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Cours Or & Argent

Sécurité Sociale : l’État perd son sang-froid

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Publié le 11 décembre 2013
1175 mots - Temps de lecture : 2 - 4 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

Actuellement se déroule, dans une discrétion de plus en plus relative, un combat majeur occupant certains Français qui désirent quitter le giron étouffant de la Sécurité Sociale. L’enjeu est de taille puisqu’à mesure que ceux-ci s’extraient du système d’assurance collectiviste français, la position financière de l’institution, déjà rendue médiocre par des années de gestion calamiteuse, s’en retrouve encore plus fortement dégradée.

24hGold - Sécurité Sociale : l...Ce combat a été illustré tout au long de l’année 2013 par les aventures de Laurent C., dont on peut trouver l’ensemble des épisodes sur Contrepoints, et dont le dernier en date nous révèle un nouveau développement dans les manœuvres que mènent les institutions pour tenter d’étouffer le mouvement dans l’œuf. Pour donner un peu de contexte, il faut rappeler que jusqu’à présent, ceux qui désiraient souscrire un contrat d’assurance prévoyance, pour garantir les indemnités journalières d’arrêt maladie, l’incapacité de travail, l’invalidité et le décès, auprès d’un organisme autre que la Sécurité Sociale, pouvaient en retrouver la liste sur le site Quitter La Sécurité Sociale.

On apprend en effet que deux de ces assureurs ont décidé de ne plus offrir de contrat à ceux qui avaient renoncé à la Sécurité Sociale. Le premier, Aviva, a envoyé un e-mail au webmestre du site pour lui demander de retirer son nom de la liste. Son contenu est le suivant :

Bonjour Monsieur,

je reviens vers vous en ce qui concerne le lien de notre adresse mail sur votre site internet QLSS.

C’est avec regret que je vais devoir vous demander de supprimer le lien ainsi que le nom AVIVA pour la prévoyance de vos confrères qui souhaitent sortir du régime obligatoire et de la sécurité sociale dans les plus bref délais.

En effet nous subissons ces derniers jours des contrôles concernant notre activité au sein de votre mouvement. La pression et les répercussions devenant de plus en plus importantes je me dois de devoir arrêter notre collaboration.

Dans l’attente de votre retour.

Très cordialement

Oui, vous avez bien lu : Aviva reçoit actuellement de fortes pressions de la part de l’État, qui utilise le moyens des contrôles pour l’obliger à laisser tomber cette partie de la clientèle. Apparemment, c’est aussi le cas pour Allianz, qui a lui aussi décidé de ne pas continuer à laisser de publicité sur le site QLSS.

Bien sûr, on peut imaginer ici que l’un et l’autre groupe d’assurance n’ont simplement pas envie de s’embarrasser d’une clientèle en plein contentieux avec l’État ou l’une de ses institutions les plus vindicatives, et qu’à ce titre, ils retirent leurs billes du jeu. On s’étonne tout de même qu’ils se fendent d’une explication pareille. En effet, rien n’empêche de se contenter alors d’un « Nous ne souhaitons plus faire affaire avec vous » un peu balistique mais efficace. Là, non ; l’explication, plus détaillée, est sans ambiguïté : ils lâchent l’affaire parce qu’on leur fait subir des pressions.

Et ce point est intéressant : de quel ordre peuvent être ces pressions ? Ici, on ne parle pas de menaces directes, ni même de la possibilité d’une action en justice (dont on voit mal quelle serait la base juridique) mais de « contrôles ». En effet, si l’État ou les organismes sociaux avaient des griefs d’ordre juridique, on ne voit pas trop bien ce qui les aurait empêchés d’attaquer directement, surtout qu’une telle action aurait nettement calmé les ardeurs d’éventuels suiveurs et aurait fait une excellente contre-publicité aux effervescents de la démonopolisation. Et surtout, si les actions entreprises par les Libérés de la Sécu sont illégales, les assurances auraient alors eu tout le loisir de le rappeler à la suite de ces fameuses pressions, montrant d’un côté leur respect scrupuleux des textes et évitant de l’autre à l’État de s’engager dans de pénibles et coûteuses actions en justice.

Mais là, non, on parle de pression.

L’hypothèse la plus probable, compte tenu de ce qui a été mentionné avant et en attendant toute autre explication plus solide qui passerait le rasoir d’Occam et que je laisse au lecteur comme exercice de pensée, c’est que les « pressions » de l’État ou des organismes sociaux sont donc bien d’un autre ordre (qui peuvent prendre toute forme imaginable, à commencer par des contrôles fiscaux, des difficultés supplémentaires pour les renouvellements d’agréments, l’imagination ici est totalement libre). Ici, on le comprend, on n’est plus dans le domaine du rappel à l’ordre, ni même dans le domaine de la loi à proprement parler, mais bien dans l’exercice de la force pure et dure, c’est-à-dire le comportement parfaitement mafieux d’un État vis-à-vis de gêneurs, comportement qui n’étonnera que les plus naïfs d’entre nous. On s’y attendait évidemment.

Ceci montre de façon malheureusement très claire que l’État semble perdre son sang froid et commence à montrer les crocs ; pour en être arrivé à ce point, c’est que le nombre de départs doit commencer à inquiéter les collectivistes de tous crins qui pullulent dans ces institutions et qui refuseront jusqu’au dernier moment qu’une concurrence puisse s’installer. En outre, il est piquant de constater que ces pressions concernent les assurances et non ceux qui font, justement, les démarches pour sortir de la Sécurité Sociale et en affichent aussi bruyamment que possible les résultats (que ce soit par Contrepoints ou par les différents sites de désaffiliation comme celui de Claude Reichman, du MLPS ou autres).

C’est pour le moins étrange car, rappelons-le, l’article L114-18 du code de la Sécurité Sociale permet théoriquement d’attaquer tous ceux qui inciteraient à ne pas cotiser à un régime d’assurance ; autrement dit, inciter à cotiser ailleurs qu’à la Sécurité Sociale n’est pas répréhensible, mais c’est bien l’incitation à se départir de toute couverture qui l’est.

(On notera au passage qu’il n’existe qu’un seul cas connu de poursuites d’individus ayant incité à ne payer aucune cotisation et ne s’affilier à aucun organisme ; ce cas, de 1995, n’est en rien comparable avec les cas qui nous occupent ici puisqu’il s’agit bien ici de changer et s’affilier ou cotiser à un autre organisme, hors du giron de la Sécurité Sociale française.)

24hGold - Sécurité Sociale : l...

Devant ces éléments, il devient plus que difficile de comprendre la stratégie de l’État : ou bien le monopole de la sécurité sociale est toujours aussi solide, et s’appuie fermement sur des textes de lois clairs ; dans ce cas, il est assez inexplicable son refus de cogner, au titre d’un article de loi tout de même fort pratique pour éviter toute publicité fâcheuse, sur Reichman (jamais poursuivi), ou sur tous les individus qui sortent ou sont sortis. Ou bien la solidité de ces textes n’est qu’apparente, et les pressions sur les assureurs illustrent exactement l’ampleur de la supercherie qui ligote actuellement les Français ; les institutions étatiques préfèrent en passer par les moyens détournés…

On ne peut que souhaiter que les prochains développements de cette affaire apportent un peu d’éclairage sur la question.

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Source : h16free.com
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H Seize écrit sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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'L'Etat perd son sang froid' : mr16, je pense que nous sommes en-dessous de la vérité. je dirais 'notre état obèse en est réduit à nous faire les poches pour survivre' : l'âge de départ à la retraite est retardé; la préretraite: purement et simplement supprimée, car nous dit-on, les caisses sont vides. puisque je parle français et que je suis un bon bougre ,je comprends ce que l'on me dit. là où je ne comprends décidément pas, c'est que personne, mais alors personne de ce gouvernement (la socialie belge ou française est pareille, quoique c'est plus grave chez nous...)ne nous explique pourquoi les caisses sont vides. on a juste l'impression que c'est une fatalité et que l'on ne peut rien y faire. les caisses sont vides, point, c'est tout. or, nous payons des montants astronomiques en impôts. on travaille jusqu'au 8août pour payer des taxes. une partie de cet argent doit nous être rendue, par exemple lorsque nous arrivons en fin de carrière, et un peu plus tôt pour ceux pouvant justifier un métier pénible, avec une perte notable et certaine de l'espérance de vie. la pénalité financière imposée aux employeurs, s'ils laissent partir les salariés, est telle que ceux-ci refusent dorénavant tout départ. nous sommes donc contraints de continuer de travailler de plus en plus longtemps, avec de plus en plus de difficultés, l'âge aidant, courrir de plus en plus, car moins de personnel, que voulez-vous, il faut être rentable,productif et flexible... oui, je sais, ce sont des termes odieux pour la socialie, mais ces abrutis oublient que ce sont justement ceux qui sont rentables qui ramènent encore des sous dans les caisses et qui permettent à la socialie de bénir la socialie... d'où la question : pourquoi encore continuer de payer des impôts pareils si l'état ne sais plus nous le rendre ? si nous savons dès à présent que ne n'en reverrons même pas la couleur ? juste pour entretenir un état obèse vivant largement au-dessus de nos moyens ? et si nous arrivons un jour à la pension, c'est de toute façon pour avoir des montants rikiki par rapports à ceux-là mêmes que nous sommes pourtant contraints d'entretenir, car ils se sont déjà servi et nous ont juste laissé la facture à régler... or, nous payons de plus en plus d'impôts...(tfd le 4aout l'an passé,le 8aout cette année) que fait-on maintenant ? on continue d'augmenter les impôts ? on peut aussi purement et simplement nous réduire à l'esclavage, mais selon moi, c'est déjà fait, simplement on ne s'en est pas encore rendu compte, vous savez, tous ces petits gadgets électroniques et émissions télé abrutissantes nous font penser à autre chose, sauf à l'essentiel : notre bien-être. autre question : pourquoi les employeurs se rendent-ils complices de cet 'état' ? pourquoi continuer d'accepter de payer autant d'impôts,de pénaliser et réduire les salariés à l'esclavage, qui ont bossé leur vie durant, en les empêchant de partir ? mon brut, c'est mon net x2, le brut employeur, c'est mon brut +140% : pourquoi pas la grève de l'impôt : continuer de payer le salarié(il n'a pas à être pénalisé) et obliger l'état à revoir ses prétentions. c'est nous qui le faisons vivre, pas le contraire. on a un peu tendance à confondre... en ne réagissant pas, on valide le système. les syndicats sont parfaitement au courant de la situation, ce sont eux et qui ont négocié avec le gouvernement, sans jamais réduire en quoi que ce soit la charge de l'état pesant sur nos épaules.les gens qui dépendent de notre argent ont définitivement pris l'ascendant, notre condition d'esclave, nous la leur devons. ha oui, slogan des syndicats vu sur une couverture : 'camarades, il faut travailler pour vivre, pas vivre pour travailler'... puis, dans quelques temps, nous verrons ces valeureux 'camarades', du syndicat, du ps, et du gouvernement en général, venir nous solliciter pour reconduire leurs mandats (au pluriel), et nous promettre des lendemains qui chantent, en se servant sans vergogne dans nos poches pour leurs besoins immédiats, et dans celles du futur ensuite, sans que le futur ne puisse protester. comme des fourmis, nous continuons,nous continuons de travailler... qu'y a-t-il ce soir à la télé ? oh les anges de la téléréalité, qu'ils sont mignons avec tous leurs petits problèmes... zut,Nelson est enterré,vite il faut passer à autre chose, tenir les gens occupé, encore et encore...,vite un match de foot,une course auto, un peu de pain... quoi ? y en a un qui se rebiffe ? hop, une campagne de lynchage par notre presse aux ordres envers ce malotru... non mais. pendant qu'on le tond, le mouton doit se tenir tranquille...allons, calme, allons... la lumière au bout du tunnel s'est éteinte, on n'en voit plus la fin. à vomir.
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Si vous avez corde et poutre, il ne reste plus qu'à souhaiter que personne ne vous tende un tabouret...


hahaha... cher monsieur je vous rassure,l'idée que je me fait de la vie va bien au-delà de l'idée que l'on nous vend,et qui est devenue,semble-t-il, la norme pour beaucoup de gens.l'abrutissement collectif et subsidié paie et porte ses fruits,manifestement. leurs bassesses, turpitudes et manoeuvres à nous tenir ignorants de la réalité ne peut durer indéfiniment, le bon sens reprendra le dessus.toujours.c'est bien pour ça que je lis 24hgld.un système politique spoliant Paul pour favoriser Pierre dure tant que Paul ne comprend pas. le jour où Paul comprend, le système ne tient plus que par la force et la contrainte : nous y sommes. mais bon, ce n'est pas la première fois que dans notre histoire nous sommes confrontés à ces vicissitudes...'y a rien de nouveau sous le soleil...
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hahaha... cher monsieur je vous rassure,l'idée que je me fait de la vie va bien au-delà de l'idée que l'on nous vend,et qui est devenue,semble-t-il, la norme pour beaucoup de gens.l'abrutissement collectif et subsidié paie et porte ses fruits,manifesteme  Lire la suite
ferzi - 15/12/2013 à 09:01 GMT
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