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Une mauvaise manière de sauver les banques d’Europe

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New World Economics
Publié le 17 avril 2013
716 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux


(Article originellement publié sur le site internet de Forbes le 21 mars 2013)

http://www.forbes.com/sites/nathanlewis/2013/...nt-banks/



Un processus particulier se produit lorsqu’une banque est déclarée insolvable, ce que de nombreuses banques des quatre coins du monde sont aujourd’hui.


La banque entre dans une forme de banqueroute, qui pourrait également être appelée ‘redressement’ ou ‘nationalisation’. Son équité n’a plus aucune valeur. Ses actifs sont réévalués jusqu’à une estimation raisonnable de leur valeur réelle. Les créditeurs de second rang enregistrent des pertes et font, dans certains cas, l’objet d’un target="_blank" swap dette/équité.


De cette manière, les target="_blank" obligations de la banque sont réduites, ce qui résout le problème de son insolvabilité. Ce genre de situation se produit plusieurs fois par semaine ici, aux Etats-Unis, à mesure que la FDIC redresse des banques les unes après les autres.


En principe, les dépôts qui ne sont pas porteurs d’intérêts sont des dépôts de premier rang qui n’enregistrent pas de perte avant que tous les autres créditeurs aient subi une perte de 100%. La banque n’a pas besoin de quelque ‘plan de sauvetage’ que ce soit, ce processus se déroule entièrement dans la sphère privée, bien que le gouvernement puisse décider de l’expédier, ce qu’il fait généralement dans le cas des plus grosses banques.


La banque n’a pas besoin d’être liquidée. Normalement, elle reste sur pied malgré tout. Les gens qui y sont employés continuent d’aller au travail. Les succursales restent ouvertes. La banque n’a pas besoin de vendre ses actifs. C’est ce qu’il s’est produit à la suite de nombreux plans de redressement dirigés par la FDIC aux Etats-Unis au cours de ces dernières années.


Et c’est ce target="_blank" processus que les créditeurs de second rang et certaines banques de la zone Euro voudraient à tout prix éviter. Ce qu’ils voudraient, c’est que les banques soient ‘sauvées’ par d’énormes quantités de fonds publics. Où va tout cet argent ? En principe, il s’en va payer les créditeurs de second rang.


Bien que les détails soient assez flous, il me semble que les dirigeants de la zone Euro, très influencés par les grosses banques, aient tenté de renverser ce processus à Chypre. En effet, les déposants auraient les premiers soufferts de pertes, et les créditeurs de second rang auraient été protégés. C’est très certainement la raison pour laquelle la situation a été décrite comme la levée d’une ‘taxe’ pour financer un plan de sauvetage.


Il s’agit bel et bien du vol des actifs des créditeurs. Nul besoin de se demander pourquoi ils ont rejeté la proposition.


Telles ont été les promesses des dirigeants Européens ces derniers temps, de dire que personne, non personne, n’enregistrerait jamais de pertes, même si la menace du redressement d’une banque insolvable menaçait l’ensemble du continent de paniques bancaires.


Premièrement, tous les créditeurs de second rang ont à enregistrer des pertes qui les rapprochent de plus en plus de l’insolvabilité. Ce processus peut découler sur l’annonce de ‘jours non-bancables’ durant lesquels les banques insolvables sont placées en redressement et que leurs fonds propres sont restructurés, le tout sous la supervision du gouvernement.


Et ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Le système bancaire en ressortirait une nouvelle fois solvable. Quand les Etats-Unis déclaraient target="_blank" des jours non-bancables en 1933, les conséquences furent positives et le système bancaire regagna la confiance des gens.


En 1933, il fallut attendre six jours pour que les banques rouvrent aux Etats-Unis. Le Dow Jones grimpa jusqu’à atteindre 15,34% le jour de leur réouverture, son plus important gain jamais atteint sur une journée. Les gens avaient compris que le pire était derrière eux.


Aucun fond public ne fut nécessaire. Le processus coûta 2 millions de dollars, ce qui n’était pas grand-chose, même à l’époque, qui furent utilisés pour couvrir les frais administratifs. Il n’y eut nul besoin de plan de sauvetage.


En 1933, les Etats-Unis étaient en situation de crise. L’Union Européenne pense encore pouvoir s’en sortir en faisant croire à tout le monde que tout se passe comme d’habitude. Personne n’est encore prêt à faire quelque chose d’aussi dramatique que ce qu’a fait Roosevelt en 1933.


Si Chypre est un exemple des solutions qu’est capable de trouver la zone Euro à ses problèmes, la crise devrait bientôt s’intensifier. La raison à cela est simple : personne ne fera rien avant que le pire arrive.


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Nathan Lewis est l'auteur de Gold: the Once and Future Money, publié par Agora Publishing et J Wiley. Il est le directeur de Kiku Capital Management.
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Dernière phrase : "personne ne fera rien avant que le pire arrive"...... Il y en a qui doivent aimer le pire...ou peut-être y trouveront ils leur compte ??????
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Dernière phrase : "personne ne fera rien avant que le pire arrive"...... Il y en a qui doivent aimer le pire...ou peut-être y trouveront ils leur compte ?????? Lire la suite
merisier - 03/04/2013 à 07:50 GMT
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