Hier, un bon copain qui se reconnaîtra, m’envoie un petit SMS en me disant « tu as vu le communiqué de l’Académie de médecine ? C’est le truc le plus intelligent que j’ai lu depuis longtemps »…
Et oui.
C’est intelligent parce que c’est pragmatique.
Comme le disait de Gaulle que je cite décidément beaucoup ces derniers temps, « tout ce qui a été dit d’important à l’humanité, a toujours été simple ».
Quand un virus se propage par les airs, il faut tout faire pour empêcher de contaminer les autres. Foulards, écharpes, masques officiels ou masques fabriqués maison, tout est bon.
Ce sera imparfait.
Cela ne sera pas toujours efficace.
Mais cela aidera à ralentir la propagation du virus.
Mieux, porter un masque c’est penser à protéger les autres. Et cette humanité, cet intérêt porté à l’autre, doit rester le centre de notre comportement et notre boussole dans la tempête.
L’appel à la mobilisation citoyenne de l’Académie de médecine pour le port du masque.
« Trois mois après l’irruption de la pandémie de Covid-19 sur le territoire national, en l’absence de vaccin et de médicament efficace contre le SARS-CoV-2, le seul moyen de lutte consiste à empêcher la transmission du virus de personne à personne. L’entrée en confinement a renforcé les mesures de distanciation appliquant le principe « rester à un mètre les uns des autres ». Mais il s’avère, à l’usage, que ces mesures sont souvent mises en défaut dans les espaces restreints contraignant usagers et clients à se croiser ou à se rapprocher à moins d’un mètre, notamment dans les ascenseurs, les magasins et les transports en commun.
Afin de limiter le risque de transmission directe du virus par les gouttelettes projetées à l’occasion de la parole, de la toux et de l’éternuement, le port d’un masque anti-projections couvant le nez et la bouche, destiné à retenir ces postillons et à éviter leur dispersion dans l’environnement immédiat, a été recommandé dans un communiqué récent de l’Académie nationale de médecine [1].
Le principe « altruiste » de ce type de masque a été souligné en rappelant qu’il n’était pas destiné à protéger la personne qui le porte, mais les personnes alentour selon le principe « Un pour tous, tout pour un ». Pour être efficace, le port du masque anti-projections doit être généralisé dans l’espace public. Cette mesure ne peut avoir un impact épidémiologique sur la circulation du virus que si tout individu s’astreint à l’appliquer dès qu’il sort de son domicile. Une simple recommandation ne peut suffire, chacun devant se considérer comme potentiellement porteur du virus et contagieux, même quand il se sent en bonne santé. Veiller à ne pas contaminer les autres n’est pas facultatif, c’est une attitude « citoyenne » qui doit être rendue obligatoire dans l’espace public. Il est possible, dans chaque famille, de confectionner des masques en tissu « artisanaux », « alternatifs », « écrans » ou « barrières », lavables et réutilisables à partir de matériaux courants non onéreux [2].
Malgré l’évidente nécessité d’une telle mesure, malgré son acceptabilité attestée par l’anticipation de nombreuses personnes qui ne sortent que masquées, des objections de principe retardent sa mise en œuvre et favorisent la persistance d’une transmission du virus dans la communauté. Restreindre le port du masque dans les seuls transports en commun, c’est négliger tous les espaces publics où le risque demeure. Subordonner cette obligation à la fourniture gratuite de masques par l’État, c’est conforter la population dans une situation d’assistance et de déresponsabilisation. Enfin, attendre la date du 11 mai pour faire porter le masque aux Français, c’est accorder 3 semaines de répit au SARS-CoV-2 pour qu’il continue de se transmettre, c’est accepter plusieurs milliers de nouvelles infections, donc plusieurs centaines d’hospitalisations et plusieurs dizaines de morts supplémentaires.
C’est pourquoi, la France ayant déclaré la guerre au Covid-19, l’Académie nationale de médecine recommande fortement une mobilisation citoyenne pour le port du masque ».
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N’attendez pas les masques du gouvernement. Masquez-vous pour protéger votre voisin !
Peu importe ce que vous utiliserez, un masque, une écharpe ou une fabrication maison. Même avec 3 feuilles de sopalin vous tousserez moins loin !
L’Etat est coupable, et combien, de ne pas avoir ordonné à nos concitoyens de le faire.
L’Etat est coupable de ne pas avoir soutenu et mis en avant tous les systèmes D.
L’Etat ne l’a pas fait pour une raison fondamentale.
L’Etat veut montrer qu’il est indispensable à nos vies alors qu’il est devenu un véritable problème.
L’Etat est un problème fiscal avec les impôts.
L’Etat est un problème pour la liberté avec ses lois de plus en plus liberticides où il veut tout contrôler.
L’Etat est un problème pour la libre pensée, puisqu’il criminalise des comportements ou des pensées qui deviennent illégales. Une pensée stupide doit-elle être illégale ? Je pense l’inverse. Elle s’éteint d’elle-même.
L’Etat est un problème pour l’éducation et l’école où l’on apprend à nos gosses l’enfilage de capotes, mais pas les math…
L’Etat est un problème parce qu’il refuse de faire confiance aux gens et que ceux qui incarnent l’Etat veulent décider pour nous dans leurs intérêts à eux, ou plutôt celui de leurs mandants.
L’état est devenu un problème parce qu’il est devenu le bras armé du totalitarisme marchand au lieu d’être le cadre protecteur des peuples.
Stéphane Hessel, peu avant sa mort, avait très bien compris la difficulté de la situation. Il disait qu’à son époque s’engager dans la résistance était facile car l’ennemi était visible. C’était l’occupant allemand et le nazisme. Aujourd’hui quel est l’ennemi ?
C’est l’Etat.
Non pas les braves gens qui pensent le servir de bonne foi. Mais ceux qui ont, en réalité, infiltré l’Etat pour servir des intérêts qui ne sont plus ceux de la population de notre pays.
Alors, ne vous demandez plus ce que l’Etat peut pour vous.
Il ne peut rien de positif. Il ne peut plus que la nuisance.
Il peut vous imposer.
Il peut vous mettre des amendes à 135 €.
Il peut vous tirer dessus à coup de flash-ball.
… Mais il ne peut pas vous fournir de masques.
Demandez-vous ce que vous pouvez faire. Et l’Académie de médecine apporte une solution pacifique et pertinente.
Aux masques citoyens, et tant pis si Sibeth ne sait toujours pas les enfiler…
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous et désormais protégez-vous !