Souvent, quand on passe par ces pays, la Grèce, l’Italie, l’Espagne ou le Portugal, la crise semble invisible. Les gens consomment, ils sortent, il y a des restaurants etc. Comment est-ce donc possible ?
C’est assez simple à comprendre. Prenez votre budget et retirez le prix de votre logement, crédit ou loyer… parce que vous vivez chez papa ou maman ou mamie ! Ce qui permet à ces pays de traverser les crises, c’est évidemment les solidarités familiales.
J’ai toujours dit que la volonté des socialistes d’attaquer la famille était une absurdité économique car la meilleure des protections sociales, la meilleure des solidarités c’est évidemment celle du cercle familial.
Prendre soin les uns des autres, cela se fait plus naturellement lorsqu’il y a les liens dits du sang (et rien n’est jamais parfait).
Plus que jamais, il faut valoriser et favoriser les familles tout simplement parce que l’union fait la force et la cellule familiale est la plus petite des unités humaines depuis… la nuit des temps et sur tous les continents. Le regroupement de plusieurs familles liées entre elles a toujours formé les clans…
Le regroupement de plusieurs clans, les tribus. Les États sont finalement des inventions très récentes dans l’Histoire de notre humanité.
L’Espagne occupe la deuxième place dans l’UE en nombre d’enfants qui vivent en dessous du seuil de pauvreté juste derrière la Roumanie. « Seule la Roumanie est devant l’Espagne en termes de nombre d’enfants qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté », a déclaré le communiqué de l’organisation chargée de la protection des droits des enfants, Save the Children.
Au total, selon cette organisation, 2,46 millions d’enfants espagnols vivent en-dessous du seuil de pauvreté, soit 29,6 % du nombre total des enfants du pays.
Le seuil de pauvreté équivaut à 60 % du revenu moyen dans un pays. Par exemple, pour une famille de deux adultes et deux enfants en Espagne, il est calculé sur une base de 1 402 euros comme revenu moyen. « Malgré l’amélioration de la situation économique en Espagne par rapport à l’époque de la crise, qui a commencé en 2008, le taux de pauvreté des enfants reste l’un des plus élevés en Europe », a fait savoir Save the Children.
L’organisation a également attiré l’attention sur le fait que l’Espagne investit seulement 1,3 % de son PIB dans la protection sociale des enfants, alors que le chiffre moyen dans l’UE est de 2,3 %.
Depuis le début de la crise économique en 2008, les autorités espagnoles ont réduit les dépenses d’éducation de 12 %. Près de 20 % des enfants en Espagne ne terminent pas leur cursus scolaire, parmi les enfants des familles les plus pauvres ce chiffre atteint 50 %.
En Europe, 25 millions d’enfants sont considérés comme présentant un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale, selon l’agence statistique européenne Eurostat, tandis que la moyenne de la pauvreté des enfants dans les pays de l’UE est de 21,1 %.