Macron = piège à cons Le représentant, aujourd’hui, sous nos yeux, de cette oligarchie financière s’appelle Emmanuel Macron. Comment peut-on s’apercevoir qu’il est l’homme de l’oligarchie ? Simplement en ouvrant les yeux sur ceux qui le soutiennent. La presse, qui est gérée par l’oligarchie, et ses principaux éditorialistes, n’ont que des mots d’amour à son égard tout en listant soigneusement ses ralliements. Pis, ils s’offusquent de ce que certains, tels Jean-Luc Mélenchon, osent ne pas se soumettre. Macron se voit entouré de tout ce que la politique anti populaire, depuis cinquante ans, a pu créer comme dirigeants réactionnaires, c’est-à-dire toute la droite, toute la gauche, tout le centre ! On peut ajouter des « antifascistes » bien connu comme Gattaz, président du Medef ou Laurence Parisot, qui en est l’ancienne présidente. Bonjour le progrès social ! Vous avez sans doute remarqué que notre petit banquier gère les ralliements sur le mode psychorigide : il n’envisage aucune négociation programmatique. Mieux, il nous a expliqué qu’il gouvernerait par ordonnances. Tous ceux qui s’apprêtent à voter pour lui en se réservant pour les élections législatives peuvent déjà commencer à pleurer. Macron représente non seulement l’oligarchie en France mais aussi l’oligarchie mondialisée : il a été faire allégeance à Berlin, à New-York, à Tel-Aviv, à l’Otan. Il a aussi déclaré qu’il interviendrait en Syrie, même sans mandat de l’ONU, tout en affirmant son hostilité à la Russie. Évidemment, il s’enthousiasme pour l’Union Européenne, qui est précisément le syndicat de l’oligarchie, et il soutient la mondialisation, les deux mâchoires à broyer les intérêts populaires. Les élections, organisées par la bourgeoisie, avaient pour but de nous demander de choisir un Président, mais sans nous permettre de choisir sa politique : on l’a clairement vu lorsque, pour se débarrasser de Sarkozy, François Hollande fut élu. On a vite compris qu’il a fait pire. Cette élection est une nouveauté, parce que le candidat explique clairement sa politique : « je vous écraserai… » La moindre des choses est de répondre : « sans moi ! » http://numidia-liberum.blogspot.fr/2017/05/macron-piege-cons.html Commenté il y a 2683 jours |