Pourquoi la droite continue-t-elle à se laisser intimider et culpabiliser par la gauche ? Cela alors même que la gauche fait très exactement ce qu’elle reproche à la droite, sans que la droite en tire les conclusions qui s’imposent. Avec ce stratagème, la gauche réussit, d’une part, à conquérir le pouvoir et, d’autre part, ce qu’on oublie souvent, à s’approprier un très grande nombre de postes administrativo-politiques, bien au-delà de ce qu’elle représente statistiquement ; et ces fonctionnaires sont alors en place non pas le temps d’une législature ou deux, mais très souvent à vie ( du moins dans les régimes où l’administration ne change pas avec un renversement de majorité). La droite le réalise-t-elle vraiment ? Avec les multiples conséquences que cela implique : perte de pouvoir, bien sûr, mais aussi découragement et révolte de l’électorat .
Concrètement, un exemple français, qui ne date d’il n’y a que quelques jours illustre de manière caricaturale cette imposition sans fin de l’agenda et du comportement politique de la gauche à la droite.
Le PS compte en effet maximiser ses chances en s’alliant avec le PC. Tout cela, sans gêne aucune, et en cherchant en permanence à reprocher à la droite de lorgner vers le FN, ou encore en parlant de la nécessité de créer un « cordon sanitaire » (contre le FN) ou de tout autre moyen pouvant faire barrage à une union de la droite.
Si l’on peut dire qu’il n’y a qu’une gauche, pourquoi ne peut-on même pas parler d’une droite à composantes multiples, cela d’autant plus que le FN n’a pas eu à ce jour un passé semblable à celui du communisme. Mais la droite continue à être tétanisée par ces divers types de reproches, quitte à perdre les élections. La gauche rit sous cape tout en cherchant encore à faire progresser le FN afin de diviser encore davantage la droite !
En Suisse, c’est évidemment l’UDC qui est décriée et diabolisée en vue de la rendre « infréquentable », et pas seulement par la gauche… Or, il serait urgent que toute la droite, UDC comprise, s’entendent, même ponctuellement, sur certains problèmes clefs du pays, quitte à se livrer bataille sur les autres thèmes, cela afin d’éviter la poursuite d’une socialisation à froid et sournoise du pays et une occupation des postes de fonctionnaires totalement surdimensionnée par rapport au poids électoral. Cela n’empêcherait pas nombre de leaders de la droite élargie de continuer à se détester royalement, mais au moins la Suisse inverserait un courant qui la menace gravement.
Même en le répétant souvent on a l’impression de crier dans le désert. Jusqu’à quand ? Et jusqu’à quel stade de socialisation de la Suisse ?
Uli Windisch
Commenté il y a 4101 jours |
Début de l'article :Note de l’éditeur : Lorsque la Suisse, traditionnellement réservée et neutre, commence à mobiliser ses troupes militaires en vue de l’éventuel effondrement de toute forme d’ordre et de loi en Europe, alors vous savez qu'il y a un gros problème.
Despitebeing one of themost stable andeconomically vibrant countries in the world,primarily as aresult ofitsrefusal tojoin the Euro,Switzerlandispreparing for mass civilunrest in central Europethatcouldspill overits border, bymobilizingtroops to dealwithpotentialdisorder... Lire la suite |