Salut Charlie,
Dites... j'ai une petite question... : Vous, LE Contrarien, pourquoi vous faut-il attendre un exemple américain pour constater que les "hautes" études ne sont plus une garantie pour trouver du boulot ? Il me semble quand même qu'il y a pléthore d'exemples autour de nous pour le comprendre, non ? Ou alors vous être un drôle de Contrarien qui n'observez pas très bien...
J'en ai MARRE qu'on prenne toujours les amerloques comme exemple ! Vous devriez écouter plus souvent notre chanteur national qu'est Arno : "Putain, putain, c'est vachement bien, nous sommes quand même tous des EUROPEENS" et non des AMERICAINS !
"Combien de temps cet immense mensonge pourra-t-il encore durer et combien de temps les populations consentiront-elles à rester les victimes consentantes d’un système absurde ?"
Aussi longtemps qu'elles auront décidé que la TELEVISION est leur DIEU TOUT PUISSANT, qu'elles continueront à accorder leur confiance aux politiciens qu'elles y voient défiler et qu'elles continueront à se convaincre que les journalistes DISENT LA VERITE ! Bref, aussi longtemps qu'elles ne feront pas l'effort de penser par elles-mêmes et qu'elles ne seront pas décidées de reprendre leurs propres vies en main.
"Je n’endetterai donc jamais mes enfants pour financer leurs études (je m’endetterai éventuellement moi et je me débrouillerai)"
Dites-donc Charlie, vous n'avez pas un peu l'impression de vous contredire là ?
Je vous cite : "Attention, je ne parle pas d’instruction ou d’éducation, tout cela est évident, non, je parle de financement d’études supérieures plus ou moins fumeuses qui, pour certaines, ouvrent tout droit le chemin vers la case chômage (...) et où, pour d’autres, la possibilité de trouver un emploi convenablement rémunéré est faible, très faible. (...) ... un bac ne vaut plus rien, et les études supérieures guère plus."
Et malgré tout, vous dites que vous vous endetterez vous-même et que vous vous débrouillerez... ? Soit vous pensez ce que vous dites auquel cas vous pousserez votre enfant à faire un CAP et vous ne vous endetterez pas; soit vous pensez le contraire et vous vous endetterez vous-même pour que votre fils puisse faire des études...
Au passage, je vous fais quand même remarquer que si vous vous endettez vous-même, c'est Ca que vos enfants n'auront pas. Ensuite, même les études de "médecine générale" (je ne parle pas des chirurgiens ou spécialistes très spécialisés comme les neuro-chirurgiens, cardiologues, c-a-d autres que "rhumatologue" par exemple) peuvent être taxées de fumeuses car les médecins sont devenus des "dealers" officialisés. Ils n'ont ce titre QUE parce qu'il y a des médicaments qui peuvent soigner telle ou telle maladie; mais beaucoup ne sont plus capables de faire de bonnes anamnèses et ils ont perdu leur ouverture d'esprit, c'est-à-dire qu'ils ont totalement perdu le réflexe de chercher en dehors du secteur "médicament officiel" pour trouver un remède alternatif lorsque le médicament chimique fait plus de dégâts qu'autre chose ou lorsqu'il ne fait carrément pas d'effet. Quant aux études de "Droit", on voit bien que c'est pour tout appliquer "de travers".
Alors c'est quoi votre pensée ? La vraie, la vôtre ? CAP ou études ? Moi je vote CAP sans conteste; d'ailleurs un de mes fils est maréchal-ferrant (un beau métier par ailleurs). Mais vous, j'ai comme l'impression que vous n'êtes pas encore tout à fait convaincu... Faites ce que je vous dis, mais pas ce que je fais ?
Enfin, il y a le coût des études, mais il y a aussi la grande mode du "kot" comme on dit en Belgique, à savoir ce logement loué près de l'université pour que l'étudiant n'ait pas à se taper la route entre son domicile et l'unif, même lorsque ce dernier habite à moins de 60 km, le tout payé par les parents, bons princes, qui se sentent obligés de le faire parce que c'est devenu "la norme". Sans compter que, dans ces cas-là, la première année est souvent ratée car la "liberté" aidant, on apprend plus à sortir et à picoler qu'à étudier. Ca aussi, ça entame vachement le budget.
"Aujourd’hui, ces gars-là ont du travail et gagnent bien leur vie, bien mieux que les millions de prétendants petits « cadres non encadrants »."
C'est vrai. Mais la majorité d'entre eux sont des indépendants et ce qui leur permet de bien gagner leur vie, c'est qu'ils peuvent déclarer une partie et faire du "black" car leur main d'oeuvre n'est pas "contrôlable" comme le sont les prix des articles vendus dans une librairies par exemple (prix fixes x nombre d'articles achetés auprès du distributeur - nombre d'articles restants dans le magasin = chiffre d'affaire très facile à contrôler). Et donc le jour où il n'y aura plus de cash, "ces gars-là" vont finir par galérer comme tout le monde.
Et comme ce qui est en train de se mettre en place ressemble furieusement à une volonté affichée d'asphyxier totalement les capacités de chacun à gagner sa vie pour survivre (pas étonnant puisque les maîtres du monde, banquiers psychopathes, désirent arriver à une diminution drastique des êtres humains ce qui passe par "ne plus savoir se nourrir, ni se soigner, ni se loger), il va falloir être très créatif dans l'avenir pour contrer leurs plans diaboliques. C'est faisable, mais il faut OUVRIR les YEUX et son ESPRIT.
;-)Commenté il y a 3698 jours |
Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Je voulais vous parler d’un sujet passionnant aujourd’hui. En fait, c’est le 16e Genova Report, un rapport annuel écrit par un panel d’économistes pour le compte du Centre international d’études monétaires et bancaires, et qui est publié ce lundi… Bon, finalement, entre-temps, étant tombé sur le sujet des retraités américains n’ayant toujours pas remboursé leurs prêts… étudiants, je me suis dit que vous alliez sacrément plus rigoler avec cette hi... Lire la suite |