 @ Rüss,
"Si j'estime un jour avoir besoin d'eux, je serai certainement circonspect et méfiant."
Voilà, il me semble, la bonne attitude à avoir.
Il y a quelques années, j'ai eu de très sérieux problèmes de santé. Et, à l'époque, comme bon nombre de mes concitoyens à qui on a toujours expliqué que le médecin était celui qui détenait la science, je faisais confiance... n'ayant pas leurs "connaissances".
Très vite, j'ai eu l'occasion de remarquer l'incohérence de leur soi-disant "savoir". Ex. : un médecin à qui j'expliquais que je me sentais toujours faible et qui m'entendait tousser comme pas permis, m'avait déclarée guérie de ma pneumonie et me renvoya bosser... Quelques jours plus tard, toujours pas bien et de plus en plus affaiblie, une radio démontra que je n'étais pas guérie du tout. --> de nouveau arrêt de travail, changement de médecin et autres médocs plus appropriés !
Ensuite, suite à cette pneumonie notamment, d'autres soucis de santé qui se sont étalés sur plusieurs années m'ont appris beaucoup de choses sur la médecine actuelle - dont notamment cette manie de vouloir tout mettre dans une catégorie et de rechercher dans le CODEX du médoc, LE remède issu d'un labo - ce qui, au bout du compte (inefficace dans mon cas), m'a fait me détourner au maximum de la médecine dite "allopathique".
La majorité des médecins se réfèrent aux médicaments disponibles et si une maladie ne peut pas être guérie/soignée par médicament (quand on sait expliquer le dysfonctionnement de l'immunité sur le plan biologique et moléculaire, mais qu'on ne connaît pas la cause, par exemple) eh bien on range cela d'office dans la case "psy". Ca démontre un sacré manque d'écoute et un manque de volonté/capacité de recherche. Ca démontre aussi l'existence de préjugés néfastes dignes d'une autre époque toujours bien ancrés chez un certain nombre de médecins "impuissants". C'est la technique efficace de la "culpabilisation" très à la mode ces temps-ci.
Le médecin n'a pas de médocs appropriés au problème ? Il laisse comme ça. Un jour, en accompagnant quelqu'un qui a une polyarthrite rhumatoïde déformante - qui ne pouvait plus prendre les médicaments prescrits par la rhumato parce qu'elle avait fait une pneumopathie médicamenteuse (plus que 30% de capacité respiratoire), repérée par son cardiologue et confirmé par un pneumologue(là où la rhumato n'y avait même pas pensé malgré les plaintes !) - j'ai entendu dire sa rhumatologue qu'à part la cortisone, elle ne pouvait plus l'aider. --> J'en ai déduit que certaines "spécialités médicales" existent en fonction de l'existence des médicaments la justifiant. Ma véto m'avait dit qu'elle connaissait des gens qui ont eu de bons résultats dans le cadre de cette maladie en ôtant le gluten de l'alimentation. J'ai posé la question du régime coeliaque à la rhumato qui... ne savait rien à ce sujet. Stop. Fin de l'histoire...
De mon côté, après plusieurs recherches dans mon quartier, j'ai enfin trouvé un médecin de famille "à l'écoute" et "compétent" et qui a l'esprit assez ouvert pour accepter et comprendre mes choix : huiles essentielles, chiropraxie, acupuncture, herbes médicinales, alimentation, vitamines, médecine orthomoléculaire, etc. Je ne vais chez lui que lorsque le cas nécessite des éclaircissements plus précis et/ou un remède plus radical.
A part lui, dans mon parcours, j'ai trouvé plus d'ouverture d'esprit chez certains spécialistes/chercheurs qu'auprès d'autres médecins de famille.
Donc, oui, il faut rester sur ses gardes; faire fonctionner sa raison; s'informer; demander d'autres avis; se faire confiance (intuition) avant de prendre une décision que l'on vous dit inévitable !
;-) Commenté il y a 3991 jours |
| Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
L’Europe a faim… Nous allons longuement revenir dans cet édito sur cette nouvelle réalité, hélas, dramatique. Je peux être libéral mais s’il y a bien une chose que je considère comme insupportable, ce sont les gamelles vides et sur ce point précis, je suis particulièrement socialiste ! L’Europe aura également sans doute bientôt froid… et souffre d’une véritable pénurie de médicaments !
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