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Ce que vous ne devriez pas savoir à propos de la guerre…

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Mises.org
Publié le 16 mars 2012
745 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 6 votes, 3,7/5 ) , 4 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

Il est souvent d’usage d’entendre, à travers la propagande gouvernementale américaine, que la conviction première de nombreuses générations de conservateurs auto-proclamés réside dans l’idée suivante : guerre et militarisation sont en accord avec un gouvernement tant constitutionnel qu’aux pouvoir limités. Ces conservateurs sont persuadés de ‘défendre la liberté’ lorsqu’ils soutiennent les aventures militaires de leur gouvernement. En réalité, il n’en est rien.

A elles seules, les guerres défensives confèrent à l’Etat des pouvoirs bien supérieurs à ceux qu’aucun constutionnaliste n’oserait lui accorder. Les conservateurs favorables au conflit militaire, en d’autres termes, se contredisent eux-mêmes. Ils pourront prôner un gouvernement limité et constitutionnel autant qu’ils le désireront, leur position ‘pro-guerre’ ne fera toujours que contredire leur rhétorique.

‘La guerre est la santé de l’Etat’, écrivait Randolph Bourne dans son essai du même nom. Etatisme signifie planification centrale, importants niveaux d’impositions, économie fasciste ou socialiste, répression de la liberté d’expression, annulation de libertés civiles, et suffocation et destruction de l’entreprise privée. Des pensées que, contrairement aux conservateurs, les libéraux classiques ont toujours compris (au contraire des néo-conservateurs qui, tout du moins, s’en moquent).

En réalité, les facteurs ‘anti-guerre’ représentent uniquement une menace pour le complexe militairo/industriel/législatif qui tire profit de la guerre, et non pour la société dans son ensemble.

Vous aider à y voir plus clair dans ce chaos que représentent les propagandes pro-guerres est l’un des objectifs de ma leçon en téléapprentissage de cinq semaines sur le site internet de Mises Academy, qui portera le nom The Political Economy of War, et débutera le 15 mars prochain. Mes étudiants découvriront l’économie et la politique de la guerre à l’aide des ouvrages de ces géants du libéralisme classique que sont Ludwig von Mises, Frederic Bastiat, Lionell Robbins, Murray Rothbart, Milton Friedman, Robert Higgs, et bien d’autres… Certains des sujets qui seront abordés au cours de mes leçons sont listés ci-dessous :

·         Pourquoi le capitalisme est l’antithèse de la guerre

·         Les causes économiques de la guerre

·         Pourquoi le nationalisme est une menace à la paix et à la prospérité

·         Pourquoi les idées de Marx sur la guerre et l’impérialisme sont erronées, et pourquoi l’école Autrichienne a vu juste

·         Pourquoi et comment la guerre représente la santé de l’Etat, et augmente le pouvoir du gouvernement aux dépens des libertés individuelles et de la prospérité.

·         Le rôle du libre-échange dans l’enrayement de la guerre

·         Les désavantages du service militaire

·         Comment la guerre handicape l’économie de la nation, et ne bénéficie qu’à un petit groupe de profiteurs aux dépens du plus grand nombre

·         Comment l’Etat emploie la Fed pour dissimuler et couvrir les coûts de la guerre

·         Le rôle des intellectuels étatistes dans la promotion de la guerre

·         Pourquoi les conservateurs aiment-ils la guerre et l’Etat

·         Le dangereux mythe d’une démocratie porteuse de paix

·         Les alternatives privées à l’établissement de la défense nationale

·         Qu’est-ce qu’une guerre juste ?


L’importance d’une bonne compréhension de la politique économique de la guerre est parfaitement illustrée par ce passage de l’essai de Randolph Bourne :


‘La guerre n’est rien de plus qu’un vaste complexe destructeur et handicapant pour la société humaine. Si la fonction première du chef de l’Etat est la guerre, alors il est de son devoir de coordonner et de développer les forces et techniques destinées à cette destruction. Cela ne signifie pas uniquement destruction potentielle de l’ennemi, mais également destruction intérieure. L’existence même d’un Etat dans un système d’Etats le rend vulnérable à la guerre et à l’invasion, et le détournement de l’énergie vers le secteur militaire paralyse la productivité et les processus d’amélioration du niveau de vie à l’échelle nationale.’

Ludwig von Mises exprime une idée similaire dans son ouvrage L'Action Humaine, lorsqu’il écrit :

‘Ce qui distingue l’homme de l’animal est sa compréhension des avantages que représentent la coopération et la division du travail. L’homme contrôle son instinct agressif afin de pouvoir coopérer avec d’autres êtres humains. Plus il désire améliorer son confort matériel, plus il doit développer le système de division du travail. Il doit dans le même temps restreindre la sphère de l’action militaire. L’émergence d’une division internationale du travail requiert une abolition totale de la guerre…


Cette philosophie est bien entendue contraire à l’idolâtrie de l’Etat.’

Ces deux citations nous éclairent sur les individus désireux de contribuer à la société et refusant de soutenir la guerre : ils seront davantage les héros de la nation que quelque parti néoconservateur que ce soit.


 

 

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Thomas DiLorenzo est économiste et professeur au Loyola College du Maryland. Il est l'auteur de 10 livres sur l'histoire américaine, les politiques antitrust et l'interventionnisme de l'état dans l'économie en général.
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Une jolie propagande pro-capitalisme...
Je vous rappelle juste que c'est Mitterrand qui disait :
"le nationalisme, c'est la guerre"

Une déclaration aussi creuse de sens que votre article !
Je vous rappelle que la machine americaine est à la pointe de toute les guerres du monde !
Pourtant c'est un exemple pour les capitalistes...
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.........L'auteur de l'arcticle parle à propos de l'école Autrichienne et donc du libertarisme.......jusqu'aux dernières nouvelle, Ron Paul ne fut jamais président.....Autrement dit, le libertarisme ne fut jamais vraiment établi.........
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... et ce d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un régime à établir, mais d'une philosophie de liberté qui se passe de l'Etat.
Evaluer :   1  0Note :   1
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Les Etats Unis n'ont plus de capitaliste que le nom. C'est un empire aux mains d'une ploutocratie bancaire et militaire qui tente desespérement de maintenir ses privilèges et la rente qu'elle tire du dollar.

Je ne pense pas qu'il y ait un véritable "capitaliste" qui puisse vous citer les Etats Unis d'aujourd'hui en exemple.
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Dernier commentaire publié pour cet article
... et ce d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un régime à établir, mais d'une philosophie de liberté qui se passe de l'Etat.  Lire la suite
Libertador - 13/03/2012 à 11:24 GMT
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