Les banquiers, en manipulant le
prix de l’or et en générant un marché baissier artificiel, ont créé ce qui
deviendra certainement l’une des plus importantes opportunités que nous ayons
jamais vues. J’explique depuis le début que c’en est l’objectif exact. Créer
le marché baissier le plus destructeur de l’Histoire, pour ensuite générer le
plus important marché haussier du monde.
Vous feriez mieux de tirer
avantage de cette opportunité aujourd’hui. Les banquiers ne sont pas les
seuls à mériter de devenir riches. Ils ont détruit des millions de vies alors
que les autorités se tenaient là à ne rien faire et à les regarder gérer les
marchés des métaux précieux et porter le secteur minier jusqu’à des niveaux
absurdes des années durant. Mais maintenant, ils ont changé de camp, et les
attaques ont pris fin. Il est temps pour les prix de changer de direction. Et
ils fluctueront si brutalement dans la direction opposée qu’avant que la
situation ne touche à sa fin, nous aurons certainement traversé le plus
important marché haussier que le monde ait jamais vu.
En 2008, alors que la bulle sur
l’immobilier implosait, la Fed s’est embarquée dans une campagne incessante
de réduction des taux d’intérêt et d’impression monétaire destinée à mettre
fin à l’effondrement du secteur immobilier. Mais elle n’a pas pu empêcher la
bulle d’éclater. Comme vous pourrez le voir dans le graphique ci-dessous,
toute la liquidité a simplement été déplacée vers les marchés des matières
premières, et notamment celui de l’énergie. Ce qui a eu un effet inverse à
celui désiré. Cette hausse soudaine de l’inflation a brisé le dos des
consommateurs. Et donné lieu à une spirale déflationniste puis à une
récession.
J’ai tenté à de nombreuses
reprises d’expliquer aux investisseurs qu’une inflation arrive toujours en
premier. L’inflation est ce qui écrase les dépenses des consommateurs. L’inflation
porte atteinte à l’économie et mène à la déflation, et pas l’inverse.
C’est l’une des raisons pour
lesquelles je savais que le marché boursier n’était pas en train d’entamer un
marché baissier. Nous n’avions pas traversé de choc inflationniste. Il y a
toujours des conséquences à la création monétaire. Elle génère toujours l’inflation.
Sans exception.
Mais penchons-nous maintenant
sur le puzzle de la manipulation.
En 2011 et 2012, le marché
boursier a fait l’expérience d’un second effondrement alors que QE2 touchait
à sa fin. A ce moment-là, il est devenu évident que la Fed devait continuer d’imprimer
pour pouvoir maintenir la bulle sur les marchés. Sans ça, le château de
cartes risquait de s’effondrer.
Mais cette fois-ci, elle avait
un problème. Le prix du pétrole avait déjà franchi les 100 dollars. QE3
risquait de faire se répéter la crise de 2008, et les liquidités risquaient
une nouvelle fois d’être redirigées vers les matières premières, ce qui
aurait généré un choc inflationniste et fait s’effondrer l’économie une
nouvelle fois. Comme nous pouvons le voir dans le graphique ci-dessous, dès
que QE3 et Operation Twist ont été lancés, les marchés ont commencé à
repartir à la hausse.
La Fed avait un problème. Elle
était sur le point de répéter ses erreurs de 2008. Deux choix se présentaient
à elle. Elle pouvait soit mettre fin à ses politiques de QE et laisser les
marchés s’effondrer naturellement jusqu’à leur plancher naturel… ou trouver
une manière d’empêcher les liquidités d’être redirigées vers les marchés des
matières premières. Il lui fallait rediriger l’inflation directement vers le
marché des actions et le marché de l’immobilier. Au sein d’un marché naturel,
une telle tâche aurait été impossible à accomplir, parce que les liquidités
tendent à se déplacer vers tous les marchés à parts égales (c’est pourquoi je
ne cesse de répéter que tous les marchés grimperont ensemble). Mais comme je
l’ai dit de nombreuses fois, nous n’avons plus connu de marché libre depuis
que la SEC a interdit les ventes à découvert sur les marchés financiers à l’automne
2008.
La Fed pouvait essayer de
supprimer tous les marchés des matières premières (impossible) ou tenter de
concentrer la manipulation sur la matière première au sommet du complexe des
matières premières tout entier – l’or.
Comme vous pouvez le voir dans
ce nouveau graphique, j’ai mis en relief le moment où ont commencé les
attaques portées contre l’or au milieu de la nuit. Notez que le complexe des matières
premières tout entier a commencé à stagner à ce moment-là. Il était
simplement impossible pour l’or, le blé ou encore le cuivre d’enregistrer une
croissance parabolique alors que l’or s’effondrait.
C’est à ce moment-là que les
limites de position ont été abandonnées. Les banques commerciales étaient
désormais en mesure de submerger n’importe quelle pression d’achat en se
débarrassant de quantités illimitées de positions à découvert sur le marché,
habituellement aux heures creuses. Ainsi, les négociants pouvaient se
réveiller le matin pour voir leurs options stop engagées.
Il ne m’a pas fallu longtemps
après ça pour réaliser que certaines grosses banques cherchaient à générer un
marché baissier. Dont l’objectif était de forcer artificiellement les prix à
la baisse avant d’adopter une position vendeuse. Laissez-moi vous en donner
un exemple.
Disons que le prochain épisode
de marché haussier commence à 1.550 dollars et porte le prix de l’or jusqu’à
5.000 dollars d’ici cinq ans. Cela représenterait une hausse de 550%.
Prenons maintenant ce même
record, mais avec un marché haussier qui commencerait à 1.050 dollars en
raison du marché baissier artificiel actuel. Une hausse de 1.050 à 5.000
dollars représenterait un gain de 370%. Presque le double des gains naturels
qui auraient été enregistrés si le marché avait été libre de fluctuer de
lui-même.
Et maintenant, laissez-moi vous
dire où la véritable opportunité se présente, parce qu’elle ne concerne pas l’or.
L’indice HUI était d’environ 400
lorsque les attaques ont commencé sur le marché des métaux précieux. Si le
marché haussier avait commencé à ce moment-là pour enregistré une
surperformance de l’ordre de 2 pour 1, nous aurions pu nous attendre à voir
le HUI atteindre 1.600. Soit une hausse de 400%.
Mais le marché haussier ne
commencera pas avec un HUI à 400. Il commencera avec un HUI à 100. Les
banquiers ont généré le marché haussier le plus destructeur que nous ayons
jamais vu sur les indices miniers. Si nous conservons notre prévision à 1.600
points, alors les gains potentiels de l’indice minier sont de 1.500%. Et je
peux vous garantir que le HUI passera bien au-delà de 1.600 avant la fin du
marché haussier de l’or. Le niveau de destruction du secteur minier est sans
parallèle, et il génèrera un marché haussier potentiellement plus important
que tout ce que nous avons vu par le passé. Et selon moi, c’est ce que
veulent les banquiers depuis le début. Créer un marché baissier de grande
envergure pour adopter une position vendeuse au creux du marché et profiter
de l’un des plus gros marché haussiers de l’Histoire.
Ils auraient bien pu continuer
de s’acharner sur l’or si un problème particulier ne s’était pas présenté.
Quand le prix du pétrole s’est effondré, il a menacé de déclencher une autre
panique financière. Il est devenu impératif que le prix du pétrole remonte. Les
attaques contre l’or ont donc dû prendre fin. Et c’est exactement ce qui s’est
passé. Depuis le creux du marché du mois de décembre, nous n’avons vu aucune
vente absurde de 10.000 à 20.000 contrats au beau milieu de la nuit. Et, sans
surprise, la tendance des métaux précieux s’en est retournée à son niveau
naturel.
Les banquiers ne sont plus les
ennemis de l’or, ils sont ses amis. Tout cela a été entrepris pour générer un
marché haussier gigantesque. Les banquiers sont positionnés pour en profiter.
Et vous ?