L’essence du Deep State tire ses origines de
l’année 1913 et de la naissance de la Réserve fédérale, et de l’adoption des
16e (impôts sur les revenus) et 17e (élection directe
des Sénateurs) amendements.
Le Deep State est-il
une conspiration ?
Certains patriotes américains
perçoivent le Deep State comme monolithe, c’est-à-dire pleinement intégré, et
pensent que ses membres conspirent dans le plus grand secret afin d’instituer
un gouvernement mondial. Le Deep State est-il une conspiration ? Oui et
non.
Il est important de comprendre
que le Deep State est unifié et compris d’éléments conspirateurs (avec
notamment la CIA et la NSA, qui s’entendent pour parvenir à leurs objectifs).
Mais cette unité consiste en, et est motivée par, l’idéologie. Le Deep State
lui-même n’est pas une conspiration coordonnée. Mais parce que les élites au
pouvoir partagent la même idéologie, leurs institutions peuvent avancer main
dans la main vers un collectivisme global, ce qui les fait passer pour des
conspirateurs. Elles ne sont des conspirateurs que dans le sens où elles
cherchent à imposer l’idéologie du globalisme aux Etats-Unis. Leur unité
réside dans le fait qu’elles aient toutes appris que le capitalisme est une
mauvaise chose qui doit à tout prix être remplacé par un étatisme amorphe au
sein duquel un gouvernement global centralisé règne sur l’humanité.
Trump et la menace
périlleuse qui lui fait face
Depuis que le président Trump
a emphatiquement dénoncé le Deep State dans ses discours de campagne ainsi
que dans son discours d’investiture, et remis en question le pouvoir des
élites assises sur le podium derrière lui, les dés ont été lancés. Un
compromis n’est plus possible. Trump en sortira triomphant… ou rencontrera un
échec désastreux. Il ne peut pas plus se rattacher aux élites du pouvoir que
le général Patton aurait pu s’allier aux Nazis. Les élites au pouvoir ne
capituleraient pas plus devant Trump que des loups devant des bouledogues. La
nature de la bataille qui se profile à l’horizon sera des plus épiques.
Attendez-vous à un tumulte sans merci, et à la victoire ou la défaite des
forces du bien contre le mal.
Les élites du Deep State
passeront certainement les deux premières années de présidence de Trump à le
diffamer dans les médias et à lancer des poursuites judiciaires pour remettre
en cause la légitimité de ses quatre piliers de réforme listés plus haut. Si
elles échouent, il est possible qu’elles se tournent ensuite vers une
troisième option : l’assassinat.
Si un tel crime venait à être
commis, les éléments dévoyés de la CIA redeviendraient les instruments
mortels qu’ils étaient à l’assassinat de John F. Kennedy. Trump en a
certainement conscience, ce qui nous prouve encore une fois son courage.
Combien d’hommes défieraient les forces politiques du mal dans une telle
confrontation de vie ou de mort ? C’est ainsi que sont les
révolutionnaires, et Trump en est indubitablement un.
Nous ne pouvons qu’espérer
qu’un tel acte ne se produira pas. Si une chose peut être certaine, c’est que
les pions du Deep State à Washington – comme Chuck Schumer, John Lewis, Marco
Rubio, John McCain, Lindsey Graham, et al – continueront de lui mettre des
bâtons dans les roues. Mais Trump est un combattant, et ce ne sont que des
chiens de poche.
Pourquoi Trump devrait
s’inquiéter
Les grands pontifes des médias
condamneront bien évidemment toute possibilité d’assassinat par le Deep State
et la CIA comme n’étant que « le fruit de l’imagination enfiévrée de
« félés de la timbale »».
Mais comme je l’ai moi-même
écrit dans The Killing of
Kennedy, nombreux sont les ouvrages sur la mort de Kennedy qui exposent
la suppression de preuves et les mensonges du gouvernement fédéral et de la
commission Warren. Les deux livres les plus importants sur le sujet (JFK and the Unspeakable,
par James Douglass, et On the
Trail of the Assassins, par Jim Garrison) démontrent que les
éléments dévoyés de la CIA et du Pentagone sont à l’origine de l’assassinat
de Kennedy. Le
célèbre historien, Gerald D. McKnight, en vient aussi à cette conclusion dans
Breach of Trust: How the
Warren Commission Failed the Nation and Why.
Pourquoi des éléments dévoyés
de la CIA et du Pentagone auraient-ils décidé d’assassiner Kennedy ?
Parce que comme James Douglas nous l’a démontré, Kennedy prévoyait de mettre fin
à la guerre du Vietnam avant 1965, pensait à négocier un potentiel
désarmement nucléaire avec Krouchtchev, et rêvait de restreindre les pouvoirs
de la CIA. Les élites au pouvoir en ont été outrées, au point d’envisager une
solution radicale. Douglas nous apporte une véritable tapisserie de preuves
pour valider sa conclusion.
Et est-elle si impensable que
cela ? Pas aux yeux de ceux qui lisent des livres d’Histoire et
comprennent les failles de la nature humaine. Au fil des siècles, des coups
ont eu lieu à chaque fois que des leaders charismatiques et populaires ont
menacé les élites de leur ère d’une réduction du pouvoir qui leur est si
cher. Empereurs et rois ont été assassinés par leurs propres conseillers
assoiffés de pouvoir, qui étaient prêts à tout pour le préserver.
L’assassinat de John F. Kennedy n’est qu’un exemple moderne des régicides qui
jonchent l’Histoire du monde, depuis le meurtre de Jules César par ses
propres sénateurs.
Le procureur de district, Jim
Garrison, n’a pas saisi tous les aspects de la conspiration du Deep State
dans le cadre de l’assassinat de Kennedy. Il a toutefois compris le ridicule
de l’explication apportée par la « théorie de la balle unique »,
avancée par la commission Warren et Arlen Specter, qui n’était qu’une tentative
de couverture par les « idiots utiles » du Deep State. Seuls les
plus crédules auraient pu croire en une explication aussi grotesque. Mais les
Etats-Unis sont peuplés de crédules, de chiens de poche et de globalistes de
la robotique.
Jim Garrison a su voir ce que
personne d’autre au sein de l’établissement légal ne souhaitait voir, et il a
risqué sa vie et sa réputation pour l’exposer au grand jour. Un tel acte lui
a demandé beaucoup de courage. Il n’est pas parvenu à mettre les points sur
tous les i, et sa condamnation n’était pas sans failles, mais ce patriote a
su reconnaître qu’il existait quelque chose de bien plus dangereux et
sinistre qu’un assassin solitaire sur Dealey Plaza le 22 novembre 1963. Il ne
s’est pas plié face la mentalité de troupeau à laquelle s’étaient soumis ses
collègues et les médias. Il a su percevoir que les collectivistes du Deep
State étaient au contrôle du gouvernement fédéral, et que le complexe
militaro-industriel d’Eisenhower était bien plus néfaste que se l’imaginait
notre bon vieux Ike. Les livres publiés depuis l’époque n’ont fait que
renforcer sa conclusion.
Le fascisme économique (le
corporatisme) s’est emparé des Etats-Unis au début du XXe siècle. Comme les
esprits affûtés du mouvement de la liberté le comprennent, la République
américaine est morte en 1913. Je doute que Garrison ait pu saisir un tel
aspect idéologique, mais il n’était certainement pas étranger à l’idée que
les néofascistes ont pris le pouvoir du gouvernement fédéral. Son message aux
Américains était une vérité troublante, et nous ne pourrons pas sauver les
Etats-Unis avant qu’elle soit comprise.
Le Deep State est plus
menaçant que se l’imaginent même les plus conservateurs. Tout ce que nous
pouvons faire est l’exposer et prier pour que Trump parviennent à échapper à
son infamie. La vie ne progresse que grâce aux plus prodigieux et aux plus
courageux des révolutionnaires qui cherchent à remettre en cause les pouvoirs
en place. Donald Trump est un révolutionnaire. Et en comparaison, nos
pontifes des médias de chez CNN, du New
York Times et du Washington
Post ne peuvent passer que pour ce qu’ils sont – les
« idiots utiles » du Deep State.