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Le régulateur américain provoque un mini-krach du bitcoin

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Extrait des Archives : publié le 15 mars 2017
209 mots - Temps de lecture : moins d'une minute
( 4 votes, 3,8/5 ) , 2 commentaires
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Haaaaa… Le Bitcoin-coin !

On va encore me dire que je suis condescendant !

Mais que nenni !

Vive le Bitcoin, c’est génial, c’est techniquement superbe, passionnant, vive les « blockchain » et autres concepts de « geek » qui ne sont pour le moment pas à la portée de la ménagère de moins de 50 ans ! Ce qui évidemment risque de changer avec le temps.

Mais avec le temps, il restera tout de même une idée intangible.

Jamais, jamais les États et les banquiers ne laisseront émerger une monnaie réellement libre, car celui qui « bat » monnaie dispose d’un privilège exorbitant.

Et c’est ce que nous montre encore cette histoire où le gendarme boursier américain, la SEC, a rejeté vendredi un projet de cotation pour un fonds qui aurait permis aux investisseurs d’accéder plus facilement au Bitcoin, provoquant une chute brutale du cours de cette monnaie virtuelle… qui après une baisse de 30 % s’est ressaisie.

N’y voyez là non plus de ma part aucun contentement particulier.

En réalité, je trouve l’idée de la monnaie libre extraordinaire aussi bien en termes philosophiques qu’économiques.

Hélas, ceux qui détiennent le pouvoir de la monnaie ne le partageront pas et c’est à mon sens la limite infranchissable du Bitcoin.

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Sannat n'a pas pris conscience que Bitcoin par conception n'est et ne peut pas être une monnaie. Son ADN en fait une réserve de valeur même si il est possible de payer ses taxes dans quelques états US ou si l'Argentine viens de réaliser un premier échange commercial en bitcoin.
On verra Bitcoin comme un bien commun que tout un chacun peut s'approprier sans y être forcer par quiconque.
De là à prétendre que 21 millions de BTC dont le tiers sont perdus risque de poser problême aux quadrilliards d'argent des banque centrale, un seul mot : GROTESQUE.
Non Sannat n'est pas plausible n'y même crédible sur le sujet
La SEC d'après les dires de ci de là est un gendarme tout à fait "spécifique", quand il s'agit de sanctionner les banques et les institutions financières pour leurs fraudes et écarts de gestion, genre situation sur les dérivés par ex, elle y met le temps et elle y va avec le dos de la cuillière pour les ménager comme les nouvelles normes instaurées pour ne pas déclencher l'avalanche des produits toxiques, mais quand il s'agit des substituts à la monnaie et au Dollar faisons simple, c'est l'interdiction la plus absolue.... Il faut tout de même pas être naïf. les banques centrales ne vont quand même pas laisser des concurrents à la monnaie officielle entamer leur privilège, où irait-on ! Quant à ceux qui ont du Bitcoin, je doute qu'ils puissent en profiter longtemps.
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blitzel - 02/03/2018 à 09:40 GMT
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