Plus, la liquidation se propage...
Aujourd’hui, 28/02/2013 : Le cours de l’or a glissé de nouveau sous les 1 600 dollars l’once jeudi, un niveau d’abord atteint lors de la montée des cours en juillet 2011.
Le cours de l’or est partie pour son quatrième mois de baisse en euros, la pire depuis la création de la devise.
Les marchés des commodités ont peu changé, alors que l’argent a regrimpé au-dessus des 29 dollars l’once.
L’or en dollar a chuté de 4,5% depuis la fin janvier, à 1 590 dollars l’once. L’or en euros est quant à lui sur la voie d’une baisse mensuelle de 1,8% à 1 212,50 euros.
« La patience avec l’or semble s’épuiser pour beaucoup d’investisseurs, comme l’illustre le positionnement faible sur les « futures » or du Comex et les sorties des réserves des [trust funds des] ETF », a affirmé BNP Paribas
Les Exchange-traded trust funds adossés à l’or ont vu leurs actifs se réduire par un volume record de 100 tonnes ce mois-ci pour atteindre un niveau bas de cinq mois à 2 508 tonnes, selon Bloomberg.
« Nous avons vu un remaniement énorme [de l’investissement des métaux précieux] pendant les deux derniers mois », a affirmé Commerzbank dans un rapport quotidien, indiquant une forte hausse des réserves des ETF platine et ETF palladium en 2013 jusqu’ici.
« Pour que le cours de l’or performe mieux, il est nécessaire qu’il n’y ait pas qu’une fin aux liquidations… mais [aussi] un rendement pour les achats nets par les investisseurs en ETF. »
« Il est notable, nous pensons, que la liquidation s’est propagée à travers les fonds cotés aux Etats-Unis, à Londres et à Zurich. »
Les marchés boursiers européens ont entre-temps augmenté jeudi matin, alors que la devise euro était plate mais les rendements des obligations italiennes ont baissé malgré le manque de progrès de la part de Rome pour construire un nouveau gouvernement après les élections nationales de la semaine passée.
Indiquant que le pape Benoît XVI avait abordé des « inquiétudes d’ordre éthique » concernant l’économie pendant ses huit années à la tête de l’Eglise, « la doctrine sociale catholique indique clairement que la subsidiarité doit aller de pair avec le soutien », a affirmé hier le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi.
« Ce qui les lie ensemble est la confiance… La confiance que chacun mettra de l’ordre dans ses propres affaires --même si c’est politiquement difficile. »