Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Je ne voue aucune haine spécifique ou particulière à nos grands zamis les « Zaméricains ». Bien au contraire. Je dirais même que, jusqu’en l’an 2000, j’étais fasciné par le modèle américain, par le rêve américain.
Sauf qu’avec les attentats du 11 septembre 2001, le rêve américain s’est transformé en cauchemar américain.
Un cauchemar pour les peuples de la planète et un cauchemar social, économique, politique pour les Américains eux-mêmes victimes de la volonté de puissance de leur propre empire, car vous l’aurez bien compris, cet empire dont je parle c’est l’empire américain.
« Charles, arrête de parler de ce genre de truc, c’est du grand n’importe quoi !! »
Voilà ce que me dit toujours ma chère et tendre épouse avant, une fois les preuves irréfutables sous les yeux, de s’en retourner vaquer à d’autres occupations bien plus terre à terre en maugréant et bougonnant (pour mon plus grand plaisir je dois bien l’avouer et toc !!).
Bref, cet empire américain, ce n’est pas moi qui vais vous en parler aujourd’hui.
Celui qui va vous parler de l’empire américain, c’est George Friedman, fondateur et PDG de Stratfor qui est une société « privée » américaine que l’on pourra qualifier de très proche de la CIA pour rester sobre.
Je vous invite donc à prendre moins de 12 minutes de votre temps quand vous le pourrez pour comprendre la stratégie de l’Empire. C’est un empire qui n’est pas sympathique, pas parce qu’il est méchant en soi, mais parce qu’il ne regarde que ses propres intérêts. Or leurs intérêts et les nôtres, souvent similaires, peuvent aussi être divergents.
Ces divergences et les conséquences de ces divergences font peser sur notre pays, la France, des risques considérables que vous pouvez voir par exemple dans l’affaire des navires Mistral devant être vendus à la Russie ou de façon plus générale des tensions avec la Russie qui n’est en aucun cas notre ennemi mais le rival des Américains.
Les conséquences de ces divergences sont également économiques avec la crise de l’euro, le système financier, boursier et monétaire avant tout dominé par l’Empire qui s’en sert comme d’une arme de soumission des peuples et des nations non pas pour votre bien… mais pour son propre profit.
C’est exactement cela qu’explique George Friedman. Il n’y a pas à lui en vouloir pour la simple raison qu’il agit en tant qu’américain pour favoriser les intérêts américains, et maintenir la domination américaine.
Le problème n’est pas tant les Américains que nous-mêmes. À nous d’agir en tant que Français pour sauvegarder les intérêts français. Il n’y a, dans mes propos, pas plus de racisme que d’anti-américanisme primaire, il n’y a que du bon sens et une idée aussi vieille que celle de Machiavel dans Le Prince… la raison d’État et l’idée que l’on se fait des intérêts supérieurs de notre nation et de l’Europe qui nous entoure.
Il est déjà trop tard, préparez-vous.
Charles SANNAT
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)