tout à fait PèrePlexe, et comme nous sommes de bonnes petites fourmis travailleuses et tout et tout, nous irons volontiers reprendre du sable...l'année suivante, ils viendrons quelques jours plus tôt quémander leur pitance... tiens ? nous dirons-nous, que se passe-t-il ? vous n'en avez donc point assez ? d'accord, mais c'est la dernière fois, dit la petite fourmi,tenez-vous le pour dit. naïve,la petite besogneuse se remis au travail. l'année suivante,ils vinrent encore plus tôt. quoi ? qu'est-ce à dire ? n'avez-vous donc point entendu ? vous moquez-vous de moi ? n'avez-vous point compris ce que je vous ai dit l'an passé ? y a-t-il un terme que vous ne comprenez pas ? si fait,si fait, petite fourmi,je vous entends bien.mais que voulez-vous ? mes besoins sont tels, mon train de vie est tel,les promesses que je dois tenir pour ne pas mécontenter mes électeurs et les prodigalités à distribuer si je veux garder mes privilèges, grâce à vous,je peux y arriver. je vole votre sable.en toute connaissance de cause.je ne ne souffre aucun retard, et puis, pourquoi devrais-je m'en priver ? je suis la loi.que dis-je : je fais la loi.je dois vous voler si je veux être fort. et,c'est bien connu : on n'est jamais fort que de la faiblesses des autres.que vous soyez puissants ou misérables,mon jugement vous rendra blanc ou noir.du reste je vous assez entendu.retournez à la besogne.ouste.il y a quelques coups de bâtons qui pourraient se perdre... blême, la petite fourmi se jura qu'elle ferait de moins en moins,mais sa nature docile, conciliante,et puis par tranquillité,des fois que le coup de bâton ne soit pas perdu pour tout le monde, repris le travail. mais... ce n'est plus comme avant, à partir du moment où la petite fourmi sait qu'un autre profite de son travail et qu'elle ne peut rien y faire,elle fait de moins en moins... au point que le sable interne ne suffisant pas,l'état fut contraint d'emprunter le sable chez ses voisins,que voulez-vous,ces gens-là ne se salissent pas les pattes. petite fourmi je vais vous tenir ce langage : par ton manque d'ardeur au travail,nous,état,sommes en manque de sable,notre nombre,avantages et privilèges ne tolèrent aucune atteinte,vivre de ton travail,et mener grand train,nous sommes ainsi fait. or,nous voici obligé de quémander ailleurs notre sable.tu en porte la responsabilité.c'est flagrant. pour ta peine, en plus de mon sable, tu en donneras aussi à nos généreux prêteurs, nous savons que tu es solvable : il y a tout un désert derrière toi.à la besogne.et pour ta gouverne,sache que j'ai affiné mes moyens.je vais surveiller ce que tu fais,et contrôler ta besogne.et pour le cas où tu voudrais t'évader,je vais prendre d'autres dispositions. holà ! fort de la faiblesse des autres ? se dit la petite fourmi, tiens, se dit-elle,en suisse les petites besogneuses peuvent se prononcer sur chaque décision : le pouvoir est à la fourmi, mmmh...?... peut-être parce que chaque fourmi à une arme chez elle ? est-ce que l'état craint craint plus les fourmis quand celles-ci sont armées ? la question mériterait un débat se dit-elle.Commenté il y a 3698 jours |
Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Je voulais vous parler d’un sujet passionnant aujourd’hui. En fait, c’est le 16e Genova Report, un rapport annuel écrit par un panel d’économistes pour le compte du Centre international d’études monétaires et bancaires, et qui est publié ce lundi… Bon, finalement, entre-temps, étant tombé sur le sujet des retraités américains n’ayant toujours pas remboursé leurs prêts… étudiants, je me suis dit que vous alliez sacrément plus rigoler avec cette hi... Lire la suite |