La DGFiP publie dans la partie STATISTIQUE de impots.gouv les déclarations totales des revenus (avec 3 ans de retard certes, alors qu'elle impose dès septembre les revenus de l'année N-1), l'INSEE aussi publie avec retard (3 à 4 ans, alors qu'elle dispose de la base statistique de la DGFiP en temps réel!!!), on y découvre effectivement que 6 000 foyers fiscaux disposant des revenus les plus élevés soit supérieurs à 800 000 euros.Ceci avant impôts bien entendu (IR, PS, IPV, DMTO, DMTG, ISF, TVA, TIPP, etc.) et pour les 38 000 000 autres foyers fiscaux, ceux qui perçoivent des avantages sociaux qui eux ne sont pas imposables. On peut constater dans les stat de l'OCDE que l'écart entre les plus riches et les plus pauvres est constant et qu'en France notamment, cet écart est le plus faible des pays développés soit L'ouvrage de T Piketty, l'économie des inégalités(Ed la Découverte-2008) nous informait en page 14, que les écarts de revenus disponibles une fois tous les impôts et tranferts pris en compte et ajustés par la taille des ménages était de 3,5 en France (source OCDE) On expose trop souvent des données quantitaives alors qu'une approche sélective devrait être opérée, en effet, les plus riches ne sont pas toujours les mêmes personnes d'une année sur l'autre et les surprises sont de taille lorsque le facteur temps s'y prête. D'autre part la population étant très réduite, le facteur de nouveauté est très fort. Une remarque, il faut faire une distinction entre le revenu dont on vit et le capital ou la richesse est investi et non disposnible. Toujours l'ouvrage de T Piketty précité, en page 6, nous apprend :"58,80 % des revenus perçus par les ménages sont des salaires, 5,8 % les revenus des TNS, les transferts sociaux 9,5 %, 21,3 %sont les retraites et 4,6 % les revenus du patrimoine". Commenté il y a 3665 jours |