Le nombre de transactions en France vient d’atteindre un nouveau record !
Pour l’Île-de-France, région la plus chère et la plus dynamique, les voyants sont tous au vert fluo et les transactions s’enchaînent à un rythme record. On reste toutefois en dessous des points hauts atteints en 2007 au plus fort de la montée de l’immobilier.
« D’après les notaires franciliens, le contexte pré-électoral ne semble pour l’instant pas provoquer d’attentisme. Un scénario de continuité, avec un bon niveau d’activité maintenu et des prix en hausses modérées paraît le scénario privilégié…
Les dernières estimations des notaires de la région parisienne basées sur les promesses de ventes enregistrées dans leurs études montrent une poursuite de la hausse des prix à Paris, légèrement au-dessus de 8 500 € le m² en moyenne. Sur un an, les notaires évaluent la hausse des prix entre +5 % et +6 %. Dans Paris, le manque d’offre et le niveau élevé des prix semblent pourtant peser sur le volume de transactions qui n’a pas évolué de 2015 à 2016 avec environ 34 000 ventes d’appartements anciens pour chacune des deux années. Ce niveau reste bien en-dessous des 38 300 ventes annuelles moyennes enregistrées de 1999 à 2007. »
Pourtant, presque jamais le marché immobilier n’a été autant en lévitation ! Et c’est dangereux, car le moindre grain de sable peut provoquer un atterrissage très brutal, je pense notamment soit à une décision fiscale aberrante prise par un nouveau président, ou plus vraisemblablement à une hausse des taux qui viendrait fracasser la solvabilité des ménages sur le mur du prix de l’argent.
N’oublions pas que la hausse de l’immobilier est intimement liée aux taux zéro… voire aux taux négatifs, pénalisant durablement l’épargne qui ne rapporte rien et permet en plus d’emprunter proche de zéro.
Logiquement, les agents économiques achètent de l’immobilier.
Logiquement, une bulle immobilière, qui n’a jamais vraiment dégonflé en France, se regonfle un peu plus.
Et le destin de toute bulle est… d’exploser. Inévitablement.