Les américains n'aiment pas les communistes, mais ce n'est pas le cas de Wall-street et de Washington toujours à sa remorque. WS a soutenu le communisme de Marx jusqu'à Staline. Le prêt-bail à été accordé en mars 41, alors que l'URSS était l'alliée de Berlin depuis deux ans déjà ! Une fois le prêt-bail accordé, la conflagration avec l'Allemagne a pû être lancée. Dans les conflits, wall street soutient TOUJOURS les deux parties car elle a un intérêt premier au chaos et à la destruction, génératrice de crédits de guerre et de futurs crédits de reconstruction.
Truman, au début de l’opération Barbarossa: "Si nous voyons l’Allemagne gagner, nous devons plus aider la Russie et, si la Russie est en train de gagner, nous devons d'avantage aider l’Allemagne, pour que le plus grand nombre possible périsse des deux côtés."
Le Royaume uni, la Chine, la France et d'autres ont bénéficié de l'aide matérielle américaine mais les prêts d'équipement à l'URSS ont quand même représenté 22% de la totalité de l'effort de guerre américain ! Jusqu'au 17 mai 45 (à Yalta, il n'y a aucun froid entre Roosevelt et son client Staline)
Dans les sept premiers mois de l'aide massive des USA à Staline, "les États-Unis livrent 1 285 avions, 2 249 chars, 81 287 mitrailleuses, 56 500 téléphones de campagne, 380 000 mille international de fil téléphonique. En 1943, 427 000 des 665 000 camions de l’Armée rouge viennent d’outre-Pacifique. L’Amérique fournit aussi 13 millions de bottes, 5 millions de tonnes de vivres ou encore 2 000 locomotives, 11 000 wagons, 54 000 tonnes de rail. Trois quarts du cuivre soviétique viennent des États-Unis, mais aussi une grande partie du pétrole de haute teneur en octane sans lequel il est impossible de fabriquer du carburant pour avion."
Il faut dire qu'au cours des 8 premières heures de Barbarossa, l'armée rouge avait déjà perdu 1800 avions ! A ce rythme la guerre aurait été TROP VITE terminée pour que les industriels puissent pleinement amortir leurs investissements gigantesques. S'ils n'avaient pas pu amortir, ils auraient fait faillite et LES BANQUES PRETEUSES AVEC car elles avaient pris pour caution les moyens de production mis en oeuvre.
[Pour l'anecdote, les centaines de millions de boutons d'uniforme frappés de la faucille et du marteau étaient estampés... à Chicago !]
Le revirement, la guerre froide ou chaude, la guerre à mort avec Staline et ses successeurs n'a rien à voir avec son idéologie ou ses crimes. Elle est la conséquence du DEFAUT de Staline sur cette DETTE de guerre. Rien d'autre.
En ce sens, j'approuve la remarque que la guerre froide n'était pas dirigée contre le communisme mais contre la puissance de l'URSS. La puissance de pouvoir dire MERDE à un CREANCIER ! (ce qui à leurs yeux mérite la peine de mort)Commenté il y a 3543 jours |
Début de l'article :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Comme vous le savez, car il est impossible d’échapper à la propagande autour de la Russie du grand vilain méchant Poutine qui tue ses opposants, il est difficile de faire entendre raison dans un contexte politique tendu.
En réalité, je ne souhaite pas être associé à ceux qui défendent Vladimir Poutine ou la Russie. Je défends, en tant que Français, les intérêts qui sont ceux de mon pays… la France. Et notre intérêt n’est pas forcément de se fâche... Lire la suite |