"On ne peut pas multiplier la richesse en la répartissant." - Mais l'on peut simplement la partager tout comme le temps de "tripalium". Parce que si vous n'avez pas la solution du plein emploi - qui n'existera plus ou alors que l'on me prouve le contraire - il va falloir songer à faire voter une loi pour tous ceux qui demain seront mis au chômage, ainsi que rétroactivement pour ceux qui y sont déjà depuis un bout de temps. Une loi permettant justement l'euthanasie de tous nouveaux chômeurs, de tous les "inutiles" de tous ces coupables d'y être... Et à ce que je sache ce ne sont pas les licenciés qui décident si le boulot va rester ou partir. Le système a prévu des stratégies pour s'en mettre toujours plus dans les poches avec de moins en moins de monde mais que fait-on de ceux qu'il met sur le carreau ? Est-ce à celui qui est licencié de porter le chapeau ? C'est lui le coupable alors qu'il ne maitrise rien ? Si il n' y a pas suffisamment d'emplois pour satisfaire tout le monde, ce serait de la faute de ceux que l'on licencie ? Ça n'a pas de sens... ou si il y a un sens qui est uniquement celui de détourner le regard des vrais tenanciers de ce monde, de leurs stratégies et à monter les différentes classes composants le Peuple les unes contre les autres... Alors soit nous partageons le temps de travail et la richesse produite par les petites mains (sans qui les grands patrons ne sont rien...) et nous assumons le fait qu'il n'y a pas de toute façon du boulot à plein temps pour tout le monde à 35 ou 40h/ semaine ou alors nous euthanasions tous les "inutiles", les "assistés", les "profiteurs". Il faut faire un choix, l'assumer et arrêter l'hypocrisie... En 1793 soit il y a un peu plus de deux cents ans; nos aïeux rédigeaient une déclaration qui fut rejetée par le Directoire. A sa lecture on comprend vite pourquoi car les pouvoirs ne seraient pas où ils sont si nous nous en étions tenus à ces PRINCIPES. Cette déclaration faisait suite à la nouvelle trahison du Roi et tenait compte de l'expérience de cette dernière. Nos aïeux avaient compris beaucoup plus de choses que nous et je vous invite à la lire réellement : http://mjp.univ-perp.fr/france/co1793.htm Tout y est et la vérité commence d'entrée avec le préambule qui nous montre qu'ils étaient en avance sur nous. On y trouve des PRINCIPES qui sont les fondations de notre Histoire et sur lesquels nous nous sommes assis pour nous vendre à la sacro-sainte idéologie consumérisme du Capitalisme. Extraits choisis : "Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens, pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer et avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur, le magistrat la règle de ses devoirs, le législateur l'objet de sa mission. "Article premier. Le but de la société est le bonheur commun. Le gouvernement est institué pour garantir à l'homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles. Article 3. Tous les hommes sont égaux par la nature et devant la loi. Article 4. La loi est l'expression libre et solennelle de la volonté générale ; elle est la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse ; elle ne peut ordonner que ce qui est juste et utile à la société ; elle ne peut défendre que ce qui lui est nuisible. Article 5. Tous les citoyens sont également admissibles aux emplois publics. Les peuples libres ne connaissent d'autres motifs de préférence dans leurs élections que les vertus et les talents. Article 9. La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent. Article 21. Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler. Article 25. La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable. Article 26. Aucune portion du peuple ne peut exercer la puissance du peuple entier ; mais chaque section du souverain, assemblée, doit jouir du droit d'exprimer sa volonté avec une entière liberté. Article 28. Un peuple a toujours le droit de revoir, de réformer et de changer sa constitution. Une génération ne peut assujettir à ses lois les générations futures. Article 30. Les fonctions publiques sont essentiellement temporaires ; elles ne peuvent être considérées comme des distinctions ni comme des récompenses, mais comme des devoirs. Article 31. Les délits des mandataires du peuple et de ses agents ne doivent jamais être impunis. Nul n'a le droit de se prétendre plus inviolable que les autres citoyens. Article 33. La résistance à l'oppression est la conséquence des autres droits de l'homme. Article 34. Il y a oppression contre le corps social, lorsqu'un seul de ses membres est opprimé ; il y a oppression contre chaque membre, lorsque le corps social est opprimé. Article 35. Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." - Mais quelle intelligence; ils avaient déjà compris et tiré les leçons du passé... Et nous notre progrès consiste à faire bouger des écrans tactiles, à regarder le doigt lorsque le sage montre la lune et à nous diviser en oubliant les bases, les PRINCIPES qui ont construits notre Pays pour n'être plus que de vulgaires "cons-sots-mateurs" défendant bec et ongles l'idéologie qui creuse notre trou... Commenté il y a 4626 jours |