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… suite
de l’article précédent
Un système
monétaire basé sur une devise digitale pourrait étouffer
toute forme de contestation, et ce de très nombreuses manières.
Que se passerait-il si vous croyiez en la théorie du
réchauffement climatique, mais pensiez que l’argument du carbone
n’était qu’une théorie développée par
le cartel bancaire pour augmenter encore plus les taxes pesant sur les
citoyens, et que vous refusiez de payer une taxe sur le carbone parce vous la
considériez comme étant injuste ? Dans un monde purement
digitalisé, la désobéissance civile et le refus de payer
ce que vous considérez être un impôt non-justifié
pourraient rapidement devenir impossibles, dans la mesure où le cartel
bancaire serait en mesure, s’il le désirait, de siphonner votre
compte. Le vol du patrimoine des citoyens par le cartel bancaire (existant
déjà aujourd’hui sous la forme de l’inflation et
autres taxes) est plus difficile aujourd’hui qu’il ne le serait
sous un système digitalisé. Considérez un instant les
répercussions qu’auraient les tentatives d’un banquier
à imposer une taxe injuste sous un système monétaire
basé sur l’or et l’argent. Afin de forcer ses taxes sur
ceux qui daignent lui résister, le cartel bancaire aurait à
dépêcher des hommes en armes au domicile des contestataires afin
de leur soustraire cette taxe en personne, au risque qu’ils ne
réagissent très violemment à cette intrusion.
C’est là un scénario que les élites bancaires
veulent éviter à tout prix, c’est pourquoi ils favorisent
l’établissement d’un système monétaire
entièrement digitalisé.
Dans le même temps que
les banquiers centraux tentent de développer leur idée
d’un système monétaire digitalisé au travers de
leur propagande médiatique, les banques centrales continuent
d’acheter de l’or, et ce malgré le fait qu’elles
nous répètent constamment que l’or n’est pas une
monnaie. Ceci représente un important changement de politique de leur
part, dans la mesure où il y a quelques années encore, les
banques centrales vendaient chaque année 500 tonnes d’or ou
plus. Elles sont aujourd’hui devenues des acheteuses nettes. Les
quantités d’or représentées par leur changement de
politique s’élèvent à un peu plus de 1000 tonnes
d’or pour ces quelques dernières années. Ce chiffre
pourrait en réalité être bien plus élevé,
dans la mesure où il est constamment sous-estimé du fait du
temps que mettent les banques centrales à reporter leurs achats
d’or – et quand elles ne manquent pas à les reporter. La
Chine, par exemple, n’a pas officiellement reporté de croissance
de ses réserves d’or depuis 2009, bien que ses importations
d’or physiques depuis Hong Kong aient récemment atteint des
sommets. Est-ce une coïncidence si les banques centrales
s’empressent d’acheter de l’or dans le même temps
qu’elles développent une propagande en faveur d’une
monnaie digitalisée ? Je ne pense pas.
En plus de cela, les
banques centrales se sont depuis quelques années lancées dans
une course à la dévaluation de leurs devises, et semble
prêtes à tout pour maintenir leur politique de taux
d’intérêts quasi-négatifs. Rien que la semaine
dernière, la banque d’Australie diminuait ses taux
d’intérêts de 25 points de base. Vous souvenez-vous de la
dernière fois qu’une banque centrale décidait de
protéger le pouvoir d’achat des citoyens de leur pays en augmentant
les taux d’intérêts ? Ainsi, malgré les
mouvements à la hausse étant apparus ces quelques derniers
jours sur le marché des actions, étant en majeure partie
attribuables aux récentes fuites d’informations concernant
l’imminence d’une vague de quantitative easing,
je ne suis pas certain que ce sera là l’objectif de la Fed
à compter du 19 juin prochain. Pourquoi, dans cet océan de
certitudes, suis-je le seul à m’attendre à ce
qu’une nouvelle politique de quantitative easing
soit rejetée par la Fed ? La Fed a
toujours poussé les gens à croire en quelque chose avant de
mettre en place des politiques contraires, et ce pour que leurs manipulations
aient les effets maximums désirés. Comme je l’ai
déjà dit de nombreuses fois par le passé, je pense que
l’objectif principal du cartel bancaire est d’installer une crise
profonde capable de détruire le dollar et l’euro afin
qu’une nouvelle forme de monnaie digitale soit inaugurée et
qu’ils puissent étendre encore plus leur pouvoir sur les masses.
Bien entendu, l’injection de trillions de dollars par la Fed dans
l’économie pourrait un jour finir par détruire
complètement la devise, dans le même temps qu’elle
continuerait de correspondre à sa stratégie d’expansion
et de prétention.
Si les Rothschild,
Warburg, Rockefeller et Morgan décidaient d’expédier la
destruction de l’épargne des citoyens à une vitesse
fulgurante, ils pourraient décider de ne pas lancer la nouvelle
politique de quantitative easing nécessaire
au maintien des marchés des produits dérivés,
entraînant ainsi leur implosion, et n’auraient plus
qu’à faire porter le blâme à
l’insolvabilité des banques Américaines et
Européennes. Les banquiers centraux pourraient ainsi accomplir leur
mission première qu’est celle de la destruction du capital des
citoyens de manière bien plus rapide. C’est là
l’ironie de notre crise actuelle. Les criminels dirigeant le
schéma Ponzi qu’est notre système monétaire global
pourraient délibérément détruire le capital et
l’épargne des gens (du moins de ceux qui ne possèdent ni
or ni argent physique) de plusieurs manières. Bien que les marchés
réagissent aujourd’hui comme si une troisième vague de
quantitative easing avait déjà
été annoncée, je pense que nous n’ayons
qu’une chance sur deux qu’une telle chose se produise. Si
l’or et l’argent continuaient de voir leurs prix grimper avant le
19 juin, date à laquelle commenceront les conférences à
la Réserve Fédérale, les chances d’assister
à un nouvel épisode de création monétaire
passeraient bien au-delà de 50%.
Dans tous les cas,
pouvons-nous dire qu’un système monétaire
entièrement digital puisse bénéficier aux citoyens des
193 pays du monde ? En un mot, non. Il est nécessaire que nous
mettions tout en œuvre pour nous assurer que le cartel bancaire ne
puisse pas parvenir à ses fins. Je suis conscient que de très
nombreuses personnes pensent que notre combat contre le cartel bancaire est
futile, mais je peux vous assurer que ce n’est pas le cas. J’ai
très récemment lancé un sondage sur la page Facebook de SmartKnowledgeU afin de déterminer quel
pourcentage de la population comprend à quel point notre
système monétaire actuel est immoral et frauduleux. Parmi les
649 personnes qui ont répondu au sondage, 53 ont déclaré
être conscientes de cette réalité. Bien que nombreux
soient ceux qui m’aient fait part de leur inquiétude au vu du
très faible pourcentage (8,2%) de personnes se disant conscientes du
caractère frauduleux de notre système monétaire, sachez
qu’un sondage similaire mené il y a cinq ans m’avait
apporté des résultats bien plus décourageants, avec
seulement 4%. Le pourcentage de personnes conscientes du caractère
immoral et frauduleux du système de devises fiduciaire a donc
doublé en l’espace de cinq ans. Ainsi, contrairement aux
politiciens qui ne cessent de prêcher sans jamais agir, nous avons des
raisons d’espérer gagner notre guerre contre le cartel bancaire.
De plus, une étude anthropologique a récemment
déterminé que le point de non-retour après lequel une
connaissance est susceptible de se répandre est de 8%. Qui sait, il ne
faudra peut-être pas attendre longtemps avant que la
vérité quant à notre système bancaire corrompu ne
se propage tout autour du globe ? Lorsque cela se produira, notre combat
pour l’établissement d’une monnaie saine ne se fera plus
en vain.
L’un des outils les
plus efficaces dont nous disposions pour lutter contre le cartel bancaire est
l’achat d’or et d’argent physique. Ainsi, vous serez en
mesure de vous protéger des effets dévastateurs qui
découleront de l’effondrement du système monétaire
global. Ne vous laissez pas avoir par la propagande du cartel bancaire en
faveur d’un système monétaire purement digitalisé,
et ne croyez pas qu’il puisse apporter une solution à la
pauvreté. La volonté du cartel bancaire de se
débarrasser de toute forme de monnaie physique n’est
alimentée que par son désir de contrôle absolu des masses
que nous sommes. Si nous laissons de telles atrocités devenir
réalité, alors il nous faudra dire adieu aux petites
libertés économiques dont nous disposons encore
aujourd’hui. Nous n’avons d’autre choix que de garder
espoir.
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