Ruine ! Destruction !
Anarchie dans les rues ! Attendez un instant – le soleil s’est levé. Le
monde continue son chemin habituel, exception faite de quelques petits
hoquets.
Les citoyens du Royaume-Uni ont
voté, et le son de leurs voix a été porté jusqu’aux quatre coins du monde. La
démocratie a gagné, et nous prouve que le peuple a encore du pouvoir. Les Britanniques
ont voté en faveur d’une sortie d’une Union européenne infestée par la
bureaucratie.
Les hommes politiques achetés
des quatre coins du monde se sont engagés dans une campagne de la peur des
mois durant, à laquelle se sont joints Barack Obama et Hillary Clinton. Ils
ont critiqué ceux qui voulaient regagner leur indépendance et leur ont dit qu’ils
se retrouveraient en fin de la liste d'attente s’ils votaient en faveur d’une
sortie, ce qui les affecterait sur le plan économique.
Mais les gens savent que c’était
une farce. Le Royaume-Uni reste l’une des économies les plus importantes du
monde, et l’un des plus gros centres financiers. Et c’est une situation qui
continuera. Suggérer le contraire n’est rien qu’ignorance.
Nigel Farage et ses homologues,
qui ont défendu le camp de la sortie, se sont battus pour voir arriver ce
jour depuis le début de leur carrière, et ont été ridiculisés et moqués pour
avoir osé le faire. Aujourd’hui, ils sont sortis gagnants. Aujourd’hui, ils
sont victorieux.
Le vote ne s’est pas joué à grand-chose,
les rapports officiels stipulant que 52% des votes ont été en faveur d’une
sortie contre 48% des votes en faveur de l’Union européenne. Plus intéressant
encore, 71,8% des citoyens ont voté – un chiffre monumental.
Aujourd’hui, les marchés s’ajustent
à cette nouvelle réalité. L'or enregistre
sa plus forte journée de hausse en sept ans, et sa meilleure journée en plus
de 42 ans en termes de livre sterling, avec une hausse de
15% en un jour.
A mesure que les marchés
fluctuent, il en va de même du paysage financier. Le Premier ministre
britannique, David Cameron, a annoncé
sa démission, lui qui défendait l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union
européenne et se trouve aujourd’hui humilié. Comme il l’a dit, un nouveau « leader »
est aujourd’hui nécessaire.
Et les bureaucrates de
Bruxelles, ces officiels non-élus qui ont régné sur le Royaume-Uni, font tout
leur possible pour contenir la panique parmi leurs propres rangs.
Les élites globales savent qu’il
s’agit là d’un coup dur porté à leurs projets de long terme. Elles savent que
ce n’est que le début d’une vague de nationalisme et de libertés
individuelles au travers de la planète. Ceux qui ne le perçoivent pas ont la
tête plantée dans le sable ou se sont endormis au volant.
La journée d’aujourd’hui devrait
être célébrée. Aujourd’hui marque le jour de l’indépendance du Royaume-Uni,
de la victoire des peuples libres du monde et des amoureux de la liberté. Aujourd’hui
est notre journée.
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