Si vous pensez que la crise actuelle est un
véritable cataclysme, vous n’avez encore rien vu… Et si
les 8300 tonnes d’or des Etats-Unis étaient de fausses
barres ?
Pourrait-ce être l’une
des raisons pour lesquelles le prix de l’or grimpe ? Le
Trésor américain n’en a jamais nié la
possibilité. Ce peut être la raison pour laquelle s’est
développée une panique d’achat chez les banques centrales
du monde. Leur or placé auprès de la Fed de New York pourrait
bel et bien être quelque chose qui ressemble fort à du vrai,
mais qui n’en soit pas. Le Trésor fera-t-il porter le
blâme de ce détournement à la Chine ?
A lire avec les réserves
habituelles pour ce genre de nouvelles, mais à garder tout de
même à l’esprit.
Charleston
Voice
Par Dan Eden pour viewzone.com
4 décembre 2009
C’est une chose que de
contrefaire un billet de 20 dollars. Les dommages financiers que causent
cette contrefaçon se limitent généralement à une
seule région et n’affectent que quelques douzaines de personnes
et milliers de dollars. Les agents des services secrets en informent
rapidement les banques qui reconnaissent ces faux billets et mettent en place
des dispositifs de test (grâce notamment à des stylos
spéciaux) pour en arrêter la prolifération.
Mais qu’en est-il de
l’or ? Il est le plus sacré de toutes les ressources, parce
qu’il est celui en lequel une majorité de gens a confiance en
matière de valeur et de protection de capital.
Une découverte datant
d’octobre 2009 qui a pendant un certain temps été
ignorée par les médias grand public et circulé parmi les
plus importants courtiers et rois financiers vient tout juste
d’être dévoilée au public. Elle implique l’or
de Fort Knox – l’or du Trésor des Etats-Unis – qui
représente le capital propre de notre richesse nationale. En clair,
des millions de barres d’or seraient contrefaites !
Qui en est le responsable ?
Il semblerait que ce soit notre propre gouvernement.
Petit retour en arrière:
En octobre 2009, les Chinois recevaient
une livraison de barres d’or, ce qui est un échange courant
entre pays qui ont des dettes les uns envers les autres et qui
désirent équilibrer ce que l’on appelle leur balance
commerciale. Une majorité de l’or est échangé et
stocké dans des coffres sous la supervision d’une organisation
spéciale basée à Londres, le London Bullion
Market Association (ou LBMA). Après avoir
reçu leur livraison, les Chinois ont demandé à ce que
des tests soient effectués pour en vérifier la pureté et
le poids. Ces tests consistent à percer de quatre petits trous
certaines des barres d’or pour en analyser la composition.
Les officiels Chinois ont
été choqués de découvrir que leurs barres
étaient contrefaites. Elles contenaient des cœurs de
tungstène et seule leur couche extérieure était faite
d’or pur. En plus de cela, ces barres, qui sont frappées
d’un numéro de série pour être identifiées
facilement, provenaient de Fort Knox, aux Etats-Unis, où elles ont
été stockées des années durant. La livraison
d’or reçue par les Chinois représentait entre 5600 et
5700 barres d’un poids de 400 onces chacune !
Au départ, les experts ont
pensé que ces fausses barres provenaient de Chine, plus important
producteur mondial d’or. Mais les Chinois, qui ont rapidement
mené l’enquête, ont publié un rapport impliquant
les Etats-Unis.
Ce que les Chinois auraient découvert :
Il y a environ 15 ans – sous
l’administration Clinton (pensez Robert Rubin, Alan Greenspan et
Lawrence Summers), entre 1,3 et 1,5 millions de
barres de 400 onces de tungstène ont été fondues par un
raffineur sophistiqué des Etats-Unis (plus de 16.000 tonnes de
métal). 640.000 de ces barres de tungstène auraient
été plaquées avec de l’or et envoyées
à Fort Knox où elles sont restées jusqu’à
ce jour.
Selon
l’enquête menée par les Chinois, le reste de ces barres de
tungstène auraient également été plaqué or
avant d’être vendu sur le marché international. Il
semblerait que le marché international soit truffé de barres
d’or falsifiées de 400 onces. Peut-être même
à hauteur de 600 milliards de dollars.
Un article
obscur originellement publié par le New York Post et écrit par Jennifer Anderson le 4 janvier
prend désormais tout son sens.
Enquête
sur la direction de NYMEX, Manhattan, New York, 2 février 2004 :
L’un des membres de la direction du New York Mercantile Exchange fait
actuellement l’objet d’une enquête menée par
l’avocat général du district de Manhattan. Des sources
proches de l’Exchange ont stipulé que Stuart Smith,
vice-président des opérations, a été
l’objet d’un mandat de perquisition émis par
l’avocat général de son district la semaine
dernière. Aucun détail n’a pour l’instant
été publié quant à cette enquête, mais
selon une porte-parole de NYMEX, elle ne serait pas liée aux
marchés gérés par l’Exchange. Elle a refusé
d’en dire plus et a déclaré qu’aucune charge
n’avait été retenue. Le porte-parole du cabinet de
l’avocat général de Manhattan a également
refusé de s’exprimer. Les bureaux du vice-président des
opérations est exactement le genre d’endroit où trouver
les numéros de série et fournisseurs de chaque barre d’or
à avoir été gérée par l’Exchange. Le
NYMEX est obligé de conserver ces informations, qui présentent
l’origine de chaque barre d’or et ‘prouvent’ que les
barres sur lesquelles enquêtent les Chinois ne peuvent pas provenir de
la production minière des Etats-Unis – parce que la
quantité de métal en question en provenance des raffineries
Américaines est sans aucun doute plus importante que la production
minière du pays.
Personne ne sait
ce qu’il est advenu de Stuart Smith. Après que ses bureaux aient
fait l’objet d’un mandat, il a donné sa démission
et n’a plus été revu depuis. Plus étonnant encore,
les médias n’ont jamais reparlé de l’affaire, et
l’avocat général de Manhattan n’est pas allé
plus loin.
Des bureaux
fouillés, la démission d’un vice-président…
Tout ça pour rien ?
who executed the search warrant.
Are we to believe that NYMEX offices were raided, the Sr. V.P. of operations
then takes leave -- all for nothing?
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