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Pâris
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Les migrants sont une chance… on va quand même commencer par un nouvel impôt ! L’édito de Charles SANNAT

- Charles Sannat - Insolentiae

Exception faite du Royaume-Uni protégé par la mer, le sort des pays continentaux est le même:
les gars sont en chemin, ils dorment le jour dans les bois, marchent la nuit, ils sont courageux, communiquent en réseaux les bonnes adresses et les points de passage... ils arriveront !
Il ne fallait pas les laisser partir de chez eux, maintenant c'est trop tard.

On peut faire face avec humanité mais aussi conscience de soi. En un mot: avec une politique !

Il faut d'abord qu'ils rencontrent un représentant de l'Etat dès le tout début. Si pas sur la ligne frontière, très peu de chemin après. S'ils peuvent rentrer sans voir personne, avec de faux papiers, et commencer par manger au chaud, le respect est définitivement cassé.

Le traitement administratif doit ensuite être rapide. Ca évite des coûts, et de faux espoirs. Traitement correct et humain, sans luxe.

Enfin ceux qui sont déboutés doivent partir et faire place nette sans délai.

De cette façon on peut recevoir un grand nombre d'individus et n'aider que ceux qui risquent leur vie, pour le temps qu'ils la risquent encore.

Si un seul des trois critère n'est pas rempli, ça part en vrac. Evidemment, si on met trois ans à traiter un cas, trois ans d'oisiveté chauffée, si entre temps un enfant est né et a ainsi des droits etc etc c'est simplement hors-de-contrôle.

Ceux qui sont honorablement traités pendant le délai administratif et ont eu le temps de commencer les cours de langue, garderont une bonne image du pays. Une fois chez eux ils feront peut-être de l'import-export.

Ces dernières semaines en Allemagne, tous les Albanais ont été virés. Ca fait de la place dans les refuges. Les Marocains et Algériens sont sans espoir. Une fois qu'un interprète à entendu leur accent et posé quelques questions ciblées pour comprendre qu'ils ne sont ni Afghans ni Syriens, c'est plié. Les charters sont là. Les Irakiens ont commencé à rentrer chez eux volontairement. Et une fois qu'on a filtré comme ça, il ne restera plus que ceux qui étaient vraiment en danger de mort chez eux, et qui pourront rester jusqu'au jour où ce danger immédiat aura disparu.
Car le droit d'asile c'est aussi le voyage de retour dès le lendemain de la fin du danger !

Commenté il y a 3222 jours

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Début de l'article :Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,Je ne suis ni pour ni contre les migrants, bien au contraire !Les migrants, comme tous migrants, poursuivent leur propre logique en dehors de toutes les considérations personnelles que nous pouvons avoir.Ils fuient pour des raisons diverses des misères ou des conditions diverses pour aller vers un meilleur avenir. Certains s’adapteront, d’autres pas, certains sont gentils, d’autres méchants. Dans tous les cas ils suivent leur logique de migrants.D... Lire la suite

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