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Cours Or & Argent

L’arnaque de la sécurité sociale

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Extrait des Archives : publié le 21 août 2012
850 mots - Temps de lecture : 2 - 3 minutes
( 40 votes, 3,7/5 ) , 24 commentaires
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

En 2009, l’auteur de la plus grande arnaque financière de l’histoire, Bernie Madoff, a été condamné à 150 années de prison pour avoir fraudé les clients dont il prétendait gérer la fortune, leur faisant perdre près de 20 milliards de dollars au total.


L’entourloupe n’avait rien de neuve, pourtant. L’idée en remonte à Charles Ponzi, cet homme d’affaire véreux dont elle reçut son nom au début du XXº siècle, et consiste à feindre des retours de court terme irrésistiblement grands et/ou constants en reversant directement, au lieu de les investir réellement, les fonds des nouveaux clients qu’une telle réussite permet d’attirer.


Bien entendu, de tels systèmes « pyramidaux » sont voués à l’échec car, plus ils se développent, plus le nombre de nouveaux clients nécessaires pour perpétuer l’illusion augmente. Lorsque ces derniers viennent à manquer, le système s’effondre, et la vérité apparaît : les promesses faites ne seront jamais tenues, les fonds siphonnés n’ayant jamais été mis à profit, mais constamment dilapidés.


Sans aucun doute, une organisation fonctionnant sur ce modèle est, non pas une entreprise au sens propre du terme, mais rien d’autre qu’une organisation criminelle.


Mais, si l’on y réfléchit, n’est-ce pas exactement comme cela que marche (ou plutôt que ne marche pas) notre cher système de sécurité sociale ?


Dans son cas, les économistes parlent, non pas de « Ponzi scheme », de « système pyramidal, ou d’ « arnaque à la Madoff », mais de « redistribution horizontale ». Par là, on entend le fait que chaque nouvelle génération soit mise à contribution par l’État pour financer les retraites de la précédente.


À mesure que les actifs « cotisent, » c’est-à-dire sont taxés sur les richesses que produit leur travail, ils engrangent, non pas des revenus cumulatifs du fait de leur effort d’épargne, mais de prétendus « droits » - des promesses que l’État s’emploiera à honorer en contraigant les actifs à payer leurs factures.


De ce point de vue, il n’y a aucune différence entre le type d’arnaque perpétré par Bernie Madoff et cette « répartition » si chère aux Français.


Peut-on, pour autant, s’arrêter à cette simple comparaison ? Dans un célèbre extrait, le philosophe américain du XIXème siècle, Lysander Spooner, commençait par comparer le prélèvement de l’impôt à l’activité des bandits de grand chemin, avant de montrer que l’État était en fait bien plus criminel que ces derniers. La même chose semble être vraie ici.


Tout d’abord, contrairement à l’arnaque de Bernie Madoff, la participation au système de retraite mis en place par l’État est obligatoire. À la fraude s’ajoute ainsi la coercition.


De ce fait, le nombre de victimes est sans commune mesure : le nombre de victimes de Bernie Madoff est estimé à 13 500… soit 1 000 fois moins que la seule part masculine de la population active en France, dont le total dépasse les 28 millions. Conséquemment, les sommes concernées sont évidemment d’une ampleur sans pareil. On comprend bien que la nature même de l’État, sa capacité à exercer une violence légale à grande échelle, implique que, perpétrant le même type d’arnaque qu’un escroc tel que Bernie Madoff, les conséquences doivent en être qualitativement différentes. S’il a participé à décrédibiliser le système financier U.S. auprès de la population américaine et du reste du monde, l’épisode Madoff n’a bien évidemment eu aucun effet notable sur l’activité économique du pays. Il n’en est pas du tout de même de l’arnaque de la sécurité sociale. Le taux de pression sociale, lequel se limite aux cotisations patronales et salariales, ainsi qu’à la CSG, frôle ainsi, en France, les 30% du P.I.B.


Que l’on imagine un instant ce que cela signifie : chaque année, près d’un tiers du produit de l’activité économique est transféré d’une génération vers une autre (1) et ainsi immédiatement consommé, au lieu d’être épargné et investi, permettant ainsi d’accroître les capitaux du pays et d’augmenter sa productivité et donc sa prospérité future, comme cela serait le cas si les assurances sociales fonctionnaient sur le modèle légitime d’un fonds de gestion, et non sur celui d’une arnaque à la Madoff.


En fait, la situation est encore empirée par le fait que l’État dispose, contrairement à un arnaqueur individuel, d’une capacité quasi-illimitée de multiplier les promesses et de repousser l’échéance par l’endettement.


Fonctionnant selon la même logique, la prétendue « sécurité sociale » à la française est aussi exposée au même destin que l’arnaque de Bernie Madoff, et cela malgré son caractère obligatoire. En effet, comme tout système de transfert, elle s’accompagne d’un poids mort, correspondant ici au frein que la redistribution entre les générations place sur la croissance.


L’État peut forcer les gens à cotiser, mais non à être plus productifs. Confisquant leur épargne, il ne peut même que les en empêcher.


(1) Au sens propre, le transfert d’une génération vers la précédente a lieu dans le seul cas de l’assurance-retraite ; mais les dépenses de santé étant largement concentrées sur la dernière période de la vie, on peut dire qu’il en est largement de même de l’assurance-santé. À elles seules, les deux représentent 80% des dépenses annuelles de protection sociale.


 

 

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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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Pour remettre les pendules à l'heure de la vérité:

http://www.dailymotion.com/video/xf9neh_1-2-retraite-une-autre-version-incu_people

http://www.dailymotion.com/video/xf9ngj_2-2-retraite-une-autre-version-incu_news

Et qu'on ne vienne pas me dire ensuite que c'est l'Etat l'arnaqueur !

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Les communistes français viennent de confirmer publiquement leur opposition viscérale à la "capitalisation", se maintenant de façon doctrinaire à une répartition suicidaire et n'offrant aucune garantie de survie au système social.
Il n'ont jamais envisagé, qu'une part des fonds épargnés et de leurs intérêts ( financiers et/ou économiques ) pouvait être affectée à la solidarité envers les plus défavorisés des retraités ( oui, il n'y a pas que des "riches" retraités ), ni que ce fonds pouvait servir de base monétaire à la Banque des P.M.E.,
et servir à l'augmentation de la richesse nationale, moyennant un intérêt raisonnable, mais supérieur à l'inflation, pour ne pas subir l'érosion monétaire. C'est le problème des doctrinaires qui ne voient ou ne veulent voir qu'un coté ( une face ) d'une solution.
Ce qui est amusant c'est que les mêmes qui rejettent par principe la capitalisation, l'utilisent comme élus pour leurs retraite personnelle ?????
Ne me considérant pas comme doctrinaire, je pense que la solution mixte ; souvent mise en oeuvre par les personnes aux revenus supérieurs, ou acceptant des efforts immédiats ; ajouter une part de capitalisation à la part de répartition obligatoire est la bonne approche, mais cette pratique n'est pas accessible à tout le monde. Le système actuel devrait se modifier pour offrir ce service à la majorité des Français. Le bon sens paysan disait " ne mets pas tous tes œufs dans le même panier " , cet adage reste d'actualité pour beaucoup de choix que nous rencontrons, énergie, placements, etc....
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bonjour, je vois que certains continue a croire au pere noel et a saint nicolas ............, la mondialisation prend le dessus sur notre societe idealiste passee.
il suffit de regarder ce qui se passe dans votre voisinage ou a l'usine , il n'y a plus de FRATERNITER. ,a mon grand regret d'ailleurs.
nous devons nous rendre compte que si rien ne change et tres vite , nous serons en faillite et plus personne ne persevra plus rien.
ce qui fait que les responsables de l'etat ne fassent rien , c'est qu'ils ont peurs des consequances de la realite.
Jeremie rostan a raison , mais il n'est pas le premier a clamer cette evidence, ca fait plus de 20 ans que l'on s'en est rendu compte et il faudra 20 ans pour mettre fin a cette situation car il faudra quand meme indemniser nos retraites.
en consequance, il faut mettre en place une retraite capitalisee au plus vite et avec des garanties de croissances.
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Un p'tit américain, prof de philo (?), qui débarque de son bled pour donner des leçons sur notre mode de vie?
Oui, c'est sur que la retraite par capitalisation à la mode US, c'est quand meme mieux. Y'a qu'a demander aux millions d'amerloques ruinés quand leur boite ont fait faillite. Ah le 401k.
Ca doit faire rever certains cadres sup aigris malgré tout. Cadre sup qui soit dit entre nous ont bien du se gaver sur le bulle de l'immo pour se constituer un bon petit patrimoine (hein mon Laurent? bah tu serais aux states en ce moment que tu serais à la rue...).
Bref, notre systeme n'est pas parfait, oui la croissance est out, donc oui on se se serrer la ceinture collectivement. C'est deja mieux que le US way of life

Evaluer :   9  11Note :   -2
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"Un p'tit américain, prof de philo (?), qui débarque de son bled pour donner des leçons sur notre mode de vie?"

En fait, je suis français, et ai résidé 27 ans dans l'hexagone avant de migrer.

"Oui, c'est sur que la retraite par capitalisation à la mode US, c'est quand meme mieux. Y'a qu'a demander aux millions d'amerloques ruinés quand leur boite ont fait faillite. Ah le 401k."

Vous faites erreur. Les plans de retraite auxquels vous faites référence sont protégés par une loi fédérale. Cela signifie que les fonds en questions sont séparés des comptes de l'entreprise et donc inaffectés par une faillite de cette dernière.

Ils restent exposés aux vicissitudes de la Bourse, et donc aux manipulations politiques (monétaires et bancaires) qu'elle subit, bien sûr. La conséquence logique est donc que le gouvernement devrait se garder d'intervenir afin de ne pas y introduire de chaos...

"Ca doit faire rever certains cadres sup aigris malgré tout. Cadre sup qui soit dit entre nous ont bien du se gaver sur le bulle de l'immo pour se constituer un bon petit patrimoine (hein mon Laurent? bah tu serais aux states en ce moment que tu serais à la rue...)."

En France, comme ailleurs, les salaires des cadres ont plus été affectés (négativement) par la crise que ceux des employés et ouvriers. Vérifiez à l'aide des chiffres de l'INSEE.

"Bref, notre systeme n'est pas parfait, oui la croissance est out, donc oui on se se serrer la ceinture collectivement. C'est deja mieux que le US way of life"

Le niveau de vie des américains est pourtant largement supérieur à celui des européens, français compris. Encore aujourd'hui. Et cela même pour les reraités.
L'américain de plus de 65 ans moyen reçoit 2,400$ (soit 1925 euros par mois), contre 1,200 euros pour le français de plus de 65 ans moyen.
Evaluer :   24  3Note :   21
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La Sécurité sociale, c'est le grand n'importe quoi.
Les personnes agées ont gagné le droit à avoir des soins gratuits et rien ne doit changer ça !!!
Maintenant on vous oblige à prendre des médicaments génériques inefficaces, à avancer de l'argent pour vos médicaments, à payer des dépassements d'honoraires douteux ou indignes pour être soigné par un bon médecin.
On manque de médecins et qu'en on en forme ils veulent vivre comme des princes et jamais en campagne.
J'ai trente ans et le système dans son ensemble va bientôt caler, préparez vous...
Regroupez vous en petite communauté car seul avec vos lingots vous êtes cuit...

Pour infos: Liberté, égalité et fraternité tu peux oublier mon garçon.
Exemple: de savoir qu'une personne agée refuse d'aller au dentiste car ça retraite est trop misérable et qu'il faut avancer de l'argent (Bien sûr elle n'a pas le droit à la CMU), ça me dégoûte.
Tu vois ce système je ne l'accepte pas je préfère le combattre.
Evaluer :   10  6Note :   4
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Sources Cadrages n°10 de la Cnav.
Les personnes âgées ont gagné le droit à avoir des soins gratuits pour information
1. Taux de cotisation sur les retraites de base
Taux applicables depuis janvier 2005.
- CSG taux normal : 6,6% - CSG taux réduit : 3,8% - CRDS : 0,5%
- Cotisation assurance maladie : 3,2 %
L’ensemble des sommes prélevées sur les retraites du régime général au cours de l’année 2009 au titre de la CSG, de la CRDS et de la cotisation d’assurance maladie représente 3,84 milliards d’euros, soit 4,3% des dépenses en prestations de l’année.
MARSVINGIT@ Ce qui contredit partiellement vos affirmations, les retraités participent aussi au financement.
Proportion de retraités du régime général assujettis aux prélèvements sociaux fin 2009.
- CSG taux normal : 49,1%
- CSG taux réduit : 13,7%
- CRDS : 62,8%
Moralité : toujours vérifier ses informations, sous peine d'être porteur de désinformation.
de plus les retraités les plus pauvres, ceux qui ne cotisent pas ont travaillés pendant de nombreuses années, seul le système de la répartition est responsable du manque de réserves financières et non les retraités "riches" ou "pauvres".
Evaluer :   3  0Note :   3
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Idée à liste, je pense que vous avez mal interprété mon commentaire, je ne cherche pas à combattre les retraités, je les soutiens !!!
Si je juge la sécu et les dépassements d'honoraires, c'est que je parle en connaissance de cause.
Pour l'anecdote, on m'a demandé des dépassements d'honoraires alors que je me trouvais sur la table d'opération, alors la confiance envers notre système de santé ????? (heureusement qu'ils ne sont pas tous comme ça, je parle de mon médecin généraliste qui lui continue à m'osculter quand je viens le voir, ce n'est pas le cas de tous)
Concernant les chiffres ce n'est pas une preuve en soi, car on me demande tous les jours de trafiquer les miens afin d'éviter la prise de pouvoir des extrêmes.
Merci pour votre réponse Idée à liste, je suis toujours pour le dialogue sauf quand ma survie en dépend.
Pour ma part, si l'écroulement devait arriver ??? ce n'est pas de la nourriture que j'irai chercher en premier mais des antibiotiques dont j'ai une petite connaissance.
(j'éviterai les génériques...)
Evaluer :   2  0Note :   2
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MARSVINGIT, avouez que votre phrase d'accroche peut prêter à confusion, mais peut-on parler de droits acquis par le passé ( travail et cotisations ) quand les systèmes de protection social ( maladie et retraites ) dépensent plus chaque années qu'il ne reçoivent, et que ces dépenses augmentent plus vite que les salaires et le P.I.B..d’ailleurs pourquoi les salaires pour les retraites oui, mais pour la maladie ??????
Quelques remarques et conclusions, Je suis opposé aux dépassements d'honoraires, et à la pratique du privé dans le cadre de l’Hôpital Public (pas de rendez-vous dans un délai acceptable,mais rendez-vous plus rapide en " Privé / Publique ", où est l'égalité de soins ?????. ces compensations pour éviter l'actualisation des barèmes coûtent très chers.
Un autre problème est la liberté d’installation des médecins. Tous dans les grandes villes et le Midi ( j'exagère si peu ) .
Je propose de remplacer le paiement à l'acte, par un paiement forfaitaire mensuel, la seule partie variable serait la part réduite de "responsabilisation" non remboursable et restant à la charge du patient, j'en espère une meilleure pratique qui ne visera plus à fidéliser une clientèle, mais à la conseiller et l'informer pour la soigner le mieux possible ( intérêt du patient, on a oublié le Serment d'Hippocrate ). Ce salaire devra tenir compte de plusieurs critères ( gardes, déplacements, disponibilités, densité du réseaux de soins, etc... ), s'il est normal qu'un médecin gagne bien sa vie, certains abus sont inacceptables ( surtout chez les "spécialistes" ).De plus les frais de gestion du système de soins, en seront fortement réduit, et le contrôle de cette part du budget plus simple.
Evaluer :   3  1Note :   2
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Idée à liste, je suis bien d'accord avec vous et vos idées .
Personnellement je pense que cela va se dégrader, les retraités piochant dans leurs economies jusqu'à la fin...
A bientôt...
Evaluer :   1  0Note :   1
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OK, je suis d'accord : l'état est le plus grand des voleurs. Par contre que doit-on comprendre de cet article? Que les vieux coutent cher? Alors que va t-on en faire? Régulation de la vie style "age de crystal" ("logan's run")? Ensuite, il ne faut pas perdre de vue un certain idéal français qui à fait et refera j'espère, la renommée de la France dans le monde : La solidarité (fraternité). Même si effectivement, elle n'est pas dans la nature humaine et doit être un peu forcée, c'est quand même la base d'une vie en société. Sinon que chacun aille vive dans son coin avec son pognon, l'humanité n'irait pas loin. Moi j'en suis fier de cette solidarité, et même si je suis un peu désolé en voyant la différence entre mon salaire brut et net, je me dit que cela bénéficie à des plus pauvres que moi et que je cotise aussi au cas où je tomberai au chomage, et qu'ayant cottisé, j'ai le droit, sans honte non plus, à bénéficier des allocations en attendant que je retrouve du travail. Alors il faut arrêter de villipender sans cesse le système français, qui à le mérite d'être un système de solidarité dont on peut être fier !
Evaluer :   7  9Note :   -2
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bonjour cher darkmaul ,
En effet la solidarite est vraiment un truc bien , .....sauf si, le trou de cette belle action mine ceux qui la pratique , voire meme ruine le reste des activites qui pourraient amener des emplois qui ameneraient des nouvelles richesses sociales POUR LES SOUTENIRS.
Cela etant dit , il ne faut pas laisser tomber nos vieux , au contraire.
mais ce qu il faut absolument et tres rapideament eviter cette continuite dans l'erreur(s).
Les trous s'elargissent et s'approfondissent et les retraites comme la secu sont en danger , si ils sont traites de cette facon dans l'avenir.
Evaluer :   2  1Note :   1
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"Sinon que chacun aille vive dans son coin avec son pognon, l'humanité n'irait pas loin."

Mais il n'y aurait aucun sens à vivre "dans son coin" avec son seul pognon, car l'argent ne sert qu'à être échangé avec d'autres. C'est un instrument de relations sociales, et non d'isolement.

Pour ce qui est de la "solidarité" française, pardon, mais cela me semble un exemple de double speak orwellien. Je ne suis pas solidaire avec ceux auxquels l'État verse ce qu'il me premd de force. Là, je ne fais qu'obéir. Je suis solidaire avec ceux que je soutiens financièrement alors que je serais libre de ne pas le faire--je le fais alors PAR SOLIDARITÉ, et non contraint et forcé.
En outre, le système des retraites par répartition n'est pas censé être redistributif en ce sens : chacun est censé recevoir à proportion de ce qu'il cotise. Pour la redistibution / "solidarité", il y a des minima sociaux qui relèvent d'un autre système.
Notez enfin que la mise en place de mécanismes de solidarité n'implique pas celle de mécanismes de répartition: ils pourraient très bien être financés par des taxes sur des systèmes privés par capitalisation (je ne suis pas pour, mais c'est un système possible.)
Evaluer :   16  3Note :   13
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Concernant la retraite "par répartition", ce système est voué à disparaitre de lui-même, par le simple jeux démographique, de plus en plus de retraités vivant plus longtemps et de moins en moins de travailleurs travaillant moins.
Pour des raisons dogmatiques, les mêmes qui veulent créer une banque pour les entreprises ( PME et petites entreprises ) se sont privés d'un formidable outil stable de financement à rentabilité et rendement raisonnable, mais suffisamment fiable pour être durable. si une part des prélèvements retraites avait été placée dans ce "Fond des développement des PME" depuis 20 ans. Elle aurait servi à la croissance et à l'emploi et le fond aurait progressé en valeur constance.


Evaluer :   7  1Note :   6
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les labos et pharmaciens se goinfrent sur notre dos (la sécu), c'est un fait.
Je vous donne un exemple car je vais régulièrement en espagne :
en france une boite de 8 grammes d'efferalgan coûte à peu près 1,80€
en espagne une boite de 40 gramme d'efferalgan (et je parle bien de la marque, pas de générique ou autre) : 5,31€ soit les 8 grammes à 1,32€

si on parle du paracétamol générique alors là c'est encore pire : en france 8 grammes environ 1,61€
et en espagne la boite de 40 grammes : 2€90 soit les 8 grammes à 0,58€

Dites moi ce qui justifie un tel écart de prix ? (mise à part une arnaque généralisée et bien organisée...)
j'ai volontairement prix un exemple précis mais c'est comme ça pour bien d'autres médicaments.
Evaluer :   8  3Note :   5
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oui ,c'est ca l'europe que l'on nous propose.....!!!!
et ca fait mal.
Evaluer :   1  1Note :   0
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http://www.courrierinternational.com/article/2012/07/24/echange-travail-contre-nourriture

C'est aussi ça l'europe de nos criminels de technocrates bruxellois...
Evaluer :   3  2Note :   1
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Les prix des médicaments remboursables sont administrés, en France, c'est-à-dire fixés par "concertation" entre les industriels et les pouvoirs publics (pour ce qui est du prix-fabricant. Le reste relève de la distribution, etc.)
Pour les médicaments non-remboursables, les prix sont libres, mais ce marché est relativement peu développé (il représente moins de 10% du CA des industriels du médicament), notamment en raison de l'étendue du marché des médicaments remboursables. Il est aussi l'occasion pour les fabricants de "rattraper" des prix imposés et trop faibles sur les médicaments remboursables. Sur ces 20 dernières années, leur prix moyen a diminué de 25%, alors que l'inflation a été de 45%.
D'autres facteurs sont à considérer. Jusqu'à récemment, l'´Espagne avait une TVA moins haute que la France sur les médicaments.
En outre, on ne peut pas exactement comparer un paquet de 8g à un paquet de 40g dont on divise le prix par 5. Les fabricants incluent souvent des ristournes, explicites ou non, sur les formats supérieurs.
Evaluer :   9  2Note :   7
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Vos chiffres sont exacts, mais pourquoi, quand un médicament "tombe" dans le domaine public le producteur de celui-ci continue-t-il à le vendre au prix fort, alors que ses frais de recherche sont amortis ?
Il pourrait continuer de le produire et le vendre moins cher, empêchant la concurrence de lui prendre des parts de marché, si la marge est faible aucun intérêt à concurrencer, avec un faible écart sur le prix les "clients" choisiront évidement le princeps et non le générique.
Cette "gourmandise" sur les marges crée la concurrence. Faut-il attendre que la Sécu rembourse sur la base de la valeur du générique pour réagir ?
Evaluer :   2  0Note :   2
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Des pays aux coûts et fiscalités différentes, aux inflations différentes, et aux pouvoirs d'achat différents, partagent la même monnaie.
Pour les médicaments on peut ajouter des conditions de remboursement différentes.
Comment s'étonner alors de telles différences?

Dans le secteur automobile on ne vend que des sous-ensembles aux pays dits "riches", alors que les "pauvres" peuvent avoir des pièces au détail. En voila un bel exemple d'inflation détournée invisible dans les statistiques.

Par ailleurs, il me semble personnellement que les produits internationaux (essence, hi-fi par ex.) suivent l'inflation européenne et que les produits locaux (alimentation maraîchère par ex.) suit l'inflation nationale.
L'écart des prix de détail alimentaires devient de plus en plus impressionnant entre la France et l'Allemagne...
Evaluer :   3  1Note :   2
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chacun devrait cotiser pour sa propre retraite et de la maniere qu'il souhaite.
cela nous permettrais de choisir aussi l'age de notre retraite .
notre systheme est voue a l'echec , c'est une evidence.
il est evident que nous sommes comme toujours les dindons de la farce de la pseudo democratie.
a suivre...........................
Evaluer :   9  3Note :   6
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Je suis bien d'accord avec vous... DEPUIS 1964, soit depuis... 48 ans !
En effet, à l'époque, j'avais encore le choix de ne pas entrer dans le système de la sécurité sociale par répartition. A 17 ans 1/2 je voyais déjà parfaitement que mes "droits" étaient inexistants dans ce système car garantis par rien puisque sur des capitaux inexistants… sauf à contraindre tout le monde à payer. Et je ne voulais pas être contraint à payer ! Donc, j'ai refusé. Mais... mon père en a jugé autrement en tant que tuteur légal qui pouvait dailleurs se faire verser mon salaire à lui, car à l'époque on était "mineur" jusqu'à 21 ans. J'ai donc été inscrit contre mon gré dans ce système dont mon père pensait que "la répartition" était juste. Je n'ai donc plus cessé, car ensuite, le choix ne fut plus laissé à partir de 1967, d'être contraint à payer toujours plus pour ne toucher maintenant que le 1/5ème de qui était prévu que je touche en retraite quand on me ponctionnait un max comme « cadre sup ». C'est qui fut appelé : les "réformes", d'abord RAFFARIN, puis DE VILLEPIN ! En somme , les actifs payent toujours plus et les retraités touchent toujours moins de même que les pharmaciens se goinfrent avec les labos du fait que nous ne pouvons plus décider nous-mêmes d'acheter ou non à tel prix ! L'Orgre SS paye aux copains et aux coquins, comme la BACHELOT les 91 millions de doses de vaccins inutilisées, et ponctionne toujours plus les actifs et, en plus, comme maintenant les retraités. La misère qui résulte de ce système est immense du fait du pillage subi ! Je ne cesse de dénoncer ce système d'escrocs depuis 50 ans !!! Mais personne ne semble comprendre ; c'est pourtant simple : un "beau matin" tout le monde se réveillera tout nu, sans rien d'autre que ses larmes pour pleurer sur sa connerie, et, en plus, ils ont été des millions à m'agonir d'injures, avec d'autres en 2002, parce qu'on voulait les "libérer de leurs chaînes" !!! Comme ils ne les voient pas, elles n'existent pas, évidemment ! Tous ces millions d’aveugles ( j’avais envie de dire autre chose !) n’auront que ce qu’ils méritent, mais ils nous entraînent avec eux, car nous sommes privés de nos droits par une tutelle au poids énorme, celle de l’Etat totalitaire.
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Vous êtes vous posé la question de pourquoi asseoir les cotisations MALADIE sur le paiement d'un TRAVAIL salarié? Quel rapport entre les deux?
D'autant que les plus malades sont ceux qui ne travaillent plus (retraités), ceux qui ne travaillent pas encore et les chômeurs ont quand même besoin de soins, et que la richesse comme la pauvreté ne protègent ni des maladies ni des accidents.
Ok, "le travail, c'est la santé". Mais sinon ?

J'ai trouvé la réponse, elle est complètement anachronique.
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et Oui , mais comment expliquer sa à la masse de cons, qui pense que c'est les immigrés qui on troué le système...Les bienfaits d'une société qui met en place notre enterrement...;)
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Dernier commentaire publié pour cet article
Idée à liste, je suis bien d'accord avec vous et vos idées . Personnellement je pense que cela va se dégrader, les retraités piochant dans leurs economies jusqu'à la fin... A bientôt... Lire la suite
MARSVINGIT - 11/10/2012 à 10:13 GMT
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