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>Où est passé le pognon ? Votre pognon…  - Charles Sannat - Au Coffre

Je ne reste pas "de marbre" (que non !), c'est tout simplement que le tout premier lien d'Erwin concernant cette question, sur le fil sur lequel on vous a orienté (qui était une réponse à un de mes commentaires, visant à me convaincre de l'existence du diable) était outrancièrement tendancieux.
Revisionnez-le pour mémoire.
Ma réponse ne s'adressait donc pas à vous en particulier, mais à tous ceux (et ils sont nombreux !) qui, depuis deux ou trois jours, partent un peu dans tous les sens sur le sujet de la pédocriminalité.
Vous-même avez écrit "Il est temps de forger les épées" (un croisé n'aurait pas dit mieux) et il est indéniable qu'il y a un champ sémantique, autour de cette histoire de pédocriminalité, qui n'est pas franchement en odeur de sainteté - contrairement aux apparences.

Beaucoup commencent à tout mélanger (internet et certains sites aident bien) et il n'y a pas besoin d'être prophète pour voir que cette histoire de pédocriminalité prend une tournure délétère, dans la mesure où des esprits malins s'en servent à des fins idéologiques.

Zoppas, il m'étonne de votre part (depuis le temps que je vous lis !) que vous n'ayez pas vu cet écueil, pourtant flagrant...

Le coup des "violeurs d'enfants" est vieux comme le monde pour discréditer telle ou telle catégorie (rappelez-vous sur les communistes, on disait même qu'ensuite ils les mangeaient, après les avoir fait cuire vifs dans la marmite).

Certes, ce sujet est vecteur d'émotions, mais de tous temps certains ont exploité cette émotion à des fins idéologiques (la question de la peine de mort en a été le point d'achoppement).

Bref, loin d'être insensible à la question, il ne me viendrait néanmoins pas à l'idée de jouer sur cet affect pour en faire le terreau d'un quelconque prosélytisme, ou alors je pourrais me regarder dans un miroir et me dire que je suis moi-même une belle ordure.

Je le répète : l'être humain est un mammifère immonde (pas tous heureusement) mais stigmatiser telle ou telle catégorie du genre humain, dans le domaine de la pédocriminalité, est non seulement d'une foncière malhonnêteté intellectuelle, mais en plus un dessein insidieux lui aussi immonde.

Si l'on veut combattre le mal, c'est en étant soi-même PUR.
... Or on ne peut pas dire que la pureté des sentiments soit ce qui prime, ici, dans l'approche du problème...

Ne serait-ce que le fait que la question de la pédocriminalité soit récupérée par des sites ouvertement antisémites devrait amener à réfléchir...

Je m'étonne que vous soyez tombé dans ce panneau-là, Zoppas.

Moi je m'en fous, je suis au-dessus de la mêlée - concernant les questions religieuses - mais, JUSTEMENT, je suis d'autant plus affligé de voir la tournure que ça prend.
Je croyais que vous étiez vous aussi un libre-penseur qui ne se laissait pas embringué dans des causes à tort et à travers, mais là il faut vraiment avoir de la peau de saucisson devant les yeux pour ne pas voir où nous mènent les gus qui jouent sur les images répugnantes d'internet.

Il suffit de voir les liens auxquels mènent... les liens, pour comprendre.

Alors non, Zoppas, je ne suis pas "de marbre", je ne fais que garder mon libre-arbitre :
n'est-ce pas, ici, ce dont chacun(e) se fait le chantre, sur les couleuvres qu'on essaie de nous faire avaler par ailleurs ?

Le libre-arbitre n'est pas à géométrie variable.
... Du moins le mien...







Commenté
il y a 3955 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Hier, j’évoquais rapidement dans l’édition du Contrarien Matin les derniers propos tenus par le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble concernant la Grèce et le fait que l’Allemagne était prête à de nouveau aider Athènes sous réserve, bien sûr, que le gouvernement grec poursuive sa politique d’austérité hallucinante compte tenu des ravages sociaux et sociétaux que cette dernière provoque. C’est un article de La Tribune qui revient sur l... Lire la suite
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