Grèce : 28 % de chômage. Chômage des jeunes : 61,4 %.
Espagne : 25,8 % de chômage. Chômage des jeunes : 54,6 %.
Croatie : 18,8 % de chômage. Chômage des jeunes : 49,8 %.
Chypre : 16,8 %. Chez les jeunes : 40,3 %.
Portugal : 15,3 %. Chez les jeunes : 34,7 %.
Slovaquie : 13,6 %. Chez les jeunes : 31,3 %.
Bulgarie : 13,1 %. Chez les jeunes : 30 %.
Italie : 12,9 %. Chez les jeunes : 42,4 %.
Irlande : 11,9 %. Chez les jeunes : 26 %.
Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?
Vous vous rappelez ce que disaient les hommes politiques et les économistes pour nous inciter à voter "oui" au traité de Maastricht ?
Les économistes qui ont voté "oui" au traité de Maastricht lors du référendum du 20 septembre 1992 sont des aveugles, des menteurs, des charlatans, des escrocs, des crétins, des astrologues (rayer la mention inutile).
- « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)
- « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
- « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)
- « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)
- « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)Commenté il y a 3816 jours |