Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,
Charles « tu es excessif », Charles « tu exagères », Charles « tu racontes n’importe quoi »… Ces phrases je suppose que vous aussi vous les entendez régulièrement des bonnes âmes qui nous entourent et qui veulent croire en leur monde enchanté de « Oui-Oui ».
Alors évidemment, quand on leur dit les choses, au lieu d’être crus nous passons pour d’horribles et de vilaines personnes, souvent « extrémistes » ou, pire, « complotistes ». C’est la raison pour laquelle je ne traite jamais d’une information sans avoir une source infaillible et que personne ne peut remettre en cause, mais même comme cela, même avec les preuves sous leurs yeux, nos « Oui-Ouistes » ne veulent pas admettre que le monde n’est pas gentil, qu’ils sont juste une « contre-partie » ou des « idiots-utiles ».
Aujourd’hui, je vous propose la traduction hallucinante d’un article de la célèbre agence de presse financière Bloomberg qui est une référence de sérieux dans le monde entier, c’est dire.
Ils restent très politiquement corrects puisque leur article part de l’exemple des marchés… indiens ! Mais il n’y a aucune naïveté à avoir: actuellement, 96 % des ordres passés en Bourse sont des faux qui sont annulés et servent à manipuler les cours de la manière la plus scandaleuse sans que cela n’émeuve personne, ce qui est assez logique puisque les banquiers ont pris le pouvoir mondial.
Si les mesures anti-trading haute fréquence concernent l’Inde, les autres chiffres avancés par Bloomberg, concernent, eux, bel et bien les États-Unis d’Amériques.
En Inde, des mesures sont prises contre le trading à haute fréquence
« « Le régulateur indien a décidé d’augmenter les pénalités infligées aux sociétés de trading haute fréquence qui inondent les marchés avec des ordres qui ne se matérialisent en transactions. (…)
En plus d’appliquer des frais de 0,1 roupie sur chaque ordre annulé quand le ratio ordres/transactions passe en dessous d’un certain seuil (…), le SEBI, Securities & Exchange Board of India, envisage de mettre en place un seuil de vitesse, ainsi qu’un certain temps de latence sur chaque ordre afin que tous les participants puissent voir les marchés évoluer à la même vitesse, d’après les déclarations du président du SEBI, U. K. Sinha, faites ce mercredi à Mumbai. »
Aux États-Unis, pour chaque transaction effective, il existe 26 ordres annulés. Ce qui signifie qu’environ 96 % de tous les ordres de Bourse passés sur les marchés actions américains sont annulés. Dans le jargon technique, cela s’appelle du « quote stuffing », c’est rigoureusement interdit par la SEC, et malgré la statistique que nous venons d’évoquer et qui provient de cette même SEC, rien n’est fait pour punir les contrevenants, sauf s’il s’agit de menu fretin, histoire de sauver les apparences.
En faussant le véritable jeu de l’offre et de la demande, le quote stuffing augmente l’écart entre le prix de l’offre et de la demande d’un actif, aux dépens des investisseurs ordinaires, tandis que les algorithmes utilisent les opportunités d’arbitrage qui découlent d’une telle situation pour engranger des profits. »
Vous devez donc comprendre que nous n’évoluons pas dans un monde de « Bisounours », que l’on ne vous veut pas forcément du bien et qu’enfin, vous êtes soumis à des risques que vous n’imaginez pas ou ne voulez pas voir.
Lorsque 96 % des ordres sur les marchés financiers sont faux, vous imaginez bien le degré de manipulation globale qui a été atteint. Il en est de même pour la reprise, ou l’endettement de la France ou encore pour les chiffres du chômage autour du monde.
Tout est faux, bidonné, mensonger, et vous serez les dindons de la farce, enfin pas vous si vous avez lu ces lignes jusqu’ici, mais tous les autres oui.
En attendant, mes chers amis, préparez-vous, il est déjà trop tard !