Le Venezuela interdit les évictions

Grâce aux politiques ineptes mises en place par l’ancien président du Venezuela, Hugo Chavez, et maintenues par le président actuel, Nicolas Maduro, il est désormais impossible de trouver un appartement à louer dans le pays.

Voici une traduction modifiée de Libre Mercado ...

Louer un appartement au Venezuela est une mission impossible. L’offre est tendue et les prix exorbitants au point d’être inaccessibles à la vaste majorité de la population, ce en raison de la loi de 2011 contre l’éviction et le chômage arbitraire.

Le Venezuela a commis un certain nombre d’erreurs au fil des années, chacune d’entre elles ayant réduit l’offre d’appartement à louer.

• En 2003, le gel des loyers a entraîné un déclin de 25% du nombre d’appartements à louer.
• En 2006, un décret sur l’expropriation a engendré un déclin supplémentaire de 51%.
• Les restrictions appliquées entre 2007 et 2008 ont causé une contraction similaire.
• La loi de 2011 est responsable d’une disparition virtuelle des locations.

Ces régulations ont poussé beaucoup à cesser de payer leur loyer. Alors que des milliers de propriétaires sont favorables aux ordres d’éviction, l’exécution d’un tel ordre est suspendue jusqu’à ce que le ministère du logement trouve un nouvel appartement pour les locataires.

Il n’y a aujourd’hui dans la presse nationale que cinq annonces d’appartements à louer à Caracas, dont les prix varient entre 80.000 et 195.000 bolivars par mois, soit près de trente fois le salaire de base.

 

La région métropolitaine de Caracas est peuplée d’environ 5.243.301 habitants. Ces cinq millions de personnes ont le choix entre cinq appartements à louer.

Les propriétaires préfèrent avoir un appartement vacant plutôt que de le louer gratuitement et de perdre le contrôle de leur propriété.