Les échanges par gazoducs ont chuté de 40% Les exportations de gaz algérien vers l’Italie s’effondrent Les exportations algériennes de gaz vers l’Italie ont baissé de 40%. ©Liberté -Algérie Les échanges internationaux de gaz, qui représentent 30% de l’offre mondiale, baissent fortement en raison du repli des importations en Europe.
“Pour la troisième année consécutive, la croissance de la demande gazière ralentit.” C’est, du moins, ce que relève IFP Énergies nouvelles, un organisme français de recherche, d'innovation et de formation dans les domaines de l'énergie, du transport et de l'environnement, dans son panorama 2015, sur “les tendances à court terme de l'industrie gazière”. Armelle Le Carpentier indique que l'année 2014 est marquée par une plus faible activité globale de l’industrie gazière à tous les stades de la chaîne. Ceci s’explique par une concurrence accrue entre les énergies (charbon, renouvelables), le ralentissement économique et les conditions climatiques clémentes qui ont freiné l’expansion de la demande gazière (Europe, Asie) et conduit à des niveaux de stocks élevés. Ces développements ont pesé à la baisse sur les prix de marché et ont modifié les flux d’arbitrage interrégionaux. “L'expansion gazière avait déjà montré ses limites en 2012 avant de connaître un net ralentissement en 2013, qui semble se confirmer pour l’année 2014”, constate IFP Énergies nouvelles. Le document indique que les échanges internationaux de gaz, qui représentent 30% de l’offre mondiale, baissent fortement en raison du repli des importations en Europe, cette région étant la principale zone d’échanges par gazoducs. Armelle Le Carpentier évoque une chute d’environ 4% des échanges internationaux par gazoducs en 2014. Elle relève notamment la diminution très marquée des exportations de la Russie vers l’Europe (- 7%), de l’Algérie vers l’Italie (- 40%), et, dans une moindre mesure, de la Norvège vers l’UE (- 4%). Les échanges par méthaniers sont, aussi, limités par une faible demande gazière globale, note l’IFP Énergies nouvelles. Du côté de l’offre, l’Afrique du Nord, et dans une moindre mesure le Moyen-Orient, ont vu leurs exportations diminuer. En Europe, les importations nettes de GNL sont en chute libre depuis quatre ans. Depuis trois ans, la part du GNL dans l’approvisionnement européen est passée de 15% à environ 8%. Pour l’IFP Énergies nouvelles, la demande gazière mondiale restera impactée par la concurrence d’un charbon très compétitif (Asie, Europe continentale) et une croissance économique toujours au ralenti dans un certain nombre de pays. Par ailleurs, les énergies renouvelables resteront des énergies concurrentes majeures du gaz. “Les anticipations actuelles tablent donc sur des niveaux toujours modérés des prix moyens en Europe et en Asie en 2015, qui sont même prévus à la baisse dans le cas d’un scénario bas du prix du pétrole à 70 dollars le baril”, anticipe l’IFP Énergies nouvelles. En 2014, le prix moyen du gaz en Europe a fortement diminué sous l’effet conjoint de la baisse du prix du Brent et du prix spot. Le panorama relève que les réserves gazières prouvées restent très concentrées dans deux régions qui présentent, par ailleurs, une instabilité sur le plan économique et géopolitique : le Moyen-Orient (40%) et la Communauté des États indépendants, CEI (33%). Les pays de l'Opep détiennent 47% des réserves mondiales, mais ne représentent que 19% de la production. Au niveau national, trois pays possèdent, à eux seuls, plus de la moitié du volume global, à savoir la Russie (25%), l'Iran (17%) et le Qatar (12%)." ( fin de citation)
Cela va faire des visas pour la France en plus... car 98 % de l'économie algérienne vient du pétrole-gaz. Il y a déjà: 7 millions de Franco-Algériens ( 1 algérien sur 5 à double nationalité, chiffre donné par l'Ambassadeur ) , 8.000 médecins algériens professent en France ( non compris les autres nationalités) et servent de levier pour étatiser la médecine libérale, alors que nos jeunes sont sélectionnés et éliminés impitoyablement ( 9 candidats sur 10 aussi bien pour la médecine que pour être infirmier), Les Touaregs refusent les Accords d'Alger et c'est notre Armée qui doit maintenir l'ordre au Mali ( comme en Centre Afrique et au Niger). Bravo la décolonisation !
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