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Lolo27
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De l’exaspération à la rage - Paul Jorion -

« Les violences n’ont pas de place en démocratie » selon Lucas Papadémos. Eh bien ! Il est culotté celui-là !

N'est-ce pas une grande violence que de gaspiller éhontément l'argent du peuple et, en plus, lui demander de rembourser les banques qui l'ont dépouillé de son épargne en jouant au casino avec des pions humains ?

N'est-ce pas une grande violence que de ne demander aucun effort financier à ceux qui en auraient vraiment les moyens, à savoir les richissimes armateurs Grecs et l'Eglise orthodoxe et d'exiger que seule la classe moyenne doive supporter la dette ?

N'est-ce pas une grande violence que de ne pas écouter la voix du peuple et de l'obliger à travailler comme un esclave pour le gaspillage éhonté fait par les élus ?

N'est-ce pas une terrible violence que de savoir que la Grèce se trouve dans l'état où elle se trouve par la simple décision prise par cinq hedge funds, dont celui de George Soros, qui l'ont prise d'assaut pour "se refaire" (cf. http://www.youtube.com:80/watch?v=TLjq25_ayWM&feature=player_embedded) après la crise des subprimes et avec la complicité des agences de notation et des politiciens qui n'osent pas faire face ?

N'est-ce pas faire grande violence quand certains Grecs ne touchent plus qu'UN salaire tous les SIX mois pendant que le salaire d'autres Grecs est déjà amputé de 30 à 40% (Véridique ! La presse n'en parle pas, mais c'est notamment le cas de mes amis Grecs.) ?

Enfin, n'est-ce pas terriblement violent que d'avoir acheté la presse pour l'obliger à mentir au peuple afin de l'hypnotiser au maximum et diminuer la qualité de l'enseignement pour que le peuple développe le moins possible un esprit critique et se laisse plus facilement manipuler ?

C'est cela que Lucas Papadémos appelle une démocratie dans laquelle la violence n'a pas sa place ? Ne serait-il pas bon à être envoyé à l'asile à perpète celui-là ?

Ces "élites" émasculées au service des Goldman Sachs, JPMorgan et autres n'ont décidément aucune décence pour oser s'adresser de la sorte à un peuple aux abois. Sans compter que dès que quelqu'un les met face aux évidences néfastes de leur politique et agissements, ils répondent que ces "accusations sont poujadistes". Ben voyons ! Quand on n'a pas d'arguments, passons à l'attaque en tentant la discréditation de ceux qui voient clair, n'est-ce pas ?

Après ils ça ils oseront encore s'étonner que des émeutes éclatent partout et tenteront en plus de culpabiliser les émeutiers... alors que rien que cette petite phrase donne des envies meurtrières à l'analyse de la situation. C'est vraiment le summum du culot !

Bientôt ce sera aussi notre tour (citoyens de Belgique, de France, de tous les pays européens qui tomberont en cascade comme des dominos) car ces insatiables vampires ne s'arrêteront pas tant qu'ils n'auront pas tout détruit.

Je suis de tout coeur avec les Grecs et totalement solidaire de TOUS LES PEUPLES DU MONDE qui sont les victimes de ces banquiers insatiables qui pratiquent le "cynisme rapide pour les dîners en ville" (cf. Lavilliers, "L'empire du milieu") et se fichent pas mal qu'en spéculant désormais sur les matières premières, de moins en moins de gens arrivent à se nourrir et en meurent.

Nous sommes désormais gouvernés par de grands malades mentaux ! Des drogués du "1" suivi de zéros à l'infini sur leurs comptes en banque; des drogués du jeu qui ne peuvent plus s'arrêter; des drogués égocentriques suicidaires qui entraînent le monde entier dans leur propre suicide exactement comme un alcoolique ou héroïnomane détruit la totalité de son entourage pour son "Précieux" dont il ne peut se passer.

Il est plus que temps de les déloger et de les coller à l'asile, ces fameuses "élites". Une bonne cure de désintoxication, voilà ce dont ils ont besoin. Et pour ce faire, le seul moyen est que tous les peuples européens et du monde entier disent solidairement "NON" et se choisissent une nouvelle et vraie démocratie par tirage au sort.

Commenté il y a 4657 jours

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Début de l'article :« Les violences n’ont pas de place en démocratie » a lancé LucasPapadémos, le premier ministre grec, depuis la tribune d’un parlement entouré de forces de police le protégeant ; puis il a affirmé que « les députés allaient assumer leur responsabilité » en votant le mémorandum présenté par son gouvernement, afin de débloquer le second plan de sauvetage du pays... Lire la suite

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