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Le vent a-t-il tourné contre les faiseurs de guerre ?

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Publié le 26 septembre 2013
585 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 17 votes, 4,6/5 ) , 3 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

Les livres d’histoire se souviendront-ils de ces dernières semaines comme du moment où le vent s’est finalement tourné contre nos politiques étrangères interventionnistes ?

Au début du mois de septembre, l’administration Obama se tenait prête à lancer des missiles Tomahawk sur la Syrie. Une attaque est nécessaire, nous a-t-elle dit. Il nous faut punir le gouvernement Syrien pour avoir utilisé des armes chimiques contre son propre peuple. Certains rapports stipulent qu’en plus de missiles, l’administration Obama prévoyait des raids aériens et une éventuelle intervention militaire sur le terrain. Les débats autour de sanctions punitives contre la Syrie ont également escaladé, et certains sont allés jusqu’à demande la dégradation des forces militaires Syriennes afin de favorisé un changement de régime. L’idée d’une invasion par les Etats-Unis ne semblait pas pouvoir être mise de côté.

Le secrétaire d’Etat John Kerry a même invoqué un vieil argument qui a déjà fait ses preuves. Al Assad est le nouvel Hitler, nous a-t-il dit, et ne rien faire ne reviendrait qu’à un autre apaisement à la Neville Chamberlain.

L’administration a publié des éléments de preuve pour soutenir l’idée que le gouvernement Syrien se trouve derrière les attaques, et le président a demandé au Congrès de l’autoriser à prendre des mesures contre la Syrie. Les sondages suggèrent que le peuple Américain n’a que peu d’intérêt à se trouver impliqué à un autre conflit au Proche-Orient, et que l’administration en place n’a pas apporté de preuves suffisantes pour soutenir ses accusations. Les médias, comme à leur habitude, ont usé de propagande de guerre.

Et puis quelque chose d’extraordinaire s’est produit. Tout a commencé avec le Parlement Britannique, qui a voté contre une attaque de la Syrie dirigée par les Etats-Unis. La Grande-Bretagne avait jusqu’alors toujours soutenu les Etats-Unis dans leurs interventions, et le vote du Parlement a eu un effet de choc. Bien que la Chambre et le Sénat Américains aient accepté la décision du président d’attaquer la Syrie, ce n’a pas été le cas du peuple. Le support du Sénat et de la Chambre a ensuite commencé à se dissiper, à mesure que des milliers d’Américains ont contacté leurs représentants pour leur demander de s’opposer au projet du président. Le vote est vite apparu comme perdu à la Chambre et incertain au Sénat. Ce sont ensuite les Sénateurs qui ont ressenti la colère du peuple Américain, et le président a commencé à perdre la partie.

L’administration et ses alliés pro-guerre ne pourraient pas se permettre de perdre le vote du Congrès, qui fermerait complètement la porte à une attaque armée. Ils ont donc décidé de l’annuler. Il aurait été préférable de laisser le projet du président se voir refuser par la Chambre et le Sénat, mais même sans vote, il est clair que le vent a tourné. Une proposition Russe de démanteler les armes chimiques du gouvernement Syrien a été semble-t-il inspirée par la suggestion faite par John Kerry que cela suffirait à éviter une intervention. Bien que les détails de ce projet n’aient pas encore été discutés, le plan Russe, accepté par le gouvernement Syrien, nous pousse à croire qu’une attaque sera évitée.

Le peuple Américain s’est prononcé contre la guerre. Beaucoup se posent aujourd’hui les questions qui me tracassent depuis bien longtemps : pourquoi les guerres civiles étrangères devraient-elles devenir nos affaires ? Pourquoi devons-nous toujours résoudre les problèmes du monde ? Je me réjouis que le vent ait tourné. La liberté et la paix ont gagné, et j’espère que nous pourrons grâce à elles construire un avenir meilleur.

 

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Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d’être un des principaux défenseur des libertés. Il est l’avocat à Washington d’un gouvernent limité, d’une fiscalité très faible, de marchés libres, et d’un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)
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Pas certain que la question soit écarté, ils doivent être entrain de préparer une autre "attaque" manipulatrice pour relancer la guerre. Ils en ont envie... et le besoin !
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oui, mais ils n'en n'ont plus les moyens. c'est évident quand on regarde ce qu'il s'est passé depuis leur fiasco afghan.
le budget militaire est en baisse nette, ainsi que les engagés. le travail de communication de longue allène des vétérans a fait son effet. pour les dernières guerres ils se sont contentés de venir au dernier moment, lacher qq bombes et s'adjuger une bonne part du butin. là, même avec la participation financière du qatar, la logistique française et l'implication d'israel ils ne sont arrivés à rien.

par contre ils demeurent dans le même état que l'urss avant sa chute : dangereux car instable et en possession d'armes de destruction massives (nucléaire mais aussi chimiques et biologiques), qu'ils vendront certainement pour assurer leur achats
Heureusement qu'on l'a lui-aussi mais on le réduit au silence! Etonnant que ce soit Kerry qui ait suggéré le démantellement des armes chimiques, cela va à l'encontre de sa politique, il a dû faire un lapsus que les russes se sont dépêchés d'interpréter. Il est aussi exact que les américains voulait aller plus loin dans leur désir de main-mise sur la Syrie, on parlait de couloir aérien, et de zone tampon pour former la future armée libre qui aurait abattu le Régime!
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oui, mais ils n'en n'ont plus les moyens. c'est évident quand on regarde ce qu'il s'est passé depuis leur fiasco afghan. le budget militaire est en baisse nette, ainsi que les engagés. le travail de communication de longue allène des vétérans a fait son  Lire la suite
Atlantis - 26/09/2013 à 16:45 GMT
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