Suite de mes explications Cas concret et véridique: parcelles pour une surface totale de 1 ha 84 a. Lors de partages datant du temps de mon arrière grand mère, une moitié a été donnée à la famille G composée de 2 membres. Donc 1 quart plus 1 quart. L'autre Moitié a été donnée à la famille N composée de 5 membres ( ma grand mère et ses 4 frères) et est donc divisé en 5. Ma grand mère a donc 1/10ème de cette parcelle (suivez toujours?). Un des 2 membres de la famille G décède. L'héritage revient à ses 2 filles, car il était divorcé. Ces 2 filles veulent vendre leur part. Le notaire prévient donc tous les autres propriétaires comme quoi, un quart indivis leur est proposé à la vente. Et c'est seulement si aucun des proprio n'est acheteur (cas rare), que les héritiers directs de ces mêmes proprios sont contactés prioritairement. Les enchères sont de mise comme dans n'importe quel vente de ce type. Pour info, Mes parents exploitent et exploiteront donc cette terre jusqu'a leur retraite. il y a donc 4600 m2 proposé à la vente pour un début des enchères à 3 000 Euros. ça fait un prix à l'hectare de 6 500 Euros sans compter les frais de notaire. Ca peut vous paraitre cher, mais par ici c'est les prix pour une terre sans roche, cultivable, bien exposée, non inondable et comportant des talus de chênes. De plus les agriculteurs et porchers dans le coin, ça ne manque pas... Ma gand mère de 84 ans en est toute retournée, car elle pressent qu'il y aura environ 20 hectares dans le même cas que ci-dessus. Et en bonne Bretonne têtue qu'elle est, elle fera tout pour obtenir ces 5 hectares supplémentaires avant sa mort, selon ses propres mots. Elle est consciente qu'elle n'a pas forcément ces 30 000 euros minimum (c'est une somme) et étant très réceptive à mon message contrarien, elle m'a proposé de lui venir en aide financièrement si le besoin s'en faisait sentir. Moi qui souhaite justement débancariser intéligemment, j'accepte bien sûr. Je l'ai suffisamment entendue parler de la misère que ses parents ont connues (vers 1930), et comment on s'en est sorti en 4 générations. Il y a toujours eu cette volonté farouche, que les biens ( que se soient des meubles, de l'immobilier, de la terre) resteront dans la famille, et je tâcherai de ne pas déroger à la règle. Je sais d'où vient ma famille... Tout ça pour vous dire, que les terres agricoles sont difficilement accessibles pour le commun. Avoir des parents ( ou grands parents) déjà proprio et dans le milieu aide beaucoup. Ou alors il faut être la famille la plus riche de France et s'appeler Dreyfus pour se payer la forêt de Lanouée en Centre Bretagne. http://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_de_Lanou%C3%A9e ou dans la rubrique évolution http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Louis-Dreyfus
Mais je me pose quand même des questions, dans mon coin il y a encore pas mal d'agriculteurs, mais la moyenne d'âge de ceux ci est d'environ 50 ans, ça me fait dire que le nombre de parcelle de terre à la vente pourrait exploser d'ici 10 ans, et les prix baisser terriblement...je ne parle même pas de l'immobilier... Je rappelle qu' un agriculteur, c'est au moins 10 emplois ( les comptables, contôleurs laitiers, chauffeurs d'ETA, ouvriers de l'agro-alimentaires, commerciaux de matériels, mécaniciens, négociants, distribution, fainéants de la MSA ect..) Mais je reste persuadé que dans d'autres coins comme le centre de la France, bien des terres agricoles et boisées doivent être plus facilement acquises (prix, facilités d'achat). Renseignez vous. C'est pour cela que lorsque vous vous rendez chez le notaire, vous ne verrez que des annonces immobilières, et de terrains...à bâtir ! Et jamais de terres agricoles. Ici en Bretagne, pour tous ceux qui ne sont pas du milieu agricole ou issu de ce même milieu, c'est cuit ! On ne laissera rien aux nouveaux, et encore plus à ceux qui nous exploitent, où nous ont exploités. On s'est fait avoir avec les coopératives agricoles et autres semenciers, maintenant fini de rigoler! On vendra même notre culotte s'il le faut pour préserver nos biens et actifs tangibles de la spoliation de ceux qui font du fric sur notre dos. L'adage est connue mondialement" la terre revient à ceux qui la travaille". Je l'ai déjà dit ici, les ploucs auront leur revanche tôt ou tard...Commenté il y a 3849 jours |
Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Le 17 septembre 2013, Willem-Alexander, roi des Pays-Bas, lors d’une allocution devant le Parlement néerlandais, déclarait le plus sérieusement du monde que « l’État-providence classique se transforme lentement mais sûrement en une société de participation. À tous ceux qui le peuvent, il est demandé de prendre ses responsabilités pour sa propre vie et pour son entourage ». Évidemment, sous nos latitudes où tout va bien et où nous sommes au pays d... Lire la suite |