L'éclatement de l'Euro, annoncé dès le départ par Milton Friedman et quelques autres, parait inéluctable, sauf à mettre tous ses pays sous la coupe d'un Hitler ou d'un Staline unique, les contraignant à marcher au pas de l'oie dans des voies communes et arbitraires. Pour la sortie, les avis divergent: dévaluation inéluctable ou pas, souhaitable ou pas, retour au protectionnisme rigide et donc aux produits nationaux, choix du haut de gamme pour tous nos produits, innovation technologique forcenée, tout ce schmilblick parait totalement illusoire, et surtout dans l'urgence que la disparition brutale de l'Euro entrainerait. La vérité c'est que le Français n'en peut plus des taxes, réglementations et aussi de l'irresponsabilité de nos dirigeants, intouchables, ni responsables ni coupables, et cela risque d'aboutir à un nouveau 1789 avec la dictature au bout, cycle habituel ( Monarchie de moins ou moins éclairée, Démocratie de plus en plus élitiste avec assiette au beurre, dictature salvatrice puis insupportable). La solution n'est-elle pas de reconnaitre l'incapacité de l'Etat de gérer notre économie et donc de laisser les Français se dém***der, autoriser le travail au noir ( Séguin l'avait déjà proposé), leur dire "faites ce que vous voulez et pouvez !", "Travaillez 26 h sur 24 au besoin ! Dimanche et jours fériés !", " Investissez dans ce que vous êtes capables de faire ! mais ne demandez rien à l'Etat !" ?... Celui ci assure le service minimum: retour à l'assistance publique que j'ai connue durant et après la guerre quand 70 % des Français n'avaient pas d'assurance sociale, allocs strictement réservées aux Français et encore sous conditions d'éducation réelle, responsabilisation des parents, l'ADN facilitant la tâche, car la disparition du père est une des causes de notre faillite, libéraliser l'enseignement puisque l'école publique a échoué. En un mot, retour à la fonction régalienne élémentaire: la sécurité intérieure et extérieure, et surtout rétablir la Justice: la rendre compréhensible, ouverte à tous, rapide et simple, moins onéreuse et absconse, respectant le citoyen au lieu de le mépriser en utilisant les lois et des jurisprudences périmées, des artifices de procédure, des termes obscurs, des circuits volontairement compliqués, des délais monstrueux. Peut-être même supprimer les tribunaux administratifs dont le but principal est de protéger les élus et de rendre tout recours inutile puisqu'aboutissant à un non lieu et quand les carottes sont cuites de toutes façons. La décentralisation a permis aux roitelets locaux irresponsables de sévir et investir avec nos sous, dans des trucs aussi grandioses qu'inutiles, sur dimensionnés et improductifs. Le mille feuilles administratif croît et embellit , pompe la sève du pays, se vote des indemnités éhontées, comme la Noblesse avant 1798 se sucrait en pleine crise de la dette. Les Chambres régionales des Comptes ne servent à rien que constater l'incurie à posteriori et sans aucune sanction ( sauf si l'élu est sorti du réseau qui l'a mis au pouvoir et a déplu en haut lieu ). En un mot: il faut lâcher les baskets au peuple et le responsabiliser à tous les niveaux.Commenté il y a 4028 jours |