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PICKENDORF
Membre depuis mai 2012
49 commentaires -
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A laissé un commentaire sur l'article :
>Vous travaillez toujours plus pour l’État que pour vous.  - H. Seize - Hashtable
Vous oubliez les droits de succession !!!
Certes, ils ne sont généralement pas acquittés par le défunt, sauf dispositions préalables.
Mais ils sont astronomiques, même pour les enfants.

Vous décrivez ce que prend l'Etat à celui qui gagne quelque chose.
Vous expliquez que ce n'est qu'une photo à ce jour, sans pouvoir présager des ponctions futures.
En effet, on ne peut faire autrement ... que d'imaginer que lesdites ponctions ne s'orientent pas à la baisse.
Mais, hélas, tout ceci est connu.

Je crois que notre situation est inverse, parce que celle que vous décrivez continue à donner l'illusion de liberté.
Vous exposez que celui qui produit tant donnera tant.
Au fond, chacun serait libre de produire à sa guise, en mesurant son intérêt, ses envies, et en adaptant sa capacité de travail.
Travailler plus pour gagner plus ... après impôt.

Mais d'une part, la capacité de travail est limitée, alors que celle de l'Etat à nous endetter est sans limite.
Un jour viendra donc, TRES proche, où la charge dépassera la capacité de paiement.
Nous sommes dans un processus malthusien appliqué à la dette.

D'autre part, la réalité de notre situation est plus grave.
Chacun d'entre nous n'a droit de cité qu'à la condition de nourrir et entretenir le système.
C'est le principe marxiste à l'état pur.
Le droit de chacun à consommer n'est que la contrepartie de la dette qu'il a préalablement acquittée à la collectivité par son travail.
En économie marxiste, celui qui ne contribue pas à la production collective, n'a pas accès aux biens communs, donc à la consommation.
L'Etat français ne fait rien d'autre que mettre en oeuvre ce principe.
Sauf naturellement à l'égard de ceux qui, par pur clientélisme électoral, en sont dispensés.
Et qui d'ailleurs sont de moins en moins nombreux.
Il en résulte que nous naissons avec une dette à l'égard de l'Etat, dont l'acquittement est préalable à notre droit de cité.
Notre dette à la collectivité n'est donc pas calculé a posteriori, au regard de notre production, contrairement à ce que laisse croire le principe de l'impôt.
Notre dette pré-existe à notre production, et c'est seulement après l'avoir acquittée que nous sommes admis à consommer.
L'Etat dépense, nous payons, et avec ce qui reste, nous vivons.

La vraie mesure est donc celle de ce que doit ab initio chaque citoyen à la collectivité, et abstraction faite de sa capacité à produire.
Car l'acquittement de cette dette est la condition de son droit de cité.
Seul celui qui aura la capacité de produire au-delà de sa dette à la collectivité pourra disposer du reste.

Et comme c'est l'administration qui détermine les besoins de la collectivité, la dette de chacun est sans fond.

Nous ne sommes donc pas dans une logique de partage des richesses, mais de répartition des charges, ce qui est tout à fait différent.
C'est d'ailleurs là que réside la disctinction entre l'économie libérale et l'économie collectiviste.

Privation ultime de liberté: nous avons interdiction de sortir du système.
Nous sommes affiliés à l'impôt, au RSI, à la TVA et au reste, même si nous ne demandons rien à la collectivité.
Nous devons contribuer, même si nous refusons de consommer.
Marx n'avait pas osé rêver pareille mise en esclavage.


Commenté
il y a 4017 jours
-
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Début de l'article :Un lecteur, un peu fou compte tenu du travail acharné qu’il a fourni, et que je remercie beaucoup, m’a transmis le résultat d’une simulation fort intéressante. Son idée : calculer ce qu’un Français moyen peut espérer engranger comme revenus au cours d’une vie moyenne, et calculer ce qu’il devra laisser à l’État pour continuer à bénéficier des si nombreux avantages qu’il procure. Le résultat ne laisse aucun doute : l’État se prend la part du lion. Pour effectuer le calcul, les hypothèses suivante... Lire la suite
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