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Ronald Mc Donald contre le chômage

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Publié le 14 octobre 2011
442 mots - Temps de lecture : 1 - 1 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Il est un domaine dans lequel l’État excelle : la créativité sémantique.


Impôts, taxes, contributions, redevances, ressources propres, participations, écluses, égaient chaque année le triste horizon fiscal. L’autre terrain d’innovation est celui des emplois aidés. TUC, CES, CPE, CIP, emplois jeunes…


Confrontés à la montée du chômage, les élus inventent régulièrement une nouvelle variété d’emplois de secours pour les trop jeunes, les trop vieux, les peu qualifiés etc.


L’échec de ces multiples expériences est systématiquement au rendez-vous, mais l’ouvrage ne cesse de revenir sur le métier, pour préparer le prochain naufrage. En répondant à une demande artificielle, les emplois aidés finissent toujours par s’épuiser d’eux-mêmes et la pérennité espérée se transforme en précarité subventionnée.


Pendant que l’État ouvre un robinet pour arroser le sable, un acteur tout à fait inattendu s’est imposé sur le terrain de l’emploi de la dernière chance, jusque dans le langage proverbial :


« Je pourrai toujours aller travailler au Mc Do. »


Quelle ironie de l’histoire que l’icône du capitalisme sauvage mondialisé ultralibéral soit devenue l’ultime filet de sauvetage que l’État n’a jamais réussi à tisser. Le maillage territorial est dense et régulier, et l’odieux management à l’américaine apporte en réalité la souplesse dont ont souvent besoin les étudiants, mères célibataires, et autres candidats à ces jobs polyvalents.


« Venez comme vous êtes ! »


Le fameux slogan publicitaire vaut aussi pour le recrutement. Étudiant cherchant un job d’appoint, jeune sans diplôme voulant miser sur le travail et le mérite, qui gravira les échelons d’une entreprise dans laquelle la culture de la récompense est au cœur de la gestion des ressources humaines, et qui deviendra peut-être responsable d’un ou de plusieurs magasins. La liberté d’organisation et la mobilité professionnelle sont les plus forts arguments de Mc Donald’s en matière d’embauche, faisant du vendeur de hamburgers le premier employeur de jeunes de France, avec 50% d’étudiants salariés.


C’est bien le modèle de flexibilité qui donne à une entreprise comme Mc Donald’s sa capacité d’ajustement et de croissance, qui sera toujours plus efficace que la planification centralisée, fut-elle animée des meilleures intentions.


Les conclusions ne sont pas difficiles à tirer. L’État prélève de l’argent sur la croissance du secteur privé pour faire moins bien que lui, faisant ainsi peser sur les vrais créateurs d’emplois le fardeau de son incompétence.


Ronald emploie aujourd’hui soixante mille personnes en France et crée environ deux mille emplois par an. Une simple règle de trois confirme avec un certain plaisir qu’une trentaine de clowns vaudraient donc mieux pour résorber le chômage que la longue file des ministres du travail. Mais en attendant le plein emploi, il faut manger cinq fruits ou légumes par jour…

 

 

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Renaud DOZOUL est architecte de formation. Il crée une agence à Paris en 2004 après avoir exercé pendant deux ans à Mexico. Il se consacre désormais à la recherche et à l’écriture. Il publie notamment en 2011 « 10 bonnes raisons de restaurer la Monarchie » aux éditions Muller et travaille actuellement sur un ouvrage consacré aux fondements de la liberté en occident.
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J'aimerai bien qu'on m'explique : Comment se fait-il que les "jeunes" étaient tous dehors à manifester pour le CPE de M. Villepin, qui je le rappelle était un contrat avec obligation de CDI au bout de 2 ans, payé 80% du SMIC pendant cette période de "formation", et que pour le projet socialiste qui prévoit 300.000 emplois jeunes, SANS obligation d'embauche, et payé au lance-pierre les jeunes disent "c'est génial" ! Est-ce que la jeunesse serait manipulée ? :-)
Dernier commentaire publié pour cet article
J'aimerai bien qu'on m'explique : Comment se fait-il que les "jeunes" étaient tous dehors à manifester pour le CPE de M. Villepin, qui je le rappelle était un contrat avec obligation de CDI au bout de 2 ans, payé 80% du SMIC pendant cette période de "for  Lire la suite
Tophe28410 - 17/10/2011 à 10:22 GMT
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