Mes chères
contrariées, mes chers contrariens !
Je vais vous livrer en primeur des
informations sur la nouvelle taxation sur l’or car, évidemment,
en ces temps de disette fiscale pour notre gouverne-ment
socialiste, une pause fiscale n’est qu’une incantation oratoire
et un mantra de communication. Dans les faits, chaque jour, nous avons droit
à la création d’un nouvel impôt, au
relèvement d’une taxe, à un élargissement de base
taxable et autre création fiscale sortie tout droit des cerveaux dérangés
de notre classe politique totalement dépassée par une situation
d’endettement hors de contrôle.
Avant de parler de tout ça
et parce que l’actualité est particulièrement
chargée aujourd’hui, il est indispensable de revenir sur les
derniers développements de la crise budgétaire
américaine.
Vers un espoir de résolution temporaire de la
crise…
Les républicains ont
proposé à Barack Obama de repousser de 6 semaines
l’échéance du plafond de la dette, une solution
temporaire visant à éviter un défaut de paiement mais
qui ne résoudrait pas durablement l’impasse budgétaire.
Cette extension de six semaines
repousserait environ au 22 novembre la date butoir avant laquelle le
Congrès devrait adopter un relèvement du plafond.
La définition du mot
« plafond »
La Larousse définit la
notion de plafond de la façon suivante : limite supérieure,
niveau maximal qui ne doit ni ne peut être dépassé
(souvent en apposition à un nom : Le montant des crédits est
soumis à un plafond. Prix plafond. Vitesse-plafond)… Ou en ce
qui nous concerne plafond de la dette américaine.
Il est étrange de constater
à quel point le bon sens est absent des débats. Un plafond ou
une limite sont faits pour être respectés dans la mesure
où ils ont été créés et décidés
pour nous protéger d’un risque plus grand.
L’idée même de
relèvement annuel d’un plafond est une incongruité
intellectuelle à la mesure de la vacuité et de la
stupidité de notre époque.
Bref, ce geste de bonne
volonté de la part des républicains serait fait en
échange de l’ouverture de négociations globales sur le
budget et d’une réforme des programmes sociaux, comme le
système de retraite, qui risquent de s’avérer très
difficiles pour le Président Obama… qui semble se montrer
moyennement enthousiaste, en tout cas nettement moins que les marchés
financiers qui exultent avec une mention spéciale pour la Bourse de
Paris.
Cette proposition est à
relativiser encore plus du fait que cela ne mettrait pas fin à la
paralysie des administrations fédérales, due au blocage sur le
budget. Il s’agit juste d’éviter le défaut de paiement
le 17 octobre et de le reporter au 22 novembre.
Du côté de la Maison
Blanche, il n’a pas clairement été dit si le
président Barack Obama était prêt à accepter cette
solution de court terme qui concerne uniquement la dette, et pas le budget…
ce qui laisse quand même planer un gros doute et pourrait doucher
quelques « zoptimistes » béats.
Passons désormais au
deuxième très grand sujet de la journée : la taxation
forfaitaire de l’épargne envisagée plus que
sérieusement par le FMI.
Le FMI propose une « supertaxe
» sur le capital
Je vous cite les meilleurs et plus
importants passages.
« Les taux
d’endettement public ont atteint de tels niveaux qu’il faudra
trouver des solutions iconoclastes, indique le FMI dans son rapport sur les
finances publiques. Le Fonds évoque un prélèvement
«une fois pour toute» sur l’épargne privée,
qui présente des risques considérables. »
Voilà, vous « chyprer » votre argent une bonne fois pour toute,
jusqu’à la prochaine fois, est simplement une solution «
iconoclaste »… Qu’ils sont gentils et mignons tout de
même. J’adore la puissance de la sémantique. Je serais
presque volontaire pour une solution iconoclaste…
« Le FMI rappelle
qu’elles représenteront 110 % du PIB en moyenne dans ces pays,
soit une augmentation de 35 points de PIB par rapport à la situation
de 2007. Il faut donc trouver des solutions radicales.
De tels niveaux d’endettement sont sans précédent, si ce
n’est au lendemain des grandes guerres. Mais ne vient-on pas de vivre
une crise économique aussi destructrice qu’un conflit
armé ? Alors, à la guerre comme à la guerre : et si
l’on proposait une mesure «one off», en anglais, «one
shot» comme on dit en
«franglais», ou encore «une fois pour toute» en vrai
français, avec la promesse qu’on ne recommencera jamais plus ?
»
Quelle idée absolument
géniale, appliquée avec le succès que l’on sait
à Chypre. Depuis des années, je répète à
l’envie que les dettes sont
l’épargne des gens. Dans tous les cas, l’épargne
est perdue soit par spoliation fiscale pour entretenir quelques temps encore
l’illusion d’une normalité économique, soit par le
défaut de paiement, soit par l’hyperinflation. Dans presque tous
les cas, vous serez ruinés. Il n’y a donc, dans ces
déclarations du FMI, aucune surprise, simplement encore une fois une
habituation des gens et des masses à l’idée que
l’on prendra l’épargne. Cela ne créera pas de
révolution. Peu de gens ont de l’épargne. La
majorité est endettée et à découvert à la
fin du mois. Ne comptez pas sur eux pour pleurer sur le sort des pauvres
riches.
« Les taux de taxation
nécessaires pour ramener les ratios de dettes (par rapport au PIB)
à leur niveau de la fin 2007 nécessiteraient une imposition
d’environ 10 % sur tous les ménages disposant d’une
épargne nette positive». Ces calculs, nous précise le
FMI, ont été faits pour 15 pays de la zone euro. Rappelons
encore que de tels raisonnements se veulent de simples suggestions à
caractère «théorique». Ils n’en sont pas
moins iconoclastes. Mais existe-t-il des solutions douces de désendettement
en dehors de l’inflation, la plus hypocrite de toutes ? »
Quelle sublime fin d’article,
oui à la taxe car finalement c’est moins faux-cul que
l’inflation, sauf que de l’inflation il est possible de
s’en protéger par exemple avec de l’or, cela est plus
difficile d’échapper aux taxes, quoi qu’il existe quelques
petites solutions que la décence fiscale et mon patriotisme
économique ne me permettent pas d’exposer publiquement.
Ceux qui ne se seront pas
préparés seront donc ruinés, spoliés, chyprés… et franchement, il y en a beaucoup
pour lesquels je ne serais pas si triste que cela, car ce n’est pas
faute d’avertir et de prévenir. Préférez les
actifs tangibles en toutes choses. C’est pourtant simple. Terre (cela
peut-être une maison avec un grand jardin), or, et boîtes de
conserves (elles symbolisent tout ce qui est nécessaire à une
vie confortable et sûre).
La nouvelle taxation sur l’or… une
stupidité gouvernementale de plus, contre-productive !
Évidemment, j’ai
gardé le meilleur pour la fin : le nouveau projet de taxation de
l’État sur les métaux précieux. Accrochez-vous car
il faut se pincer pour y croire de la part d’un gouvernement «
socialiste » dont je vais me charger personnellement de montrer une
fois de plus qu’ils sont des abrutis finis. Vous pouvez faire passer
cet édito à votre dépité, heu pardon,
député ou directement au Premier sinistre ou encore à
notre président de la République.
Soyons clairs et sans
ambiguïté. J’aime l’or et je suis un vendeur
d’or. Je vends de l’or parce que que je
crois à l’or comme solution en tout cas partielle (avec les
terres et les boîtes de conserves) pour nous aider à passer au
mieux cette période de crise en tout cas en terme patrimonial.
Même avec cette augmentation,
puisque la taxe forfaitaire passe de 8 à 12 %, la fiscalité sur
l’or reste avantageuse. Il n’y a aucune raison pour que les
détenteurs d’or soient exemptés de toute participation
à l’effort fiscal national, je l’ai déjà
dit, tout comme j’ai déjà écrit qu’il
était évident que les taxes sur l’or allaient
augmenter… Ce n’était pas dur à prévoir car
toutes les taxes augmentent toujours… 100 % de chance de réussir
mon pronostic.
Non, ce qui me gêne,
c’est que cette « surtaxe » sur l’or vient
officiellement compenser une « détaxe » sur les
importations en France d’œuvres d’art en provenance de l’étranger…
Et c’est cela qui me met en fureur, mais une saine colère comme
le dit l’ex du mamamouchi en chef.
Voilà une taxe juste et bien sôôôcialiste
!
Que dit le texte ? La chose
suivante :
« Le rendement attendu de
cette mesure permettra, pour partie, de gager une baisse du taux de TVA sur
les importations d’œuvres d’art de 10 % à 5,5
% », poursuit le texte. »
Le gouvernement socialiste
détaxe donc en partie les achats d’œuvres d’art
effectués à l’étranger et compense cette perte
fiscale par une augmentation des taxes sur l’or.
Alors je vais vous dire le fond de
ma pensée. Des centaines de milliers de français revendent leur
or, harcelé de publicités et de propositions de rachat pas
toujours très honnêtes par des officines plus que douteuses,
domiciliées en général dans des paradis fiscaux. Ceux
qui revendent leur or sont des gens qui ne connaissent pas grand-chose
à l’économie. Ce sont des gens qui ont des
difficultés financières et qui ont besoin de ces quelques
dizaines ou centaines d’euros supplémentaires. Ce sont des
pauvres au sens socialiste du terme.
De l’autre côté,
j’ai rarement vu un smicard (le cœur de cible de
l’électorat socialiste) faire importer une œuvre
d’art du musée Guggenheim aux USA…
Cette mesure est donc utile pour
les très, très riches, sous couvert bien-pensant de
l’exception « Kulturelle »
française, elle favorise les immenses, les très grands
bourgeois, les très riches et défavorise évidemment les
pauvres qui ont besoin de revendre leur or.
Ce que je trouve inadmissible, ce
n’est pas d’augmenter cette taxe sur l’or. Ce que je trouve
honteux et scandaleux c’est que dans la situation économique
actuelle de notre pays, nous baissions les taxes sur les importations
d’œuvres d’art.
Voilà le scandale de cette
affaire et il ne faut pas s’y tromper.
Qu’en pense Jean-François Faure
Président d’Aucoffre.com ?
Avant de vous livrer une petite
blague en conclusion, je laisse la parole à Jean-François.
« 95 % de nos clients optent
déjà pour la taxation la plus avantageuse pour eux, celle des
34,5 % sur les plus-values (19 % + 15,50 % de prélèvements
sociaux) plutôt que la taxe forfaitaire. Ils ne seront donc pas
touchés par cette mesure. Ce choix entre deux fiscalités
s’applique dans toute l’Union Européenne et est
laissé à l’arbitrage de l’épargnant dans le
cadre des métaux précieux.
Pour ce qui est des pièces
de collection, bijoux et assimilés, pièces ayant cours
légal, il n’y a aucune taxe sur les transactions si
l’objet d’investissement représente une valeur de moins de
5 000 €. Si sa valeur est supérieure, les 34,5% sur les
plus-values s’appliquent. Et AuCOFFRE.com propose de nombreux produits
de placement exclusifs qui rentrent dans cette catégorie en apportant
la traçabilité d’un lingot (la Vera Valor,
la VeraCarte…) : les clients ne sont donc pas
imposés en-dessous de 5 000 € par cession. »
Tous ceux qui ont des questions ou
souhaitent des précisions sur ce qui est possible peuvent contacter
nos conseillers.
Autre chose que nos amis socialistes devraient
méditer…
« À compter du
premier octobre, les taxes de vente sur l’or, l’argent, le
platine et les pièces numismatiques n’auront plus lieu
d’être. C’est la première fois qu’un
État élargit une exemption de taxe à l’or et
à l’argent.
Jusqu’alors, les Texans
avaient à payer une taxe de 6,25 % sur leurs achats de métaux
précieux de moins de 1 000 dollars, une taxe qui étaient
considérée comme particulièrement onéreuse pour
les petits investisseurs. Le gouverneur Rick Perry a ratifié la loi H.
B. 78 le 14 juin dernier. »
Voilà, nos dirigeants en
général et socialistes en particulier sont toujours en retard
d’une guerre. En France, nous augmentons les taxes sur l’or au
moment où, aux USA, ils les suppriment… Il faut dire qu’eux
se préparent à la faillite et laissent aux gens la
possibilité de s’y préparer. Au moins, il y aura quelques
survivants.
Chez nous, nous coulerons tous
ensemble. Le président Hollande n’est pas un capitaine de
pédalo comme cela avait été dit méchamment
à son égard. Il est le commandant du Titanic. C’est plus
gros certes… mais cela n’empêchera nullement une fin
collective dramatique.
À demain… si vous le
voulez-bien !!
Charles
SANNAT
Article du Figaro sur la supertaxe
du FMI
Article sur la suppression des taxes sur l’or au Texas
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