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L’or est le
premier métal à être mentionné dans la Bible, mais également celui qui y est
cité le plus souvent, comme dans Genèse 2 :11. Depuis la nuit des temps,
l’or a été un métal noble, recherché pour sa rareté, son poids, sa
durabilité, son lustre qui ne ternit jamais, sa beauté incomparable, sa
ductilité et sa malléabilité. Un certain nombre de termes Hébreux de l’Ancien
testament font référence à l’or, tels que zahav, charuts, kethem, paz, seghor
et ophir. Dans le Nouveau testament, les mots Grecs khrysos et khysion sont
utilisés en référence aux ornements, aux pièces et à l’or en général.
La rareté de
l’or, même à l’époque Biblique, lui a conféré une valeur monétaire qui l’a
rendu très utile dans la finalisation de transactions commerciales, ainsi
qu’en tant que mesure de richesse et de proéminence. La couleur de l’or et sa
résistance à l’oxydation et au ternissement le rendent apte à la fabrication
de bijoux et d’ornements de toutes sortes. Au début de l’époque Biblique, on
pouvait en trouver à l’état pur dans les dépôts de sédiments et le lit des
rivières. Il pouvait être facilement découvert en raison de son poids. Dans
le Livre de Job (28 :1, 2, 6) sont mentionnées les activités minières et
d’affinage.
Lors de la
construction du Tabernacle par Moïse, selon l’Exode 25, 30, 37 et 39, de l’or
aurait été frappé sous forme de feuilles pour le couvrir, et des fils d’or
auraient été utilisés pour coudre les vêtements du grand prêtre. Dans le plus
sacré des livres, l’Arche d’Alliance était d’or.
Les
décorations du Temple de Salomon étaient exclusivement faites d’or. Comme
c’est le cas de nombreuses pièces modernes, l’Israël de l’époque ancienne
avait pour habitude de mélanger un alliage à l’or pour le rendre plus dur.
David aurait mis de côté 100.000 talents d’or pour le Temple de Salomon. Un
talent représente 75 livres ! Les pieds de lampe, les ustensiles, les
fourchettes, les bols, les carafes, les bassins et les coupes étaient faites
d’or et d’argent. Très peu de décorations étaient faites de cuivre. Les
chérubins, les diffuseurs d’encens et les murs intérieurs du Temple étaient
couverts de feuilles d’or. A l’heure actuelle, le temple de Salomon vaudrait
certainement plus de 50 milliards de dollars.
Salomon a reçu
une très importante quantité d’or de la part du roi de Tyr (120 talents), de
la reine de Saba (120 talents) et des revenus tirés de sa flotte de
marchands. Les premiers rois ont dit que Salomon aurait reçu en un an pas
moins de 636 talents d’or. Les quantités d’or qui furent utilisées à l’âge de
Salomon et de David sont l’exemple parfait de l’incroyable mais vrai.
Lorsqu’Israël
conquit de nouvelles villes, Dieu lui demanda de ne pas utiliser l’or et
l’argent qui s’y trouvait pour lui seul. L’or pillé fut bien évidemment
affiné et purifié. La seule exception fut Jericho. Son or et son argent
furent retournés aux prêtres et utilisés pour les besoins du sanctuaire,
selon Jos. 6 :17-19, 24.
L’or était
tant chéri que, dans la Bible, il est souvent associé à la sagesse, la foi et
le savoir. Certains psaumes disent que les lois et commandements de Dieu sont
plus désirables que l’or (Psaumes 19 :7-10, 119 :72, 127). Les
psaumes disent aussi que malgré sa grande valeur, l’or est incapable de
donner la vie (Psaumes 49 : 6-8). Job explique qu’aucune quantité d’or
ne peut suffire à acheter la sagesse divine (Job 28 : 12, 15-17, 28).
L’apôtre Pierre écrit que la foi vaut plus que l’or, qui peut résister au
feu, mais peut être détruit par d’autres moyens (Pierre 1 : 6-7). Aucune
somme d’or ne peut délivrer quiconque de la colère de Dieu (Zep 1 :18).
Selon la bible, l’or est le bien le plus recherché, après le savoir, la foi,
la vie et la droiture.
Même à
l’époque Biblique, la richesse tangible, contrairement à la richesse
spirituelle, était représentée par l’or et l’argent. Tout au long de
l’Histoire, l’or et l’argent ont été considérés comme de la richesse,
contrairement aux devises faites d’une multitude d’objets tels que des feuilles
de mûrier, de l’écorce, des cigarettes (lors de la seconde guerre mondiale),
des coquillages, et majoritairement du papier. L’Histoire, au travers de
toutes les croyances et de tous les livres sacrés, a toujours perçu l’or et
l’argent comme la forme ultime de patrimoine tangible. Tous les hommes, tout
au long de l’Histoire, ont perçu l’or comme une richesse, comme une
incarnation de la stabilité à la valeur irréfutable.
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