La
partie est terminée, et il n’en commencera pas de nouvelle tant
que le grand désendettement ne sera pas achevé. La
volatilité qui en naîtra représentera une
opportunité à ne pas rater. La plus importante bulle sur le
crédit à laquelle nous ayons jamais assisté est sur le
point de faire son entrée dans l’Histoire. La volatilité
qui en découlera prendra une ampleur extraordinaire, et
représentera une incroyable opportunité pour les investisseurs
y ayant été préparés. La stratégie de
placement à long terme connaît ses derniers jours de gloire. Les
alternatives d’investissement soutenues par l’or et
l’argent sont désormais les seules vers lesquelles se tourner.
Si
l’on observe deux différentes manières de
déterminer le taux d’inflation aux Etats-Unis (celles de 1990 et
de 1980, présentées par www.shadowstats.com),
nous pouvons apercevoir à quel point le politiquement correct a influencé le système de
mesure de la fluctuation des prix à laquelle sont aujourd’hui
confrontés investisseurs et consommateurs :
Si
vos investissements ne vous permettent pas des rendements supérieurs
de 1 à 3% au taux d’inflation, soit un rendement réel
après inflation, cherchez la cause du côté de la
répression financière menée par les banques centrales.
Si vos investissements vous rapportent des rendements inférieurs au
taux d’inflation plus 1 à 3%, alors ils sont sous-performants et
votre richesse réelle diminue.
Par
exemple : Si vous achetez une obligation à rendement de 2% sur 10
ans, alors vous perdez 4 à 8% par an si vous tenez compte de l’inflation
réelle.
Ces
actifs surévalués vont voir leur valeur chuter
jusqu’à ce que leur rendement devienne supérieur au taux
d’inflation et vous permette des rendements réels. Vous pouvez
appliquer cette même loi aux actions à rendement de 2% par an,
en observant par exemple le SP500, et ceci s’applique également
au marché immobilier. Tous
ces actifs finiront par perdre de la valeur jusqu’à ce qu’ils
puissent permettre un rendement
réel positif après inflation.
Ce
retour à une rentabilité réelle se passera pas le biais
d’une contraction des encours de prêts. En effet, c’est la
création monétaire et le crédit qui supporte cette
structure de prix. Remarquez que cette contraction n’a absolument rien
à voir avec une déflation.
Les
économies du monde développé ont été
prises au piège dans la spirale de la dette, et sont
littéralement sur le point de s’effondrer. Il n’existe
aucune issue possible. Les dettes gouvernementales du monde
développé se sont accrues à un taux de 11% par an depuis
les premiers signes de la crise en 2000. Depuis l’an 2000, la dette
planétaire à quasiment triplé dans l’ensemble des
secteurs (financier, non-financier, gouvernemental, et celui des
ménages), pour passer de 80 trillions à 200 trillions de
dollars.
En
termes réels, aucune croissance des revenus ne permet de justifier ces
emprunts additionnels. Compte tenu de la croissance de la masse
monétaire et d’une croissance de l’encours de dettes de
11% par an, le pouvoir d’achat de la livre sterling diminué d’au
moins 3 à 5% par an, et c’est
une estimation conservatrice.
Pour ceux ayant accès à la planche à
billets, cela signifie que l’impression monétaire sera
nécessaire au remboursement de ces dettes ; pour ceux n’y
ayant pas accès, cela signifie qu’un désastre est
imminent.
Pire
encore, ceux étant à l’origine du problème se sont
avérés incapables d’en venir à bout. Après
plus de dix ans d’impression monétaire incessante, nos
problèmes économiques et sociaux actuels ne peuvent plus
être réglés par l’emploi de ces mêmes
politiques.
Le
socialisme et l’étatisme rampants ne permettront pas que nos
problèmes soient résolus. Le seul remède dont nous
disposions réside en une politique de création de richesse, d’une
monnaie et d’une croissance économique réelles, pas
fondées sur de la dette. Tout comme il nous est impossible d’échapper
à la mort, il est impossible pour les élites et banquiers
d’esquiver le décès des systèmes
économiques et financiers du monde développé. Et
c’est l’étendue même de leur cupidité, de
leur arrogance et de leur désir de pouvoir qui en est la cause.
Les
gouvernements progressistes, plus connus sous le nom de gouvernements socialo-
libéraux, dominent aujourd’hui le débat politique,
qu’ils soient républicains ou démocrates. Conservateurs,
libéraux, travaillistes, Chrétiens démocrates,
socialistes… tous sont achetés et soudoyés par les
banquiers et le capitalisme de copinage. Ce capitalisme de copinage a
désormais pris le contrôle des gouvernements, comme cela avait
été prévu lors de la création de la
Réserve Fédérale en 1913. Ce système peut
être comparé aux familles mafieuses du crime organisé que sont les
Gotti ou les Gambino, se lançant corps et âme dans des guerres
de territoires sans merci portant le nom d’élections, dans le
seul objectif d’occuper la première rangée de
sièges et de pouvoir imposer des réformes législatives
et réglementaires allant à l’encontre des désirs des
citoyens qu’il dit servir. Il n’existe aucune différence
entre ce copinage capitaliste et une famille mafieuse : une fois
élu, le parti s’empresse de restreindre les libertés et
de transférer les richesses à leurs partisans.
‘Lorsque vous en
venez à réaliser qu’afin de produire quelque chose, vous
devez obtenir la permission de personnes ne produisant rien ; lorsque
vous vous rendez compte que la richesse est redirigée non pas vers
ceux qui produisent, mais vers ceux qui offrent leur support au gouvernement ;
lorsque vous observez que les hommes deviennent plus facilement riches par la
corruption que par le travail, et que vos lois ne vous permettent plus de
vous protéger contre ces individus, mais plutôt de les
protéger contre vous… Alors votre société est
vouée à l’échec’ – Ayn Rand, Atlas Shrugged.
La
classification de banques comme étant ‘too-big-to-fail’
n’est autre qu’une tentative de crime contre les lois naturelles,
qu’une tentative de rendre la mort hors-la-loi. Les victimes de ces
banques ne sont autres que les citoyens. Pour elles, dispenser à nos
économies et sociétés le remède étant
nécessaire à leur survie est tout bonnement inconcevable. Se
nourrir de la productivité de nos sociétés ne leur
permettra uniquement de survivre que jusqu’à ce que
l’ensemble des éléments productifs aient
été engloutis ou aient été retirés de leur
emprise via la délocalisation dans les marchés
émergents. La pauvreté se généralisera dans nos
sociétés. Et il ne sera ensuite plus possible à ces
banques de consommer notre richesse en créant de la monnaie en
appuyant simplement sur un bouton.
Les
économies émergentes sont en pleine croissance. La richesse du
monde a été redistribuée, de la même façon
qu’a été la capacité à
générer la croissance. Ces économies émergentes
sont des tigres aux âmes robustes prêts à combattre pour
la prospérité et, comme nous avons pu y assister dans notre
monde développé, à fonder le développement de
leur richesse et de leur classe moyenne par le biais de
l’industrialisation et du capitalisme. C’est là le
principe de base de l’école d’économie
Autrichienne : produire plus que l’on ne consomme,
épargner, et cultiver un sentiment d’optimisme auto-entretenu
basé sur le développement personnel. Dans le même temps
que leurs économies se développeront, leurs pouvoirs politiques
et militaires s’étendent également.
‘Ce ne sont pas les
espèces ayant la force physique la plus importante qui survivent, ni
celles «étant les plus intelligentes, mais celles jouissant de
la meilleure capacité d’adaptation au changement’ – Charles Darwin.
Notre
monde évolue, certains embrassent la voie du changement et de la
prospérité, alors que d’autres tentent de
légiférer contre elle. De la même manière que les vagues
se brisent inexorablement sur les plages, le futur s’attaquera
jusqu’au dernier à ceux qui tenteront de lui résister. Il
est temps de réapprendre ce que nous a enseigné Knut le Grand.
Les économies capitalistes du monde développé
s’opposent au changement, alors que les économies émergentes
s’efforcent de s’y adapter.
Les
systèmes financiers basés sur le crédit et la monnaie
fiduciaire sont corrompus jusqu’à la moelle et reposent sur ce
que von Mises aimait à appeler des mal-investissements. Ces
mal-investissements sont la fondation mêmes de nos systèmes
monétaires et fiduciaires. Si le risque contenu par la dette
souveraine en tant que réserve du système financier devait
être contenu par le marché, les systèmes bancaires des
pays développés entreraient instantanément en
banqueroute. Nos systèmes continuent aujourd’hui de fonctionner
malgré la banqueroute grâce à l’absence de
règlementations.
Les
gouvernements du monde développé disposent de dettes
représentant des trillions et des trillions de dollars, d’euros,
de livres sterling, de yens… - également connues sous le nom
d’obligations, ou reconnaissances de dettes, produits
dérivés, etc. Ces
reconnaissances de dettes sont appelées actifs dans les bilans des
banques. Ce sont malheureusement des passifs de gouvernements, de banques, et
de citoyens aussi bien moralement que fiscalement en banqueroute. Ces actifs
ne cesseront de s’accumuler jusqu’à ce que le public
refuse de les payer…
L’idée que
mon fils de deux ans soit endetté de 1.087.573 dollars (48.790 dollars
de dettes, plus sécurité sociale et médicale, plus
reconnaissances de dettes à hauteur de 1.038.783 dollars au 23 janvier
2011 selon www.usdebtclock.org) est absurde,
obscène et immorale. Les fonctionnaires qui consomment 40% des
emprunts de l’Etat afin de supporter les dépenses actuelles, et
s’opposent à la réduction des dépenses futures, ne
sont rien de plus que des associés du Diable offrant à leurs
électeurs et futures générations un aller simple vers
l’enfer de l’esclavage au service de tous ces banquiers qui
impriment de la monnaie à partir de rien. Le public en paie doublement
le prix, une première fois sous la forme d’intérêts
sur endettement, ce qui implique l’augmentation constante des taxes, et
une seconde fois du fait que son pouvoir d’achat ne cesse de diminuer
imperceptiblement (les mêmes quantités d’argent sont
disponibles dans les comptes en banques, mais leur valeur réelle
s’amoindrit).
Les
fonctionnaires et bénéficiaires s’attendant à
pouvoir retirer ces sommes extravagantes des revenus futurs de mon fils afin
de rembourser leurs dépenses actuelles sont incapables d’organiser
leurs besoins présents et futurs. Ils ont cru à ce que leur ont
enseigné leurs professeurs socialistes. Ils élisent et
supportent les personnes étant à l’origine même de
ces promesses irréalisables.
‘Les hommes
préfèrent les fausses promesses à un refus
catégorique’ – Cicéron.
Theodore “Ty” Andros
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