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Cours Or & Argent

Code du travail : la réforme aura un effet marginal sur le chômage

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Publié le 13 juillet 2017
346 mots - Temps de lecture : 0 - 1 minutes
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Rubrique : Opinions et Analyses

Pour Laurent Gamet, qui est professeur de droit à l’université Paris-Est et aussi avocat, la réforme du code du travail n’aura qu’un effet marginal sur l’emploi car selon lui, cela ne répond pas aux grands enjeux de notre époque que sont la mondialisation, la numérisation de l’économie ou encore l’essor de l’intelligence artificielle. Ses effets sur l’emploi seront donc à peine perceptibles sur l’emploi…

Et c’est une évidence. La compétitivité ne peut plus se réduire uniquement à la réduction du coût de la main-d’œuvre, tout cela est un non-sens par rapport aux bouleversements qui touchent nos économies.

Et Laurent Gamet de poser certaines questions qui fâchent…

“Qui croit vraiment que cette réforme aura un effet en la matière hors les marges d’erreurs statiques dans le décompte des chômeurs ?

Qui croit vraiment que les employeurs embaucheront quand ils connaîtront par avance ce que leur coûtera un éventuel licenciement ou quand la loi, plus encore qu’aujourd’hui, affirmera la primauté de la négociation d’entreprise ?

Le bien-fondé de ces réformes est sans doute avéré. Mais elles ne sauraient avoir un effet tangible sur le chômage, en tout cas leur effet devrait être à la marge.”

Il fait un certain nombre de propositions visant un objectif nettement plus vaste, car effectivement faire de la fin du CDI et du plafonnement des indemnités de licenciement l’alpha et l’oméga de la politique de lutte contre le chômage sera, à terme, très décevant pour la population, car cela ne fera pas baisser le chômage, cela fera juste augmenter un peu plus la précarité et les incertitudes.

Il faut donc avoir une grande vision autour de l’emploi dans ce nouveau monde qui s’annonce, et au-delà de l’emploi, une vision de la façon dont nous allons répartir collectivement les richesses créées et qui le seront bientôt exclusivement ou presque par des machines et sans plus besoin de l’intervention humaine.

Comment donc donner à chacun les moyens de sa propre subsistance si cela ne passe plus par le travail rémunéré et donc le salaire ? Et non, le revenu universel n’est pas une solution viable.

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Si l’entrepreneur n'est pas le maître dans son entreprise, il ne fera que le minimum pour être emm**** le moins possible. C'est humain c'est tout!
Cela dit, être le maître dans son entreprise ne veut pas dire que le "patron" est, ou deviendra, un affreux jojo sanguinaire!
Le boss, c'est celui qui prend l'argent en premier. Parfois sans se soucier de s'il y en aura assez ensuite pour tous les autres. De plus en plus souvent, c'est le banquier.
Quand on est libre de dettes, il reste encore l'URSSAF.
Une réforme du code du travail est essentielle si on veut réduire le chômage, mais elle ne pourra donner les effets souhaités sans une réforme de la fiscalité.
Quant aux robots, comment une entreprise qui achète des robots à crédit pourrait-elle vendre sa production à des millions de chômeurs sans argent pour acheter ce qu’elle produit? Sans compter la hausse des coûts d’énergie. Si ce n’était des politiques inflationnistes des banques centrales et des gouvernements, les gens auraient gagné en pouvoir d’achat grâce aux gains de productivité, ce qui aurait poussé la demande en biens et services et contribué à créer de l’emploi.
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Celui qui a un investissement immobilisé en un lieu donné et qui accepte une commande, embauche la main d'oeuvre nécessaire. Peu importe le code du travail.
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Le boss, c'est celui qui prend l'argent en premier. Parfois sans se soucier de s'il y en aura assez ensuite pour tous les autres. De plus en plus souvent, c'est le banquier. Quand on est libre de dettes, il reste encore l'URSSAF. Lire la suite
Pâris - 16/07/2017 à 18:55 GMT
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