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Cours Or & Argent

Oubliez l’inflation ou la déflation. Voici l’Indéflation

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Publié le 22 février 2013
1897 mots - Temps de lecture : 4 - 7 minutes
( 61 votes, 4,9/5 ) , 34 commentaires
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Rubrique : Billets d'Humeur

 

 

 

 


Mes chères contrariées, mes chers contrariens !


J’expliquais dans mon Edito d’avant-hier qu’il fallait impérativement se désendetter et vite car une dette constante devient vite insupportable lorsque les revenus baissent. Logique. Nombreux sont les lecteurs à avoir fait remarquer que dans ce cas on se trouve dans une déflation et que la théorie économique admise implique de ne pas détenir d’or pendant une déflation puisque le propre d’une déflation est l’appréciation du pouvoir d’achat d’une monnaie. Le principe est simple, comme le prix des actifs baisse (les différentes choses que l’on peut acheter) chaque euro d’épargne vous permet donc d’acquérir de plus en plus d’actifs. Cette idée a été résumée par l’expression anglo-saxonne : « Cash is King ».


C’était vrai jusqu’à maintenant puisque la théorie économique standard n’admet pas la coexistence simultanée de ces deux phénomènes que sont l’inflation et la déflation. Et pourtant.


Revoir notre grille de lecture est indispensable


Einstein disait que « la théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Si la pratique et la théorie sont réunies, rien ne fonctionne et on ne sait pas pourquoi ». Nous sommes exactement dans ce dernier cas de figure dans la crise économique qui nous occupe aujourd’hui.


Quant à Stephen M. Goldfeld il disait qu’un « économiste est quelqu'un qui voit fonctionner les choses en pratique et se demande si elles pourraient fonctionner en théorie ».


Pourquoi ces deux citations ? D’abord parce que j’avais envie de les caser, c’est comme ça, et puis surtout parce que je trouve que cela est révélateur de notre situation.


Que nous montrent les faits ?


Les faits nous montrent que nos théories économiques ne fonctionnent tout simplement plus.

Les politiques de relance dites keynésiennes ? Un échec monumental qui n’a fait qu’accroître les dettes des états les rapprochant un peu plus de l’insolvabilité.

Les politiques d’austérité ? Un bilan économique et humain absolument dramatique et ce quel que soit le pays et l’époque. Au bout du chemin, l’insolvabilité par la déflation.

Les politiques baptisées pudiquement « non conventionnelles » qui ne consiste qu'à imprimer des billets à volonté comme le ferait un gamin faux-monnayeur dans une partie de Monopoly, aucun impact durable à part rajouter de la dette encore à d’autres dettes, dévalorisant la monnaie, faisant monter les prix, notamment des matières premières. Dans ce cas au bout du chemin, l’insolvabilité par l’inflation.


Pour la première fois l’inflation et la déflation sont simultanées


Et partout, où que vous regardiez, dans tous les pays touchés par la crise nous avons pour la première fois dans nos économies modernes la coexistence de ces deux phénomènes opposés, de l’inflation et de la déflation. C’est finalement l’économie mondiale qui devient non-conventionnelle par rapport aux théories en vigueur.


L’INDEFLATION c’est quoi ?


C’est ma petite invention linguistique de jour. Les puristes de la langue me pardonneront mais après tout à nouveau concept nouveau terme et autant qu’il soit français !! Nan mais, je ne rentre pas d’Angleterre pour mettre des « ing » à la fin de chaque mot !


Vous l’aurez deviné, c’est la contraction d’inflation et déflation = indéflation.


Lors d’une période « indéflationniste » comme aujourd’hui, on constate la hausse de certains actifs et la baisse de certains autres.


Le prix des produits de base comme les matières premières ou les denrées agricoles augmentent.

De même les actifs qui génèrent des rémunérations eux aussi augmentent et subissent cette inflation. C’est ce que vous constatez avec la hausse des cours de bourse dont les actions versent des dividendes et des obligations qui versent des intérêts sous forme de « coupons ».


De l’autre côté vous avez tout ce qui baisse, à savoir pour faire simple tous les actifs qui nécessitent en général un recours à la dette. Pour toute cette catégorie, on constate actuellement une claire déflation.


Comment expliquer ce qui semble un paradoxe mais qui finalement est d’une grande logique ?


Le prix des choses est fondamentalement basé sur la demande qui est elle-même intrinsèquement liée au volume de monnaies disponibles ou en circulation.


Lors d’une indéflation, il y a d’un côté une surabondance de monnaie, conséquence des injections massives de liquidités par les banques centrales qui vont aller s’investir sur les actifs ne nécessitant pas de recours à la dette et permettant de générer du rendement. Du côté des ménages, s'ils réduisent leurs dépenses et nous allons y revenir, ils maintiennent pour le moment leur demande globale sur les produits de base pour lesquels la demande ne fléchie pas. Bien au contraire. La demande pour les produits de base, que l’on résumera à l’alimentation et à l’énergie, a plutôt tendance à augmenter.

Pourquoi ? Parce que d’un côté les consommateurs occidentaux que nous sommes doivent bien continuer à se nourrir et à se chauffer, tandis que de l’autre côté de la planète, les ménages des pays émergents aspirent eux à plus de confort. Ils se nourrissent un peu mieux et se chauffent un peu mieux… mais ils sont infiniment plus nombreux. Au total la demande sur les produits de base reste donc extrêmement soutenue ce qui provoque un phénomène d’inflation classique et connue.


La déflation pour les produits non essentiels est par contre très violente. C’est là aussi très logique. Prenons le cas extrême de la Grèce. Les politiques d’austérité menées ont conduit à un effondrement des revenus et des salaires. Le peu gagné est donc dépensé dans l’essentiel… la nourriture. Tout le reste n’est tout simplement plus demandé. Il n’y a plus d’acheteur pour de l’immobilier à Athènes. Il n’y a plus d’acheteur pour les voitures.

Vous remarquerez également que l’observation empirique de la situation nous montre clairement que les actifs qui baissent le plus sont ceux qui nécessitent le recours à l’emprunt et dont l’acquisition est réalisée par les « ménages » c’est-à-dire les consommateurs.


Là aussi tout est très logique. Les consommateurs sont confrontés au chômage de masse, à la baisse des revenus, à la concurrence des pays émergents low cost, aux affres de la mondialisation. Ils n’ont plus aucune visibilité, ils ne peuvent plus faire de projets sur l’avenir, tellement le lendemain est incertain.

Conclusion, la demande baisse pour ces actifs, nécessitant un recours à la dette, la quantité d’argent disponible pour ces actifs diminue, leur prix s’effondrent. Vous obtenez une déflation.


L'indéflation était une conséquence prévisible de la globalisation


A ce stade de la réflexion nous avons compris pourquoi et comment les deux phénomènes pouvaient coexister malgré les dénégations catégoriques des théoriciens économiques.


En réalité ce qu’il faut bien voir, c’est que ce phénomène de l’indéflation est une conséquence de la globalisation, de la mondialisation. En ouvrant les frontières, en dérégulant beaucoup trop vite, en faisant tomber toutes les barrières douanières, (ce n’est pas un jugement de valeur sur la mondialisation mais une simple constatation factuelle), nous avons créé les conditions d’une indéflation qui sera redoutable.


Comment ? En réalité l’indéflation est le prix à payer pour la mise à niveau de tous les pays dans le cadre de l’ajustement économique mondial auquel vous assistez en direct.


L’idée est simple. Les pays occidentaux s’appauvrissent d’un côté alors que de l’autre les pays émergents s’enrichissent et voient apparaître une classe moyenne de plus en plus nombreuse.


Nous descendons tandis qu’ils montent. L’économie mondiale trouvant un point d’équilibre quelque part entre les deux.


La mondialisation est donc profondément déflationniste pour les salariés et les populations occidentales, alors qu’elle est profondément inflationniste notamment dans les pays émergents où des taux d’inflation à deux chiffres sont la norme puisque tout y progresse.


Que va-t-il se passer maintenant ?


Dans un monde pur et parfait, où il n’y aurait aucun déséquilibre financier nous pourrions vivre en indéflation jusqu’à ce que l’ajustement mondial soit achevé et que les pays émergents et occidentaux soient au même niveau.


Or, le problème est double. Nous avons d’un côté des économies émergentes qui restent profondément tournées vers l’exportation et où les surcapacités de production sont criantes, alors que de l’autre côté nous avons des pays occidentaux consommateurs des premiers et qui croulent sous des dettes tellement monumentales que le moment de l’effondrement est proche.


Les pays émergents ne pourront pas survivre à l’effondrement de l’occident. Raison d’ailleurs pour laquelle les pays ont réussi bon an mal an à se coordonner pour repousser l’échéance de l’inéluctable.


Les hésitations de la FED


Aujourd’hui les marchés ont dévissé puisque les minutes de la FED (le compte rendu des débats) a été rendu public. Il apparaît clairement une montée des dissensions au sein du conseil des gouverneurs de la banque centrale américaine sur la politique à mener.


Faut-il continuer à injecter 85 milliards de dollars chaque mois alors que cela n’a presque plus d’effet sur l’économie réelle mais participe à des conséquences inflationnistes d’une part et d’autre part cela commence à fragiliser le bilan de la banque centrale américaine elle-même ?


Ces hésitations pour ne pas dire ces tergiversations montrent bien à quel point nous sommes rentrés dans une « terra incognita » économique depuis le début de cette crise et que les grilles de lecture utilisées jusqu’à présent ne sont plus d’aucune utilité. Ces hésitations nous les retrouvons au Japon, en Angleterre, mais aussi en zone euro.


La conclusion ?


Si les banques centrales occidentales stoppent les injections de monnaies dans les économies alors celles-ci basculeront dans une déflation tellement redoutable qu’elle fera passer la dépression de 1929 pour un bon moment. C’est pour ça qu’elles ne le feront pas et qu’elles continueront d’imprimer la quantité de billets nécessaire à la survie du système jusqu’à ce que les économies basculent en hyperinflation.


Une période d’indéflation peut-elle durer longtemps ? Je dirais que non sans être pour autant en mesure de vous dire quand cette indéflation prendra fin.


Disons qu’à un moment ou à un autre nous aurons à faire un choix. Le choix de l’insolvabilité par la déflation ou de la ruine par l’inflation car nous ne pourrons pas nous maintenir dans cet état indéflationniste de façon éternelle.


Ce qui est certain c’est que cela sera douloureux et que l’indéflation est à la crise économique ce que la drôle de guerre fut au deuxième conflit mondial. Une période étrange. Une période transitoire, une période d’attente. Une période de veillée d’arme et de grand calme avant l’apocalypse.


C’est donc pour toutes ces raisons que le débat sur faut-il ou pas détenir de l’or en période de déflation me semble totalement dépassé, car nous sommes dans un contexte nouveau où à l’arrivée, de très nombreuses personnes seront ruinées, mais encore une fois, il n’y a pas que les pièces d’or, il y a aussi la maison à la campagne; le potager et le plan épargne boites de conserve ! Mais je vous l'ai déjà dit!


Si l'indéflation actuelle est bien une réalité, il n'en demeure pas moins que c'est une anomalie économique majeure qui prendra fin dans une immense conflagration à laquelle vous feriez mieux d'être préparés.


Charles SANNAT

Editorialiste et rédacteur du Contrarien Matin

Directeur des Études Économiques Aucoffre.com

http://www.lecontrarien.com/


PS : je voulais vous parler de l’équation MV=PQ et de ses limites dans le contexte actuel mais ma femme m’a menacé directement en cas d’utilisation de formule mathématique abusive. Rendez-vous lundi sur le site du lecontrarien.com pour les plus motivés d’entre vous il y aura un article MV=PQ à lire. 


http://www.latribune.fr/actualites/economie/i...la-reprise.html


 

 

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Ce site étant envahi de parasites et d'insectes variés et personne ne se décidant a agir, je n'ai fait qu'utiliser les moyens courants pour obtenir une info de base, dans ce cas ( google ), d'autres moyens existent plus agressifs, que je n'aimerais pas devoir utiliser.

En attendant que le traitement fasse effet, c'est à dire que ceux qui "jouent" sur ce site pour le plaisir de détruire ou de nuire aillent jouer ailleurs et que ce site redevient utilisable, je me mets en pause vigilante.
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Vous savez les mouches peuvent être très agaçante et sont porteuses de germes variés, supposé qu'un membre de ce forum, recherche tous vos commentaires et informations sans prendre la peine de les lire, juste pour vous envoyer sa piqûre ( le -1 ) sans dialoguer, ni argumenter? VOUS VOUS DEMANDEREZ AU MOINS A QUOI IL JOUE ? NON ?

En plus je suis sectaire, je n'aime pas les personnes qui écrivent tout en majuscules, ce site n'a pas d'usage psy.

Je vais dénoncé l'auteur de ce commentaire : Pierre VARD


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Je vois que ce zigoto ( pardon soit-disant VERZOTTO jean pierre ) a suivi mon conseil, de recherche systématique de mes commentaires et de "négativation" systématique, j'espère que cela lui a procuré un soulagement.

Verzotto Jean Pierre in Zurich, Switzerland - Sonico Switzerland
jean pierre verzotto
logo LinkedIn
Région de Genève, Suisse
Akademia Rolnicza im. Hugona Kołłątaja
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En même temps, si ce verzotto est tellement nul et ridicule, pourquoi perdez-vous votre temps à l'attaquer ? N'est-ce pas encore plus ridicule ? (ou comme une témoin de jéovah me l'avait dit "as-tu besoin d'une torche pour voir le soleil ?"). S'il est nul, il disparaîtra de lui-même. Sinon, au pire, ça restera du bruit de fond.
Mais prendre la peine de le rechercher et tout, ça ne fait que valider son action.
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Ce verzotto est tellement nul et ridicule, n'est pas un commentaire que j'ai mis, ( c'est peut-être votre opinion ) je ne fais pas d'attaque sur les personnes, sur les idées oui, mais à part de longues listes de "médicaments" je ne connais pas ses idées, donc impossible de se faire une opinion.

Ce que je peux contester, c'est le comportement, pas d'arguments, d'opinions, d'informations juste des -1.
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à verzotto jean pierre
Vous appréciez Max Keiser et son oeuvre, nous aussi... elle mérite d'être davantage connue ! Faites un effort, parlez-nous en, car vous regardez sa chaîne de TV !
Ce serait beaucoup plus édifiant pour tous, et vous y gagneriez en crédibilité, plutôt que de nous envahir de vos salmigondis récurrentes !
Du Max Keiser, M. Verzotto, du Max Keiser !
Salutations.
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Grâce à vos longues listes, tout le Monde peut comprendre, pourquoi la Sécu n'arrive pas a équilibrer ses comptes,
Surtout quand ses "médicaments" sont pris ensembles, soit prescrits par le même "praticien" soit par plusieurs. Les effets indésirables de chacuns d'eux étant multipliés par des dosages abusifs et les interactions ( connues ou inconnues ).

A titre personnel, ma prescription serait : Marche, Natation, et ski de fond , raquettes pour l'hiver. Évitez les médicaments, un rhume se soigne en 7 jours avec les "médicalmants" naturellement il faut compter une semaine. Par contre ne pas hésiter à se traiter dans les cas vraiment sérieux.

Proscrire drogues et tabac, pour le vin, un verre de "bon vin" occasionnellement ( pour les antioxydants et le plaisir ) et point important, se faire plaisir, je vous laisse le choix des moyens. Ces conseils sont gratuits.
Je vois que le lobby "médical" a réussi sa distribution de drogue pour fidéliser ses clients. 4 notes négatives, c'est bien fait pour moi, avec mes conseils "idiots" pour mieux vivre, vraiment je cherche les ennuis. Avec mes excuses pour les "vrais" malades qui eux ne sont pas responsables
Pour les "négatos" vous avez raison, gavez-vous de médicaments et d'aliments de mauvaise qualité, vous verrez les résultats si ce n'est pas déjà fait.

Un dernier conseil, soigner son alimentation, pas forcément par des régimes, mais par un choix de "bons produits" que vous cuisinerez-vous mêmes, ne cherchez pas à manger plus mais à manger mieux et meilleur.
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J’espère ne pas vous provoquer de crises ( variées ) , en vous demandant d'aller jouer sur des sites plus adaptés à vos besoins.

Ce besoin maladif de dégrader ce qui vous dépasse nécessite autre chose que des " cachounets et de piquousettes ", un conseil personnel chercher sur les sites de rencontres, dans certains cas ça aide.

chercher mes commentaires et -1, vous vous sentirez peut-être soulagé, et moi je ne serais pas gêné. bon courage
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XANAX
Classe pharmacothérapeutique
Anxiolytique
Ce médicament appartient à la classe des benzodiazépines.
Indications thérapeutiques :
Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'anxiété lorsque celle-ci s'accompagne de troubles gênants, ou en prévention et/ou traitement des manifestations liées à un sevrage alcoolique.
Evaluer :   4  2Note :   2
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2em fois que je lis se Monsieur.

Je recommencerais, il a un grand potentiel.
Merci
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Un des meilleurs articles ; je ne me lasse pas de le lire !
Evaluer :   5  3Note :   2
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Tiens, voilà encore un super programme de haute technologie qui connaît de gros ratés.... après le Boeing 787, le Fyra V250, voici le F-35. Cela commence à faire beaucoup, est-ce juste une coïncidence, ou bien existe-t-il un lien ? (genre une limite a été atteinte dans la technologie, ou bien les conditions de construction se sont détériorées, ...)

http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-21554331
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Exposé d'éco de grande qualité.
Nos politiques se fondent dans la "théorie" et la "pratique" du postulat d' Albert EINSTEIN.
"Ils savent tout, et rien ne fonctionne"
"Quand ça fonctionne ils ne savent pas pourquoi"
Je vous laisse tirer les conséquences de ce chiasme, dans la gestion de notre proche avenir.
Evaluer :   6  2Note :   4
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Sauf erreur de ma part vous avez lu le bouquin " les principes de lucifer ". Un bon bouquin qui rend intelligent et fait réfléchir.
Evaluer :   2  2Note :   0
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Vendredi 22 février 2013 :

La France, "enfant à problèmes" de l'euro.

Les Français doivent supprimer les 35 heures et repousser l'âge de la retraite, a affirmé vendredi un responsable du parti conservateur de la chancelière allemande, Angela Merkel, dans une interview où il a qualifié la France "d'enfant à problèmes" de la zone euro.

"Les Français doivent faire des économies pour gagner des marges de manœuvre. Ils doivent aussi naturellement faire des réformes économiques", a déclaré à la radio publique Deutschlandfunk Michael Fuchs, vice-président du groupe de la CDU (Union chrétienne-démocrate) au Bundestag (chambre basse du Parlement).

Il s'exprimait avant la publication par Bruxelles de ses prévisions pour 2013 officialisant un dérapage du déficit public français au-delà de la limite fixée à 3% du Produit intérieur brut qui irrite notoirement les responsables du gouvernement allemand.

Les Français "doivent modifier le temps de travail. Vous savez que les Français ont encore les 35 heures. Cela ne peut pas fonctionner quand on travaille 42 heures en Suisse et 40 heures en Allemagne", a-t-il dit.

"En matière de retraites, les Français ont tout faux. On ne peut pas partir à la retraite à 60 ans. Cela ne fonctionne pas. Les Français doivent y réfléchir", a-t-il ajouté.

"Malheureusement, la France est un enfant à problèmes dans l'euro, car d'autres pays ont rempli leurs obligations de façon beaucoup plus intensive, comme l'Espagne et aussi l'Italie sous Monti", a lancé M. Fuchs.

"Les Français ont cru qu'ils pouvaient y échapper. Cela ne fonctionnera pas".

"Il est nécessaire que les Français empruntent à nouveau la voie de la vertu. Tout ce que nous avons accompli avec l'agenda 2010 [- les réformes du système social et du marché du travail mises en oeuvre entre 2003 et 2005 par le chancelier Gerhard Schröder, ndlr -] , les Français doivent le mettre en oeuvre. J'espère que Hollande a compris cela", a-t-il ajouté.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/02/22/97002-20130222FILWWW00499-la-france-enfant-a-problemes-de-l-euro.php
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En 1942 les principes du Welfare State étaient explicités dans le désormais fameux rapport Beveridge.

En 2013 C. SANNAT pose les bases de l'Indéflation.
Evaluer :   4  2Note :   2
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Soit. Donnons-lui ce joli néologisme.
Depuis quand dure l'indéflation et combien peut-elle encore durer ?

Il me semble durer depuis que nous constatons nous mêmes une inflation réelle complètement déconnectée de l'inflation INSEE.
Ou depuis que l'INSEE torture les chiffres pour atteinder le taux d'inflation dont elle a reçu commande.
A plus tard 2008.

On pourrait aussi parler de taux d'inflation "pour les pauvres" (avec de l'alimentaire, des loyers, de l'énergie...)
et d'un autre taux d'inflation "pour les riches" (avec le billet d'avion, la tablette gigaoctetmégahertz, la minute de téléphone vers l'Australie ... etc)

Tant qu'on mélange dans un panier-shaker des produits que chacun individuellement consomme ou ne consomme pas du tout, le résultat est sans intérêt.

Pourtant c'est une valeur qui sert de pivot à une part vertigineuse de l'économie (actions de banques centrales, taux d'intérêt, rendements des placements, PIB et croissances réelles, ajustement des salaires et loyers etc etc)

Je continue de croire que le taux "des pauvres" n'a pas fini de grimper. Et que le taux "des riches" peut encore largement baisser, les compagnies vendant les produits actuellement en déflation ont encore de la marge (au propre comme au figuré).

Le choix pour un individu de se désendetter ou au contraire d'en reprendre une louche dépend de la nature et de la source de ses revenus.

S'il est directement vendeur des produits simples en pleine inflation (maraîcher, boulanger, dentiste, mini-vendeur d'électricité etc...) il n'a pas la la craindre outre mesure, il continuera de flotter sur la vague (le tsunami ?)

S'il est salarié dans une branche "clients riches, société de loisirs etc", s'il n'est pas directement concerné par les opérations de vente (retraité, fonctionnaire, administratif, conseiller machin, consultant truc administrateur chose etc) il a peu de chances que ses revenus s'ajustent à ses besoins /charges et pour lui tout est différent voire contraire.
Evaluer :   7  3Note :   4
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toujours aussi génial quoiqu'il faut lire certains de ses articles le matin plustôt que le soir juste pour
éviter les insomnies...

en tout cas Mr Charles Sannat est un grand guide et ses billets sont autant d'avertissements à prendre
en compte pour s'y préparer.

Evaluer :   11  4Note :   7
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Tout simplement ex-cel-lent article.
Je lis cet édito tous les matins avec intérêt,
mais là, je suis carrément en admiration.
Un esprit de synthèse évident,
avec ce qu'il faut d'imagination pour transcender les observations
et proposer une perspective claire, même si pas franchement drôle.
Enfin un gars qui réfléchit à ce qu'il dit.
Assez rare de nos jours.
Merci !
Evaluer :   15  3Note :   12
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Hélas, j'ai bien peur que même si Ch Sannat faisait un cours de ce niveau à nos politicards, rien ne changerait. Pourquoi ? C'est simple, on peut les résumer en un seul mot : "extrémistes" que vient de leur balancer en pleine poire le pédégé de Goodyear. De la même façon le général Cambronne avait résumé avec une concision toute militaire ce qu'il pensait des anglais.
Géographiquement, l'Angleterre et ses habitants sont toujours là, j'en ai d'ailleurs connus de tout à fait fréquentables.
Quant à nos politicards........
Evaluer :   8  3Note :   5
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Sans flagornerie,je verrai bien,même si cela ne se fera pas, Mr Sannat faire un cours d'économie à tous les politicards qui n'ont rien compris au film, qui continuent de croire aux vieilles lunes,et qui contre toute évidence, affirment que la crise est derrière nous.

La conclusion de Mr Sannat : "une anomalie économique majeure qui prendra fin dans une immense conflagration" résume les perspectives inquiétantes qui s'ouvrent à nous!

Mes pensées s'échappent vers les agglomérations comptant des cités où vivent un grand nombre d'habitants dépendants,pour tout ou partie,des subsides de l'Etat.Que se passera-t-il lorsque les subsides versés ne suffiront plus ou ne sont plus versés régulièrement?

Il y a des chances que 1929,deviennent une référence dépassée.Il fera sans doute mieux vivre dans la Meuse,l'Aveyron,la Creuse...,que dans le Nord Pas de Calais,l'Ile de France...

Oui,les boîtes de Ravioli,comme celles de Cassoulet (Mr Sannat un oubli étonnant:il faut varier la nourriture) devront faire partie des investissements indispensables.

Mr Sannat,grand merci pour vos éditos!

Evaluer :   10  3Note :   7
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non seulement ils ne vont rien comprendre car Mr Sannat est trop en avance sur eux,
mais peut-être seront ils de mauvaise foi et chercheront ils à le museler car il est trop dérangeant


Evaluer :   8  4Note :   4
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Tant que Mr Sannat restera dans le registre des éditos publiés sur ce forum,il ne subira pas d'attaques de la part de la caste dirigeante.Mais s'il devait sortir de ce créneau pour s'engager sur le terrain de la politique politicienne il ferait à coup sûr l'objet d'attaques.

D'abord,les tenants du système s'efforceraient de neutraliser la portée de ses analyses par un boycot médiatique.Si le boycot était insuffisant pour contenir la diffusion de ses analyses,Mr Sannat ferait,à coup sûr, l'objet d'attaques et de campagnes de dénigrement.

Mr Sannat va t'il se rabaisser à faire son entrée en politique politicienne?
Evaluer :   7  2Note :   5
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Pour s'affirmer au grand jour il faut endosser un bon costume blindé; la vérité conduit souvent au martyre. Pour entrer en politique aujourd'hui il suffit d'être menteur et de voter pour soi!
Evaluer :   7  2Note :   5
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superbe remarque ! mais la vérité finira toujours par se frayer son chemin...
le but c'est de l'aider à le faire vite

Evaluer :   4  2Note :   2
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Cela faisait longtemps que Charles Sannat ne nous avait pas concocté un aussi bon cru.
Non pas que les précédents étaient mauvais, mais sans être lassant disons répétitifs. La vous êtes pédagogue et explicatif, du grand Charles.

La théorie des vases communicants.
Admettons que nous atteignons de part le monde un point d'équilibre, indéflationniste.
Je ne peux m'empêcher de voir deux sceaux d'eau remplis de manière égal. Que ce passe t-il après un certain laps de temps? L'eau est croupie et devient impropre à la consommation. C'est simple, c'est naturel.

Donc, une fois que les régions du monde seront mise à niveau (il reste l’Afrique, terrain de jeu de tous les autres) que feront nous? Nous produirons quoi et pour qui?

Je vois différents schémas généraux à ce sujet.

1 )
Soit une gouvernance mondiale avec répartition des spécificités. Toi tu produit ça, et toi ça.
On en profite pour optimiser le tout.
On impose l'enfant unique car clairement on est trop nombreux (je ne rentre pas dans le débat écolo) juste en terme de travail cela ne suit pas.
(progrès technique tout simplement, plus le reste...).

On aménage tout, chacun produit en termes horaires autant a la louche que son voisin.
Et on troc.
Je veux ça, je dois tant de temps de travail.
Point, on progresse sur le plan humain et sociétal du jamais vu sous cette forme à un tel niveau.

2)
On s'entre tue. Guerre mondiale. On ne sait pas qui survit. Relance par création d'abris souterrain?

3)
Conquête spatiale. Ne rigolez pas, c'est plus que crédible. Soit on se tue, soit on fait bisounours, soit on va ailleurs. (et on se remet dessus pour le contrôle).

4)
Tout le monde arrête de produire, plus de travail, plus rien.
Reduction drastique de la population par la famine.
Je précise ce point peut s'inclure aux autres...


Nous ne sommes pas dans la merde, juste devant le mur et nous devons faire un choix. Qui aura suffisamment de couille pour sacrifier son confort personnel?
Moi je suis prêt.
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Très bon article. Dans la cause de l'indéflation et de la perte du pouvoir d'achat il faut ajouter les prélèvements de l'État. Cette situation profitera aux pays qui auront le plus de réserves financières, de richesses en sous-sol, une main d'oeuvre travailleuse et bon marché. Ces états auront aussi des prélèvements peu élevés et un marché intérieur important avide de modernité. Quant aux occidentaux il nous faudra nous mettre au diapason des pays en expansion: travailler plus et plus longtemps ( durée hebdomadaire du travail rallongée-suppression d'une semaine de congés payés- État plus léger et moins généreux - réindustrialisation du pays avec une consommation des produits nationaux -humaniser l'économie et les capitaines de l'industrie, de la finance et du commerce, la classe politique, mater les idéologies de caste ( enseignants et syndicats ) en fait mettre la politique et l'économie au service de l'Homme. Qui en est vraiment conscient? Aujourd'hui nous vivons comme les pompéiens avant l'explosion de l'Etna-sur une bombe-Carpe diem...pendant ce temps l'or baisse...qui aura raison, qui sera floué? les vendeurs d'or ou les acheteurs? L'étalon or est-il vraiment indispensable à la valorisation d'une monnaie? Celle-ci peut être adossée à la valeur marchande d'un pays comme l'est une entreprise ( son patrimoine et sa capacité à produire de la richesse... ) suivant des critères définis? l'or ne sera qu'une valeur d'épargne ou d'investissement comme une oeuvre d'art, un immeuble etc... Vos réactions m'intéressent
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Certaines des questions que vous avez placés sur l'espace public,vont se résoudre assez facilement une fois que tout sera par terre!Je pense notament aux intérêts de caste.Lorsqu'on se trouvera devant un champ de ruines,certains intérêts corporatistes disparaîtront d'eux-mêmes.Au jour d'aujourd'hui,l'ampleur des possibles conséquences et leur degré de gravité,n'est appréhendée que par une petite minorité,il reste donc de la place pour lutter pour le maintien du statu quo.

Bref,les conservateurs tirent les dernières salves!Bon,ils ne l savent pas encore,mais ils finiront par le savoir.

L'année 2013 qui a moins de 2 mois d'ancienneté,va en surprendre beaucoup!Et ce ne sera pas par d'agréables surprises.
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"Si les banques centrales occidentales stoppent les injections de monnaies dans les économies alors celles-ci basculeront dans une déflation tellement redoutable qu’elle fera passer la dépression de 1929 pour un bon moment. C’est pour ça qu’elles ne le feront pas et qu’elles continueront d’imprimer la quantité de billets nécessaire à la survie du système jusqu’à ce que les économies basculent en hyperinflation."
Ce raisonnement me semble tout à fait convaincant.
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Article parfait ; malheureusement ..Qui a dit que la crise était finie ?
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(a)normal premier l'a dit ! selon lui elle est derrière nous...
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ah ah, je saute sur l'occasion laissée de côté par charles sannat et j'amène ma création linguistique : après la drôle de guerre, voici la drôle de crise tm (c) (r) (voilà j'ai tout enregistré, trade mark, copyright, royalties). :)

Je pense que les économistes, et ceux qui profitent du système actuel sont convaincus qu'il sera éternel, tout comme ils étaient convaincus que la croissance pré-crise serait éternelle ausssi.

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Bien vu Ralph. Puissent les royalties s'accumuler rapidement. Pour rester dans la même veine historique, les Allemands devraient traduire ça : " Die komische Krise " ! Comme alors, la suite devrait l'être beaucoup moins !
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Dernier commentaire publié pour cet article
Ce site étant envahi de parasites et d'insectes variés et personne ne se décidant a agir, je n'ai fait qu'utiliser les moyens courants pour obtenir une info de base, dans ce cas ( google ), d'autres moyens existent plus agressifs, que je n'aimerais pas d  Lire la suite
Idée à liste - 14/03/2013 à 07:11 GMT
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