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Membre depuis janvier 0001
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>De l’esprit (mal)sain(t) à la solidarité des autres  - Charles Sannat - Au Coffre
« Assommons les pauvres ! », enjoignait cruellement Charles Baudelaire dans Le Spleen de Paris (1869). Dans cette fable grotesque composée entre 1864 et 1865, il ne proposait pas de les assommer pour s’en débarrasser, mais pour les sauver. Son personnage, « revenu des promesses » d’une période optimiste, se met à rouer de coups un vieux mendiant au lieu de lui faire l’aumône. Surprise ! « L’antique carcasse » se rebelle, et rend alors les coups de manière si convaincante que l’agresseur partage alors volontiers son bien. Baudelaire nous a-t-il indiqué la meilleure voie pour sortir de la misère ?

Assommer les pauvres, la solution ne paraît pas si absurde aux « réformateurs de structures », ces nouveaux « entrepreneurs de bonheur public » . Ils assurent chaque jour, à travers sondages et sermons, que l’accumulation privée est le meilleur moyen de garantir du travail aux pauvres, de participer à l’enrichissement collectif. Ils raillent les résistances et les peurs, vaines tentatives d’aller contre la nécessité. Après une telle débauche d’arguments, comment les pauvres n’accepteraient-ils pas d’être assommés pour leur bien ? Telle l’inquisition jadis, promettant aux pécheurs un gain futur (le paradis ou la prospérité) au prix d’une peine présente, il leur est commandé, pour tirer demain quelques bénéfices, de faire aujourd’hui sacrifice. Mis devant la responsabilité d’agir, ou de mourir, les voilà enfin sommés, ces assistés, ces tricheurs, de s’en sortir par l’initative et le courage ! Ainsi parlent les adversaires de la redistribution : chômeurs ? Créez votre entreprise. Chômeurs ? Travaillez. Monde

Les assommer est un peu brutal.


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il y a 4146 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariées, mes chers contrariens ! Honnêtement, aujourd’hui, j’étais en manque d’inspiration, n’ayant pas été frappé par l’Esprit Saint ce qui est un comble en ce jour de Pentecôte. Aucune grande catastrophe financière, pas la moindre banque voulant faire faillite, pas de pays européen avec une situation qui s’aggraverait, bref, on s’ennuie ! En plus, en cette journée vaguement travaillée ou chômée, on ne sait plus trop ce qui est ouvert ou fermé. Par exemple, moi je travaille mais... Lire la suite
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