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Quelqu’un pourra-t-il nous sortir d’affaire ?

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Publié le 16 novembre 2015
783 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
( 3 votes, 5/5 ) , 2 commentaires
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Rubrique : Editoriaux

La cervelle collective des médias grand public n’est pas très différente de celle d’un chien – elle existe dans un présent éternel, et ce qui se passe aujourd’hui est tout ce qui devrait importer. Ainsi, les performances d’Hillary à l’occasion du premier débat démocratique, ayant été aussi mauvaises mais pas plus catastrophiques que celles de ses compétiteurs, lui garantissent une possible nomination au poste de présidente. Il se passera plus de six mois entre la date d’aujourd’hui et la convention, et le temps sera du côté de n’importe quelle force ou figure qui se dressera pour s’opposer à la femme dont le « tour » au pouvoir commence à prendre des airs d’inévitabilité.

Ce qui devrait nous inquiéter davantage, c’est la manière dont les deux partis se présentent comme étant un parti des hommes et un parti des femmes, une parfaite mise en scène des archétypes psychologiques d’une société qui produit d’année en année des millions d’âmes perdues. Le peuple américain semble vouloir d’un Papa pour venir réparer ce qui est cassé, et vouloir d’une Maman pour lui dire que tout ira bien. Hillary veut bien entendu jouer les deux rôles. Son problème, c’est qu’un grand nombre d’électeurs ne l’accepteront ni comme l’un ni comme l’autre.

Ses antécédents ne prouvent pas qu’elle soit douée pour réparer quoi que ce soit. C’est pourquoi l’affaire Benghazi est un si bon bâton avec lequel la battre. A l’époque, l’Amérique avait besoin d’un père armé d’un débouchoir à ventouse et d’un pistolet à clous, et tout ce qu’elle a reçu a été des câbles issus par le Ministère de l’intérieur insistant sur le fait que tout irait bien. Maman n’a pas pu sauver l’ambassadeur américain en Lybie, ni les trois autres Américains massacrés sur place. Le prétendu reste le même. Le Congrès a tenu séance pour s’assurer à ce qu’une telle situation ne se reproduise jamais.

Une névrose intéressante s’est développée depuis l’assassinat des années 1960. Une promesse continuelle d’abolir l’imprévisible. Bien évidemment, des atrocités se produisent chaque jour, en dépit de ce rituel. De nos jours, le meurtre de masse d’étrangers est plus à la mode que les assassinats politiques. Il y a toujours de nouveaux incidents. Et il devrait être clair que nous ne sommes pas si doués pour ce qui est d’empêcher l’inévitable de se produire.

Mais c’est exactement là la mission du Comité Benghazi contrôlé par les Républicains : démontrer que Maman n’est pas bonne à réparer quoi que ce soit. Hillary se retrouvera donc chargée, ce qui ne devrait pas lui poser trop de problèmes, de prouver qu’elle ne peut pas non plus remplir les chaussures de Maman – rassurer les masses. Hillary ne repose que sur une sorte de trouble obsessionnel compulsif, une sorte de discours truffé de promesses et de mots-clics donné à un casting familier de postulants. Donnez-lui douze mois et voyez ce qu’en penseront les électeurs.  

Pour vous rendre compte à quel point le parti démocrate est devenu celui des femmes, regardez les candidats masculins qui peuplent les arènes de débats : tous des archétypes pitoyables. Bernie Sanders joue le rôle du Papi qui serait réservé, sur le petit écran, à Larry David ou Alan Arkin. Il s’énerve toujours sur quelque chose dont tout le monde se moque, élève constamment la voix, pointant son doigt vers les cieux dans une imitation comique de Yahweh. Et puis il y a Jim Webb, la figurine à tête branlante et ses longs exposés légaux qui ne nous indiquent jamais s’il est capable de réparer quoi que ce soit. Il y a aussi Martin O’Malley, principalement célèbre pour ses abdos et des gros bras, mais qui a la personnalité d’un enfant de sept ans qui ne voudrait pas mettre son maître en colère. Et Lincoln Chaffee, un voisin étourdi comme Kramer dans Seinfeld, qui ne cesse de nous prouver qu’il ne sait pas faire quoi que ce soit.

N’est-il pas époustouflant que le parti démocrate soit incapable de sélectionner un seul individu susceptible d’être pris au sérieux ? A mes yeux, c’est symptomatique de l’ignorance du parti. Et je ne suis pas certain qu’il survivra aux élections. De l’autre côté de l’arène, le désordre est tout aussi impressionnant. Les candidats républicains sont tant perçus comme des incapables que le clown sinistre qu’est Trump est capable de se monter en spectacle comme un Papa capable de réparer tout ce qui doit l’être par des fanfaronnades.

Celui qui sera élu en 2016 fera face à une crise digne de celle que nous avons traversée dans  les années 1860. Quand les Etats-Unis exploseront, le vent pourra souffler dans toutes les directions, et la situation sera beaucoup plus difficile à gérer que la sécession de Dixieland.

 

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James Howard Kunstler est un journaliste qui a travaillé pour de nombreux journaux, dont Rolling Stones Magazine. Dans son dernier livre, The Long Emergency, il décrit les changements auxquels la société américaine devra faire face au cours du 21° siècle. Il envisage un futur prochain fait de crises sociales à répétition, la fin de la Surburbia et du modèle économique associé et une guerre mondiale pour les ressources en énergie. Il prédit la déconstruction des empires européens et américains et pense que, lorsque les convulsions seront terminées, le monde reviendra à un modèle décentralisé et local.
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le president guignol aux usa c est un classic, l handicape roosevelt, l obscede holywoodien kennedy, nixon lol, l acteur de western reagan ! le fumeur de cigare mouillée a la secretion feminine clinton, bush OMG ! et Obama la noir le plus blanc de la planete 25 % noir 75 blanc , les politiciens us ont depuis 1913 tjrs ete des marionnette pour amuser l americain moyen .
c est marrant je viens de parler justement de l immaturite du peuple americain qui etant arme reste soumis a l ordre monetaire des bankster qui les vident de tte richesse
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le president guignol aux usa c est un classic, l handicape roosevelt, l obscede holywoodien kennedy, nixon lol, l acteur de western reagan ! le fumeur de cigare mouillée a la secretion feminine clinton, bush OMG ! et Obama la noir le plus blanc de la pla  Lire la suite
sigmundy.freud - 15/11/2015 à 22:53 GMT
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